Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Il advint quand Jésus eut achevé ces paroles
il partit de la Galilée
et vint dans le territoire de la Judée de l'autre côté du Jourdain.
2 Des foules nombreuses le suivirent et là il les guérit.
3 Des pharisiens s'approchèrent de lui en le mettant à l'épreuve et en Byz TRlui disant :
— Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n'importe quel motif ?
4 Répondant, il Byz V S TRleur dit :
— N’avez-vous pas lu que celui qui créa
Byz V TRfit dès le commencement les fit mâle et femelle ?
5 Et il dit :
— À cause de cela l’homme quittera père et mère et il s'attachera à sa femme
et ils seront les deux en une seule chair.
6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair
Sun seul corps.
Eh bien ! ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas.
6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas.
7 Ils lui disent :
— Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner un acte de divorce et de la
Nes[la] renvoyer ?
7 Ils lui disent :
— Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner un certificat de répudiation et de renvoyer ?
8 Il leur dit :
— Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes à cause de votre dureté de coeur,
mais au commencement il n'en fut pas ainsi.
9 Je vous dis que celui qui renvoie
Vaura renvoyé sa femme, si ce n’est pour fornication,
et épouse
Vaura épousé une autre est adultère.
Et celui qui épouse
Vaura épousé une renvoyée est adultère.
9 Je vous dis que celui qui renvoie sa femme, si ce n’est pour fornication,
et épouse une autre est adultère.
10 Ses disciples lui disent :
— Si telle est la condition de l’homme avec la femme, il n'est pas avantageux de se marier.
11 Il Byz S TR Nesleur dit :
— Tous ne comprennent pas cette parole mais ceux à qui [cela] a été donné.
12 Il y a en effet des eunuques qui sont nés ainsi du ventre de leur mère ;
il y a des eunuques qui ont été rendus eunuques
Vrendus [tels] par les hommes ;
il y a des eunuques qui se sont rendus eux-mêmes eunuques
Vcastrés à cause du royaume des cieux.
Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne !
13 Alors lui furent présentés des petits enfants pour qu’il leur impose les mains
Sla main et prie.
Mais les disciples les rabrouèrent
Vrabrouaient.
14 Mais Jésus V Sleur dit :
— Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi,
car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent.
15 Et leur ayant imposé les mains
Sla main, il partit de là.
16 Et voici, quelqu'un s'approchant Nesde lui Byz V S TRlui dit :
— Byz V S TRBon maître, que ferai-je de bon pour avoir la vie éternelle ?
17 Il lui dit :
— Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est
Byz TRme dis-tu bon ?
Un seul est le bon
Byz S TRPersonne n'est bon sinon le seul Dieu
VUn seul est bon : Dieu.
Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements.
18 Il lui dit : — Lesquels ?
Jésus dit :
— Tu ne tueras pas
Vcommettras pas de meurtre,
tu ne commettras pas l’adultère,
tu ne voleras pas
Vcommettras pas de vol,
tu ne feras
Vporteras pas de faux témoignage,
19 honore le
V
TRton père et Byz TR Nesla mère,
tu aimeras ton prochain comme toi-même.
20 Le jeune homme lui dit :
— Tout cela je l'ai gardé Byz S TRdepuis ma jeunesse ;
que me manque-t-il encore ?
21 Jésus lui dit :
— Si tu veux être parfait, va, vends tes biens
Vce que tu as et donne aux pauvres :
tu auras un trésor dans les cieux
Byz V TRle ciel ;
et viens, suis-moi.
22 Entendant la
Scette parole, le jeune homme s'en alla triste,
car il avait en effet beaucoup de possessions.
23 Jésus dit à ses disciples :
— Amen je vous dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.
24 De nouveau je vous dis :
— Il est plus facile à un chameau de passer par
V Sd'entrer dans un trou d’aiguille
qu'à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu
Vdes cieux.
25 Les
Byz TRSes disciples ayant entendu Vcela étaient très étonnés et dirent :
— Qui donc peut
Vpourra être sauvé ?
26 Fixant son regard Jésus leur dit :
— Pour les hommes c'est impossible
mais pour Dieu tout est possible.
26 Fixant son regard Jésus leur dit :
— Pour les hommes c'est impossible
Byz S TR Nesmais pour Dieu tout est possible.
27 Alors, répondant, Pierre lui dit :
— Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi :
qu’en sera-t-il alors pour nous ?
28 Jésus leur dit alors :
— Amen je vous dis : vous qui m'avez suivi,
au temps de la regénération, lorsque le Fils de l'homme siègera sur le trône de sa gloire
Vmajesté,
vous siègerez vous aussi sur douze trônes,
jugeant les douze tribus d'Israël.
29 Quiconque aura laissé
Va laissé maisons,
Vmaison ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère
ou Byz V S TRfemme, ou enfants, ou champs, à cause de mon nom
recevra le centuple et il héritera de
Vpossèdera la vie éternelle.
30 Beaucoup de premiers seront derniers et de derniers premiers.
20,1 Car le royaume des cieux est semblable à un homme maître de maison
Vpère de famille
qui sortit tôt le matin pour embaucher des ouvriers pour sa vigne.
20,2 Étant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour,
il les envoya dans sa vigne.
20,3 Étant sorti vers la troisième heure,
il en vit d’autres qui se tenaient oisifs sur la place publique
20,4 il leur dit :
— Allez vous aussi à la vigne,
je vous donnerai ce qui est
Vsera juste.
20,5 Ils allèrent.
De nouveau étant sorti vers la sixième et la neuvième heure il fit de même.
20,6 Vers la onzième Byz S TRheure il sortit et il en trouva d’autres qui se tenaient là Byz S TRoisifs et leur dit :
— Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour oisifs ?
20,7 Ils lui disent :
— Parce que personne ne nous a embauchés.
Il leur dit :
— Allez vous aussi à la vigne
Byz S TRet vous recevrez ce qui est juste.
20,8 Le soir venu
VLorsqu'il se fit soir,
le seigneur de la vigne dit à son intendant :
— Appelle les ouvriers et rends-leur le salaire,
en commençant par les derniers jusqu’aux premiers.
20,9 Étant venus, ceux de la onzième heure
reçurent chacun un denier.
9 Lorsque vinrent ceux qui étaient venus vers la onzième heure
ils reçurent chacun un denier.
20,10 Et en venant, les premiers pensèrent qu’ils recevraient plus,
et
Vmais ils reçurent eux aussi chacun un denier.
20,11 En [le] recevant ils murmuraient contre le maître de maison
Vpère de famille
20,12 en disant :
— Ces derniers ont fait une heure
et tu les as faits égaux à nous qui avons avons porté le poids du jour et de la chaleur.
20,13 Mais, répondant à l'un d'entre eux, il dit :
— Ami, je ne te fais pas de tort.
N'es-tu pas convenu d'un denier avec moi ?
20,14 Prends ce qui est à toi et va.
Je veux Vaussi donner à ce dernier comme à toi.
20,15 Byz V S TROu ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux Byz S TR Nesde ce qui est à moi ?
Nes[Ou]
V S Nesou ton oeil est-il mauvais parce que moi je suis bon ?
20,16 Ainsi les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Byz V S TRCar beaucoup sont appelés mais peu élus.
20,17 Et montant à Jérusalem, Jésus prit à part les douze Byz V S TRdisciples et leur dit Byz TR Nesen chemin :
20,18 — Voici, nous montons à Jérusalem :
le Fils de l’homme sera livré aux grands
Vchefs des prêtres et aux scribes,
et ils le condamneront à mort,
20,19 et ils le livreront aux païens pour être moqué et flagellé et crucifié,
et le troisième jour il ressuscitera.
20,20 Alors s'approcha de lui la mère des fils de Zébédée avec ses fils,
se prosternant et lui demandant quelque chose.
20,21 Il lui dit :
— Que veux-tu ?
Elle lui dit :
— Dis que mes deux fils que voici siègent un à ta droite et un à Byz S Nesta gauche dans ton royaume.
20,22 Répondant Jésus dit :
— Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que moi je vais boire
ou être baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé ?
V Nes?
Ils lui disent : — Nous pouvons.
20,23 Il leur dit :
— Ma coupe vous la boirez Byz S TRet vous serez baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé.
Quant à siéger à ma droite ou à Byz S TRma gauche,
ce n'est pas à moi de Vvous le donner,
mais à ceux pour qui [cela] a été préparé par mon père.
20,24 Ayant entendu
VEntendant [cela], les dix s’indignèrent contre les deux frères.
20,25 Mais Jésus les appelant
Vappela à lui, Vet dit :
— Vous savez que les chefs des nations les dominent,
et les
Vceux qui sont grands exercent leur pouvoir sur elles.
20,26 Il n’en sera pas ainsi parmi vous
mais celui qui voudra devenir grand
Vle plus grand parmi vous
sera
V TRqu'il soit votre serviteur,
20,27 celui qui voudra parmi vous être premier
sera
Byz TRqu'il soit votre esclave.
20,28 De même que le Fils de l’homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir
et donner sa vie en rançon
Vrédemption pour une multitude.
20,29 Comme ils sortaient de Jéricho, une foule nombreuse le suivit.
20,30 Voici : deux aveugles assis au bord du chemin
entendant
Ventendirent que Jésus passait
crièrent en disant :
— Aie pitié de nous, Seigneur,
V NesSeigneur, aie pitié de nous, Fils de David !
20,31 La foule les réprimanda
Vréprimandait pour qu'ils se taisent ;
mais eux crièrent
Vcriaient plus fort disant :
— Aie pitié de nous, Seigneur,
VSeigneur, aie pitié de nous, Fils de David !
20,32 S’arrêtant Jésus les appela et dit :
— Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
20,33 Ils lui disent :
— Seigneur, que nos yeux s'ouvrent !
20,34 Saisi de pitié Vpour eux, Jésus
toucha leurs yeux ;
et, aussitôt, ils virent
Byz TRleurs yeux virent
Sleurs yeux s'ouvrirent et ils le suivirent.
20,22s Symbolisme de la coupe La coupe intervient dans diverses légendes sur la vie des disciples.
Selon la →Légende dorée le grand prêtre Aristodème dit un jour à saint Jean : « Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire ; et, s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. Mais que d’abord tu voies mourir d’autres hommes par l’effet de ce poison, pour en constater la puissance ! » Alors l’apôtre prit le calice, et, s’étant muni du signe de la croix, il but tout le poison et n’en éprouva aucun mal : sur quoi tous se mirent à louer Dieu.
Sur ce tableau Jean vient de faire le signe de croix, le venin, sous la forme d’un dragon noir, (ou d'un serpent dans d'autres représentations) sort de la coupe dont le contenu devient inoffensif.