La Bible en ses Traditions

Ruth 4,0 ; 1,1–2,23

M V
G
S

VICI COMMENCE LE LIVRE DE RUTH

Au temps

Vd'un juge, quand les Juges gouvernaient, il y eut une grande famine dans le pays

Vsur la terre,

et un homme de Bēt Lehem

VBethléem de Juda s’en alla, avec sa femme et ses deux fils, séjourner dans les champs

Vla région de Mô’āb

VMoab.

On était dans la période où jugeaient les Juges et il y avait une famine sur la terre,

et un homme se mit en route depuis Bethléem de Juda, pour aller séjourner dans le pays de Moab, lui et sa femme et ses fils.

...

Le nom de cet homme était

VCet homme s'appelait « 'Ĕlîmelek »

V« Élimélech », le nom de sa femme était

Vsa femme, « Nā‘ŏmî »

V« Noémi »,

les noms de ses deux fils étaient « Maḥᵉlôn » et « Kilᵉyôn ».

V ses deux fils, l'un « Maalon » et l'autre « Chellion ».

Ils étaient Éphratéens, de Bethléem de Juda, ils allèrent aux champs de Moab, et

Vet arrivés dans la région de Moab, ils y demeurèrent.

Et l'homme avait pour nom « Abimélek », et la femme avait pour nom « Noémin », et les deux fils avaient pour nom « Maalôn » et « Chelaiôn »,

Ephratéens [originaires] de Bethléem de Juda,

et ils allèrent au pays de Moab et ils demeuraient là.

...

Élimélech mourut, mari de Noémi,

et elle resta seule avec ses Mdeux fils.

Abimélek le mari de Noémin mourut,

et elle fut laissée, elle et ses deux fils.

...

Ils prirent pour femmes des filles de Moab,

et le nom de l'une était 'Orᵉpāh et le nom de la seconde Rût,

Vdont l’une se nommait Orpha et l’autre Ruth,

et ils demeurèrent là Menviron dix ans.

Et ils prirent pour femmes des Moabites,

l'une avait pour nom Orpha et la deuxième avait pour nom Routh,

et ils séjournèrent là pendant dix ans.

...

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S

Maalon et Chellion moururent aussi tous deux,

et la femme resta privée de ses deux fils et de son mari.

Et ils moururent eux aussi

Vtous deux,

du moins les deux hommes, Maalôn

Vsavoir Maalon et Chelaiôn

VChellion,

et la femme resta [seule], sans

Vprivée de son époux et sans

Vde ses deux fils.

...

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Alors, s’étant levée, avec ses belles-filles, elle quitta les champs de Moab,

VEt elle se leva pour se rendre dans sa patrie avec l'une et l'autre de ses belles-filles, depuis la région de Moab,

car elle avait appris Mdans la campagne de Moab que YHWH avait visité son peuple et lui avait donné du pain.

Vle Seigneur avait regardé son peuple et lui avait donné des vivres.

Et elle se leva, elle et ses deux belles-filles, et elles s'en retournèrent du pays de Moab

parce qu'elles avaient entendu dire au pays de Moab que le Seigneur avait visité son peuple pour leur donner du pain.

...

Elle sortit donc du lieu où elle s’était établie

Vde son séjour étranger, avec ses deux belles-filles,

et elles se mirent en route

Vet, comme elle était déjà sur la route pour retourner au pays

Vdans la terre de Juda.

V,

Et elle sortit de l'endroit où elle demeurait et ses deux belles-filles avec elle

et elles se mirent en chemin de retourner dans la terre de Juda.

...

Noémi

Velle dit à ses deux belles-filles : — Allez, retournez chacune

VAllez dans la maison de votre mère.

Que YHWH use de bonté envers vous

Vle Seigneur ait pitié de vous,

comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi !

Noémin dit à ses belles-filles : — Allez, retournez-vous-en chacune dans la maison de sa mère.

Que le Seigneur fasse œuvre de pitié envers vous

comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi !

...

Que YHWH vous fasse

VQu'il vous donne de trouver Mà chacune du repos, dans la maison d’un époux

Vde l'époux que vous recevrez !

Et elle les baisa.

 Elles élevèrent la voix et pleurèrent,

VEt élevant la voix, elles se mirent à pleurer,

Que le Seigneur vous donne et que vous trouviez du repos, chacune dans la maison de son époux !

Et elle les baisa tendrement. Et elles élevèrent la voix et pleurèrent.

...

10 et Melles lui dirent :

Non, nous

VNous retournons avec toi vers ton peuple.

10 Et elles lui dirent :

— Avec toi, nous retournons vers ton peuple. 

10 ...

11 Noémi dit

VElle leur répondit :

— Retournez, mes filles, pourquoi venez-vous avec moi ?

Aurais-je encore dans mon sein des fils, qui puissent devenir vos maris ?

Vpour que vous puissiez attendre de moi des maris ?

11 Et Noémin dit :

— Retournez donc, mes filles ; dans quel but marchez-vous avec moi ?

Aurais-je encore des fils dans mon sein, et vous les auriez pour maris ?

11 ...

12 Retournez, mes filles, allez,

Je suis trop âgée pour me remarier

Vdéjà usée par la vieillesse, et ne suis plus faite pour les liens du mariage,

et quand je dirais : — J'ai de l'espérance, quand je serais cette nuit même à un mari et enfanterais

Vet même si je pouvais cette nuit concevoir et enfanter des fils,

12 Retournez donc, mes filles,

parce que je suis devenue trop vieille pour appartenir à un mari.

Et si je disais qu'il y a en moi puissance de m'unir à un mari, et que j'enfanterai des fils,

12 ...

13 est-ce que pour eux vous patienteriez jusqu'à ce qu'ils grandissent ? Est-ce que pour eux vous resteriez attachées, sans être à un homme ?

Vsi encore vous vouliez bien attendre qu'ils grandissent et passent l'âge de la jeunesse, vous seriez de vieilles femmes avant d'être mariées !

Ah non, mes filles ! VJe vous en prie ! Oui c'est amer pour moi plus que pour vous ;

VCar votre embarras m'afflige beaucoup ;   oui c'est contre moi qu'est sortie la main de YHWH

Vlevée la main du Seigneur.

13 vous n'attendrez pas jusqu’à ce qu’ils grandissent ! Ou bien, pour eux, serez-vous empêchés d'être à un mari ?

Vraiment non, mes filles, car il m'est très amer, malgré vous,

que la main de Seigneur se soit retirée de sur moi 

13 ...

14 Et, élevant la voix, elles pleurèrent encore.

V se mirent à pleurer de nouveau.

Puis Orpha baisa sa belle-mère Vet s'en retourna,

mais Ruth s’attacha à elle.

Vsa belle-mère.

14 Et elles élevèrent la voix et pleurèrent encore

et Orpha baisa tendrement sa belle-mère et retourna vers son peuple,

mais Routh marcha à sa suite.

14 ...

15 Et elle Vlui dit :

— Voici, ta belle-sœur est retournée, vers son peuple et vers ses dieux :

retourne à la suite de ta belle-sœur

VVa vite avec elle !

15 Et Noémin dit à Routh : 

— Vois, ta belle-sœur est retournée à son peuple et à son dieu, retourne-t'en donc toi aussi, derrière ta belle-sœur. 

15 ...

16 Et Ruth dit :

— Ne fais pas pression sur moi, pour t'abandonner, retourner en renonçant à te suivre !

V—  Ne t'oppose pas à moi pour que je te laisse et que je m'en aille !

Oui, là où tu iras j'irai,

là où tu logeras je logerai Végalement

ton peuple est mon peuple, ton Dieu, mon Dieu

16 Mais Ruth dit :

— Ne t'oppose pas à moi pour que je t'abandonne ou m’en retourne en arrière loin de toi :

car où que tu ailles, si tu y vas, j'irai,

et si tu séjournes quelque part, j'y séjournerai,

ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu,

16 ...

17 où tu mourras, je mourrai

Vla terre qui te recevra à ta mort, j'y mourrai

et j’y serai ensevelie.

Vlà j'aurai le lieu de ma sépulture.

Que YHWH me traite dans toute sa rigueur,

VDieu me fasse et me donne [tel ou tel châtiment], si autre chose que la mort me sépare de toi

Vce n'est pas la mort seule qui me sépare de toi !

17 et où que tu sois, si tu meurs, je mourrai et là je serai ensevelie.

Que le Seigneur fasse ceci pour moi, et qu'il ajoute ceci : c'est la mort qui séparera du milieu de toi et de moi.

17 ...

18 Voyant Vdonc que Ruth était décidée à l’accompagner,

Vavait fermement décidé d'aller avec elle,

Noémi cessa ses instances.

Vrenonça à la persuader de rentrer chez elle.

18 Alors Noémin, voyant qu'elle s'affermissait [dans le propos] de cheminer avec elle

cessa désormais de s'opposer à elle.

18 ...

19 Elles s’en allèrent toutes deux

Vensemble, jusqu’à ce qu’elles arrivassent

Vet arrivèrent à Bethléem.

Lorsqu’elles entrèrent dans Bethléem, toute la ville fut émue à cause d’elles,

Vla ville, une rumeur rapide se répandit partout,

et les femmes disaient : — Est-ce là Noémi ?

19 Alors elles cheminèrent toutes les deux jusqu’à ce qu’elles fussent aux abords de Bethléem,

et toute la cité retentit à leur sujet, et l'on dit : — Est-ce bien Noémin ? 

19 ...

20 Et elle leur dit : — Ne m’appelez pas Noémi, V c'est-à-dire belle,

appelez-moi Mārā'

VMara,V ce qui veut dire amère,

car le Tout-Puissant m’a Vtoute remplie d’amertume.

20 Et elle dit à ces femmes : — Ne m’appelez pas Noémin,

appelez-moi Pikra, car il a été amer envers moi, Celui qui [se] suffit tout-à-fait. 

20 ...

21 Je m’en suis allée les mains pleines

Vpleine, et YHWH tire routine tes mains vides

Vle Seigneur me ramène vide.

Pourquoi Vdonc m’appelleriez

Vm’appelez-vous Noémi,

après que YHWH a témoigné contre moi et que le Tout-Puissant m’a

Vmoi que le Seigneur a humiliée, que le Tout-Puissant a affligée ?

21 Moi je suis partie comblée, et le Seigneur m'a fait m'en retourner les mains vides.

Pourquoi m’appelez-vous Noémin ?

Et le Seigneur m'a humiliée, et Celui qui [se] suffit m’a affligée.

21 ...

22 C’est ainsi que Noémi revint et, avec elle, sa belle-fille, Ruth la Moabite, qui était arrivée des champs de Moab.

Vde la terre du séjour étranger.

Elles arrivèrent

VElle arriva à Bethléem au commencement de la moisson des orges.

22 Et Noémin fut de retour et Routh la Moabite, sa belle-fille, s'en retournant du pays de Moab. 

Mais elles se trouvèrent aux abords de Bethléem au commencement de la moisson des orges

22 ...

2,1 Noémi

VOr il y avait un parent du côté de son mari.

Vhomme, de la famille d'Élimélech,

C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Elimélech et son nom était

Vhomme puissant et pourvu de grandes richesses, du nom de Bō'az

VBooz.

Noémin [connaissait] un homme, familier de son mari,

or cet homme était puissant par sa force, de la parenté d’Abimélech, et son nom était Boos.

...

2,2 Ruth la Moabite dit à Noémi

Và sa belle-mère :

— Je voudrais bien aller

V— Si tu me l'ordonnes, j'irai aux champs glaner des épis,

Vles épis qui auront échappé aux mains des moissonneurs,

après celui aux yeux duquel j’aurai trouvé grâce.

Vpartout où je trouverai grâce auprès d'un père de famille qui sera clément envers moi.

Et elle lui répondit : — Va, ma fille.

Et Routh, la Moabite, dit à Noémin :

— Que j'aille donc dans un champ, et je ramasserai parmi les épis, après celui aux yeux duquel je trouverai grâce.

Et elle lui dit : — Va, fille. 

...

2,3 Ruth

VElle s’en alla et vint

Vdonc glaner dans un champ, derrière les moissonneurs,

et il se rencontra qu’elle arriva dans la pièce de terre qui appartenait à

Vque ce champ avait Booz Vpour seigneur, qui était de la famille d’Elimélech.

Et elle s’en alla et glana dans le champ derrière ceux qui moissonnaient,

et elle tomba d'aventure sur la part du champ de Boos, de la parenté d'Abimélek.

...

2,4 Et voilà que Booz vint

Vlui-même arrivait de Bethléem,

et il dit aux moissonneurs : — YHWH

VLe Seigneur soit avec vous !

Ils lui répondirent : — 

YHWH

VLe Seigneur te bénisse !

Et voici, Boos vint de Bethléem,

et il dit à ceux qui moissonnaient : — Le Seigneur soit avec vous !

Et ils lui dirent : — Que Le Seigneur te bénisse ! 

...

2,5 Et Booz dit à son serviteur établi sur

Vau jeune homme qui dirigeait les moissonneurs :

— À qui est cette jeune fille ?

Et Boos dit à son petit serviteur, qui avait la charge de ceux qui moissonnaient :

— À qui est cette jeune fille ? 

...

2,6 Le serviteur établi sur les moissonneurs

VIl répondit :

— C’est une Mjeune Moabite, qui est revenue

Vvenue avec Noémi des champs

Vde la région de Moab.

Et il répondit, l'esclave chargé de ceux qui moissonnaient, et dit :

— Cette jeune fille est la Moabite, qui s'en est retournée avec Noémin du champ de Moab.

...

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V
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2,7 Et elle a dit : — Allons ! Je vais glaner et ramasser dans

Gentre les gerbes derrière les moissonneurs.

Et elle est venue et elle s'est tenue debout, depuis le matin et jusqu’à maintenant,

Gau soir,

ce qu'elle a été assise dans la maison est peu

Get elle ne s'est pas reposée un tant soit peu dans le champ.

Et elle a demandé de ramasser les restes, suivant les pas des moissonneurs,

et depuis ce matin jusqu'à maintenant elle est debout dans le champ

et pas un instant elle n'est retournée chez elle.

...

M V
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S

2,8 Booz dit à Ruth :

— Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ,

ne t'éloigne pas d'ici

Vde ce lieu,

et reste ainsi avec

Vmais joins-toi à mes servantes.

Et Boos dit à Ruth :

— N'as-tu pas entendu, ma fille ? Ne va pas dans un autre champ pour glaner ; et quant à toi, tu ne t'en iras pas d’ici,

joins-toi ainsi à mes jeunes filles. 

...

2,9 Regarde le champ que l’on moissonnera, et va derrière elles.

VLà où elles moissonneront, suis-les.

N’ai-je pas défendu aux serviteurs de te toucher ?

VCar j'ai commandé à mes serviteurs que nul ne te soit importun.

Et

VEt même, quand tu auras soif, tu iras

Vva aux cruches

et tu boiras

Vbois de ce que les serviteurs auront puisé.

Vl'eau que mes serviteurs boivent aussi.

Que tes yeux [soient tournés] vers le champ où, si l'on moissonne, toi aussi tu iras derrière elles

voici, j'ai ordonné à mes serviteurs de ne pas te toucher.

Et ce dont tu auras soif, toi aussi tu iras aux jarres, et tu [le] boiras [à l'endroit] d'où les serviteurs puiseront. 

...

2,10 Alors, tombant sur sa face, elle se prosterna contre terre et lui dit :

Comment ai-je trouvé

VD'où vient que j'aie pu trouver grâce à tes yeux,

pour que tu t’intéresses à moi, qui suis une étrangère ?

Vet que tu daignes me connaître, moi qui suis une femme étrangère ?

10 Alors, tombant sur sa face, elle se prosterna contre terre et lui dit :

— Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu me reconnaisses ? Et moi je suis une étrangère !

10 ...

2,11 Booz

VIl lui répondit :

— On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère, après la mort de ton mari,

comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance,

Vtes parents et la terre où tu es née,

et comment tu es allée vers un peuple qu'auparavant tu ne connaissais pas.

11 Et Boos répondit et il lui dit :

— On m'a annoncé la nouvelle de ce que tu as fait pour ta belle-mère, après que ton mari est mort, comment tu as laissé ton père et ta mère et la terre de ta naissance

et comment tu es allée vers un peuple que tu ne connaissais pas hier ni avant-hier.

11 ...

2,12 Que YHWH te rende

Vle Seigneur te paie de retour pour ce que tu as fait,

et que la récompense soit pleine, de la part de YHWH,

Vque tu reçoives ton plein salaire du Seigneur, le Dieu d’Israël,

Vvers qui tu es venue et sous les ailes duquel tu es venue te réfugier !

Vtu t'es réfugiée !

12 Que le  Seigneur paie ton ouvrage,

et que ton salaire soit plein, de la part du Seigneur Dieu d’Israël,

vers qui tu es venue pour te fier [à lui] sous ses ailes ! 

12 ...

2,13 Et elle dit :

— Oh ! que je trouve

V— J'ai trouvé grâce à tes yeux, mon seigneur !

Car tu m’as consolée, et tu as parlé au cœur de ta servante,

bien que je ne sois pas même comme

Vmoi qui ne suis pas même semblable à l’une de tes servantes.

13 Et elle dit :

— Que je trouve grâce à tes yeux, seigneur

parce que tu m’as consolée, et que tu as parlé au cœur de ton esclave

et voici, je serai, moi, comme une de tes petites servantes.

13 ...

2,14 MAu moment du repas

Booz dit à Ruth

Vlui dit :

Approche

VQuand ce sera l'heure de manger, viens, mange du pain et trempe ton morceau [de pain] dans le vinaigre.

Elle s’assit donc aux côtés des moissonneurs. Booz lui donna du grain rôti

V, et reçut de la bouillie d'orge,

elle mangea et se rassasia

Vfut rassasiée, et elle garda le reste.

MEnsuite elle se leva pour glaner.

14 Et Boos lui dit :

— Voici déjà l'heure de manger, viens donc et tu mangeras de ces pains, et tu tremperas ton morceau dans le vinaigre.

Et elle s’assit, Routh, aux côtés des moissonneurs. Et Boos amoncela pour elle du pain de farine

et elle mangea et elle fut rassasiée, et elle en laissa.

14 ...

2,15  VEt ensuite, elle se leva pour glaner, à son habitude. Or Booz donna ordre à ses serviteurs, disant :

Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne lui faites pas de honte.

VMême si elle veut moissonner avec vous, ne l'en empêchez pas !

15 Et elle se leva pour glaner, et Boos donna ordre à ses serviteurs, disant :

— Qu’elle glane aussi, même à travers les gerbes, et ne lui faites pas d'affront,

15 ...

2,16 Et même, vous tirerez pour elle quelques épis des javelles, que vous laisserez par terre,

Vlaissez de vos gerbes à dessein,

afin qu’elle les ramasse

Vglane sans rougir,

et vous ne lui ferez point de reproches.

Vque nul ne la blâme de glaner.

16 et emportant [les gerbes], emportez-en pour elle, et en les déposant, vous déposerez même pour elle de ce qui a été amoncelé,

et laissez-la, elle glanera, et vous ne lui en ferez pas reproche.

16 ...

2,17 Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir,

et elle battit ce qu’elle avait glané

Vbrisant au bâton ce qu'elle avait glané, le battant

il y eut environ

Velle obtint un

Vla quantité d'environ un épha d’orge V, c'est-à-dire trois muids.

17 Elle glana dans le champ jusqu’au soir,

et elle battit ce qu’elle avait glané,

il y eut environ un oephi de grains d’orge.

17 ...

2,18 Elle l’emporta et revint à la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané.

Vle montra à sa belle-mère.

Elle tira aussi ce qu’elle avait gardé de restes après son repas,

Vles restes de son repas, dont elle s'était rassasiée, et le Vlui donna.

18 Elle le charga et elle alla vers la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. 

Et Routh, l'ayant apporté, lui donna ce qu’elle avait gardé de restes, de ce dont elle s'était rassasiée.

18 ...

2,19 Sa belle-mère lui dit :

— Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu travaillé ?

Béni soit celui qui s’est intéressé à toi !

Va eu pitié de toi !

Et Ruth

Velle lui fit connaître Mà sa belle-mère chez qui elle avait travaillé,

en disant : — L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui s’appelle

Vet lui dit le nom de l'homme, que l'on appelait Booz.

19 Et sa belle-mère lui dit :

— Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu œuvré ? Que celui qui t'a reconnue soit béni !

Et Routh annonça à sa belle-mère où elle avait œuvré,

et dit : — L’homme avec qui j’ai œuvré aujourd’hui est Boos. 

19 ...

2,20 Noémi dit à sa belle-fille :

Vlui répondit : — Qu’il soit béni de YHWH

Vpar le Seigneur, de ce qu’il n’a pas cessé d’être miséricordieux envers les vivants, aussi bien qu’envers ceux qui sont morts !

Va gardé pour les morts la même grâce qu'il avait accordée aux vivants !

Noémi lui

VElle dit encore : — Cet homme est pour nous un proche parentM et l’un de ceux qui ont sur nous droit de rachat.

20 Et Noémin dit à sa belle-fille : — Il est béni par le Seigneur, parce qu'il ne s'est pas départi de sa pitié, envers les vivants et envers les morts. 

Et Noémin lui dit : — L'homme nous est un proche parent, il est de ceux qui ont sur nous un droit.

20 ...

2,21 Ruth Mla Moabite dit : — Il m’a dit encore

Vaussi donné cet ordre :

— Reste avec mes serviteurs

Vde me joindre à ses moissonneurs aussi longtemps [qu'il le faudra],

jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute ma moisson.

Vque toute la récolte soit moissonnée.

21 Et Routh dit à sa belle-mère :

— Et même qu'il m’a dit : — Joins-toi à mes serviteurs,

jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute la récole [de ce] qui m'appartient.

21 ...

2,22 Et Noémi dit à Ruth,

VElle dit à sa belle-fille :

Il est bon

VIl vaut mieux, ma fille, que tu sortes Vmoissonner avec les servantes de cet homme,

de peur que, dans un autre champ

Vle champ d'un autre, on ne te fasse violence

Vs'oppose à ta présence.

22 Et Noémin dit à Routh, sa belle-fille :

— C'est bien, ma fille, que tu sois allée avec les servantes de cet homme,

et on ne s'opposera pas à ta présence dans un autre champ.

22 ...

2,23 Elle resta donc avec les servantes de Booz pour glaner,

Vet moissonna avec elles,

jusqu’à la fin de la moisson des orges et de la moisson du froment et elle demeurait avec sa belle-mère

Vce que les orges et le froment fussent renfermés dans les greniers.

23 Et Routh se joignit aux servantes de Boos pour glaner,

jusqu’à ce qu'il ait achevé la moisson des orges et des blés. Et elle logea avec sa belle-mère.

23 ...