La Bible en ses Traditions

1 Corinthiens 1,17–2,13

Byz V TR Nes
S

17 Car le Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais évangéliser

non pas dans une sagesse du langage

Vverbe

afin que la croix du Christ ne fût pas annulée.

17 ...

18  En effet, le logos

Vverbe de la croix

est folie Vassurément pour ceux qui se perdent

mais pour ceux qui se sauvent, pour

Vc'est-à-dire nous, il est puissance de Dieu.

18 ...

19 Il est écrit en effet :

« – Je perdrai la sagesse des sages

et l'intelligence des intelligents je la rejetterai. »

19 ...

20 Où est le sage ?

Où est le scribe ?

Où est le scrutateur de ce siècle ?

Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde

Byz V TRde ce monde ?

20 ...

21 En effet, puisque dans la sagesse de Dieu, le monde n'a pas, par la sagesse, connu Dieu

Dieu s'est plu, par la folie de la prédication, à sauver ceux qui croient

21 ...

22 parce que et les Juifs demandent des signes

et les Grecs cherchent la sagesse

22 ...

23 tandis que nous, nous prêchons un Christ crucifié 

scandale pour les Juifs,

et pour les païens folie ;

23 ...

24 mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs :

Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu !

24 ...

25 puisque ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes

et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.

25 ...

26 Considérez en effet votre appel, frères :

il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair

pas beaucoup de puissants

pas beaucoup de bien-nés.

26 ...

27 Mais les choses folles du monde, Dieu les a choisies

pour confondre les sages

et les choses faibles du monde, Dieu les a choisies pour confondre les forts.

27 ...

28 Dieu a choisi les choses viles du monde, les choses méprisables, les choses qui ne sont pas,

afin  d'abolir

Vde détruire les choses qui sont :

29 pour que nulle chair ne se glorifie à la face de Dieu.

V TRsous son regard.

29 ...

30 Or c’est par lui que vous êtes, vous, dans le Christ Jésus

qui est devenu sagesse pour nous de par Dieu

Vnous a été donné par Dieu comme sagesse,

tant

Vet justice que

Vet sanctification et rédemption

30 ...

31 afin que selon qu'il est écrit :

« – Celui qui se glorifie, qu'il se  glorifie dans le Seigneur. »

31 ...

2,1 Et moi, quand je suis venu vers vous, frères

je suis venu non pas avec une supériorité de

Vla sublimité du  parole

Vlangage ou de sagesse

Vde la sagesse

vous annoncer le mystère

Byz V TRtémoignage de Dieu

Vdu Christ

...

2,2 car je n’ai pas jugé bon de savoir parmi vous autre chose

que Jésus-Christ

et celui-ci crucifié.

...

2,3 Et moi, c’est dans la faiblesse, dans la crainte et avec un grand tremblement que j'ai été auprès de vous

...

2,4 et ma parole

Vmon langage et ma prédication ne consistaient pas en paroles persuasives de sagesse Byz TRhumaine

mais dans une démonstration d’Esprit et de puissance

...

2,5 afin que votre foi soit fondée non sur une sagesse d'hommes

mais sur la puissance de Dieu.

...

2,6 De sagesse, nous en parlons bien parmi les parfaits 

mais non d'une sagesse de ce monde

ni celle des princes de ce monde qui vont être réduits à rien

Vsont détruits

...

2,7 mais nous parlons d'une sagesse de Dieu dans le mystère, sagesse qui a été cachée

que Dieu , dès avant les siècles, a d'avance déstinée pour notre gloire

Va prédestinée pendant les siècles pour notre gloire

...

2,8 qu'aucun des princes de ce monde n’a connue

 car s’ils l’avaient connue

ils n’auraient pas

Vjamais ils n’auraient crucifié le Seigneur de la gloire.

...

2,9 Mais comme il est écrit :

« – Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, et qui n'est pas monté dans le cœur de l’homme

ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. »

...

2,10 C’est aussi ce que Dieu nous a révélé par l'Esprit

Byz V TRson Esprit

car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 

10 ...

2,11 Qui en effet parmi les hommes sait les choses de l’homme

sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?

De même aussi personne ne connaît

Byz TRsait les choses de Dieu

sinon l’Esprit de Dieu.

11 ...

2,12 Or nous n'avons pas reçu, nous, l’esprit du monde

mais l’Esprit qui est de Dieu

afin de connaître les choses qui nous ont été gracieusement données

Vqui nous ont été données par Dieu.

12 ...

2,13 Et nous en parlons

non avec des paroles savantes de la sagesse humaine

mais avec [des paroles] enseignées par

Vl'enseignement de l’EspritByz TR Saint,

en comparant les réalités spirituelles aux réalités spirituelles.

13 ...

Réception

Arts visuels

2,1–16 non sur une sagesse d'hommes mais sur la puissance de Dieu Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature  À la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche, Rubens réalisa entre 1625 et 1627 un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie. La richesse de la composition baroque, les mouvements et contrastes de lumière mettent en scène de manière allégorique le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature. 

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→, Col 2,2

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines. 

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).