Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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6 De sagesse, nous en parlons bien parmi les parfaits
mais non d'une sagesse de ce monde
ni celle des princes de ce monde qui vont être réduits à rien
Vsont détruits
6 ...
7 mais nous parlons d'une sagesse de Dieu dans le mystère, sagesse qui a été cachée
que Dieu , dès avant les siècles, a d'avance déstinée pour notre gloire
Va prédestinée pendant les siècles pour notre gloire
7 ...
8 qu'aucun des princes de ce monde n’a connue
car s’ils l’avaient connue
ils n’auraient pas
Vjamais ils n’auraient crucifié le Seigneur de la gloire.
8 ...
9 Mais comme il est écrit :
« – Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, et qui n'est pas monté dans le cœur de l’homme
ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. »
9 ...
10 C’est aussi ce que Dieu nous a révélé par l'Esprit
Byz V TRson Esprit
car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
10 ...
11 Qui en effet parmi les hommes sait les choses de l’homme
sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?
De même aussi personne ne connaît
Byz TRsait les choses de Dieu
sinon l’Esprit de Dieu.
11 ...
12 Or nous n'avons pas reçu, nous, l’esprit du monde
mais l’Esprit qui est de Dieu
afin de connaître les choses qui nous ont été gracieusement données
Vqui nous ont été données par Dieu.
12 ...
13 Et nous en parlons
non avec des paroles savantes de la sagesse humaine
mais avec [des paroles] enseignées par
Vl'enseignement de l’EspritByz TR Saint,
en comparant les réalités spirituelles aux réalités spirituelles.
13 ...
14 Mais l’homme psychique
Vanimal n'accueille pas
Vne perçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ;
car elles sont une folie pour lui
et il ne peut les connaître
Vcomprendre parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
14 ...
15 Mais l’homme spirituel juge de tout
et lui-même n'est jugé par personne.
15 ...
16 Car qui a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir lui faire la leçon ?
Mais nous avons, nous, la pensée du Christ.
16 ...
1–16 non sur une sagesse d'hommes mais sur la puissance de Dieu Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature À la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche, réalisa entre 1625 et 1627 un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie. La richesse de la composition baroque, les mouvements et contrastes de lumière mettent en scène de manière allégorique le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature.
Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.
À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).