Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Tout homme qui croit que Jésus est le Christ est né de Dieu
et tout homme qui aime celui qui l’a engendré
aime aussi celui qui est né de lui.
2 À ceci nous connaissons que nous aimons les enfants
Vceux qui sont nés de Dieu :
chaque fois que
Vlorsque nous aimons Dieu et observons ses commandements ;
3 telle est, en effet, la charité de Dieu :
que nous gardions ses commandements
et ses commandements ne sont pas pénibles
4 puisque tout ce qui est né de Dieu vainct le monde
et que la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi !
5 Qui est celui qui est vainqueur du monde
sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
6 C’est lui qui est venu par l’eau et par le sang : Jésus-Christ,
(non avec l’eau seulement mais avec l’eau et avec le sang)
et c'est l’Esprit qui rend témoignage parce que l’Esprit
Vque Jésus-Christ est la vérité
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage :
TR dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint; et ces trois sont un.
7 Et l'Esprit rend témoignage, car cet Esprit est la vérité.
8 l’Esprit, l’eau et le sang
et ces trois sont Byz Nesen un.
8 Et il y en a trois qui rendent témoignage TRsur la terre : l’Esprit, l’eau et le sang ;
et ces trois sont en un.
9 Si nous recevons le témoignage des hommes
le témoignage de Dieu est plus grand
et c’est bien là le témoignage de Dieu V Squi est plus grand :
qui a rendu témoignage à son
Vil a témoigné de son propre Fils.
10 Qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même,
qui ne croit pas Dieu
Vau Fils en fait un menteur
puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu
Vdéposé au sujet de son Fils.
11 Et tel est ce témoignage : c'est une vie éternelle que Dieu nous a donnée
et cette vie, c'est en son Fils qu'elle se trouve ;
12 qui a le Fils a la vie
qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie !
13 Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle
Byz TRque vous avez la vie éternelle et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
14 Et nous avons auprès de Dieu cette pleine confiance
Vtelle est la confiance que nous avons auprès de lui
que, si nous demandons quelque chose
Vquoi que nous puissions demander selon sa volonté, il nous écoute,
15 et Byz S TR Nessi nous savons qu’il nous écoute, quelque chose
Vquoi que nous lui demandions,
nous savons que nous obtenons ce que nous avons demandé
Vréponses aux demandes que nous lui avons faites.
16 Si quelqu’un voit son frère commettre
VQui sait que son frère pèche d'un péché qui ne va pas à la mort
qu’il prie
Vdemande et il lui donnera la vie (à Byz S TR Nestous ceux dont ce péché ne va pas à la mort ;
il y a tel
Vbien un péché qui va à la mort : ce n’est pas pour celui-là que je dis de réclamer ;
17 toute iniquité est un péché mais il y a un péché qui ne va pas à la mort).
18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas
mais celui qui est né de
Vl'engendrement par Dieu se garde lui-même
Vle conserve
et le malin ne le touche pas ;
19 nous savons que nous sommes de Dieu
mais que le monde tout entier est plongé dans le mal ;
Vabandonné au malin ;
20 et nous savons que le Fils de Dieu est venu,
qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître
Vune faculté pour que nous connaissions le véritable Dieu
et nous sommes
Vque nous soyons dans le Véritable, étant en son Fils Jésus-Christ :
Vvéritable Fils :
c’est lui le véritable Dieu et la vie éternelle.
20 ...
21 Petits-enfants, gardez-vous des idoles.
∅
Byz TRAmen !
VICI FINIT L'ÉPÎTRE DE JEAN · I ·
5–12 l'Esprit, l'eau et le sang Grünewald lu par Huysmans
Chef-d'œuvre du gothique tardif, le retable d'Issenheim ornait le maître-autel de l'église de la préceptorie dans le couvent des Antonins à Issenheim.
En configuration fermée, le panneau central du retable représente une crucifixion à l'intensité dramatique toute particulière.
Au pied de la croix à gauche, Marie soutenue par Jean, et Marie-Madeleine déplorent la mort du Christ.
À droite, Jean-Baptiste tient d'une main le livre ouvert des Ecritures et désigne le Christ de l'autre ; à ses pieds, le sang d'un agneau portant une croix entre ses pattes jaillit dans un calice. La présence de Jean-Baptiste rappelle le baptême du Christ (et ainsi l' « esprit » et l'« eau » mentionnés par Jean dans son épître) ; elle signale également l'accomplissement de la parole prophétique qui s'opère dans la Passion, la dépassant par là-même et renvoyant déjà à la résurrection, puisque Jean-Baptiste est mort au moment de la crucifixion du Christ.