La Bible en ses Traditions

1 Pierre 5,10–11

Byz V TR Nes
S

10 Quant au Dieu de toute grâce

qui vous

V TRnous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Byz V TRJésus,

après que vous aurez

Vnous aurons quelque peu souffert, lui-même [vous] restaurera,

Byz TRvous restaurera,

Vparachèvera, affermira, rendra solides, fortifiera :

Vconsolidera :

10 ...

11 à lui la gloire et la puissance

V Nesla puissance pour les siècles Byz V TRdes siècles ! Amen.

11 ...

Contexte

Repères historiques et géographiques

1,1–5,14 À qui 1 Pierre s'adresse-t-elle ? 

Les Églises destinataires de la 1re épître de Pierre, (numérique, Jérusalem : 2022)

M.R. Fournier © BEST AISBL, 1P 1-5

Toponymie

Asie, Bithynie, Pont, Cappadoce, Galatie, Troas, Pergame, Thyatire, Sardes Smyrne, Éphèse, Magnésie, Milet, Philadelphie, Hiérapolis, Laodicée, Colosses, Perge, Attalie, Myre, Patara, Lystres, Iconium, Antioche de Pisidie, Derbé, Tarse, Séleucie, Antioche.

Réception

Arts visuels

5–14 soyez soumis Ô obéissance !

Fresque du 14e s.

Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par Giotto mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. Il s'agit ici de l'obéissance, à laquelle Pierre exhorte les fidèles à l'égard des presbytres (c'est-à-dire les anciens et responsables de communauté dans les premières communautés chrétiennes). 

Giotto di Bondone (1267-1337), Allégorie de l'Obéissance (fresque, ca. 1320), transept occidental, croisée du transept, calotte sud de la voûte

église inférieure Saint-François, Assise (Italie) © Domaine Public→

La scène se situe dans la scène capitulaire d'un cloître où la Prudence aux deux visages et l'Humilité encadrent l'Obéissance. Cette dernière, un doigt sur la bouche, ordonne le silence tout en plaçant un joug sur les épaules d'un jeune franciscain qui s'agenouille devant elle. À gauche, deux postulants se tiennent sous la Prudence : son double visage signifie qu'elle gouverne passé et avenir, tandis que l'astrolabe qu'elle porte symbolise la connaissance plus étendue que sa vertu lui confère. À droite, un centaure cornu qui symbolise la vanité se voit refuser l'entrée des lieux. Saint François, encadré par deux anges agenouillés à ses pieds, surplombe la scène ; il incarne un modèle d'accomplissement de la vie chrétienne que les jeunes postulants doivent s'efforcer d'imiter par l'obéissance à la règle franciscaine. Au sommet de la croisée, les mains du Père des Cieux semblent avoir imposé au Poverello le joug qu'il porte comme ses frères : l'obéissance à la volonté divine est la raison d'être de toute règle et de toute obéissance humaine.