La Bible en ses Traditions

2 Corinthiens 10,1–17

Byz V TR Nes
S

Or moi-même, Paul, en personne, je vous exhorte

Vsupplie 

par la douceur

Vmansuétude et la modération

Vmodestie du Christ,

moi qui, si humble face à face avec

Ven face de vous

mais absent, m'enhardis envers

Vsuis plein de confiance avec vous.

...

Je vous prie que, quand je serai présent, je n'aie pas à m'enhardir avec la 

Vme montrer audacieux par cette  confiance qui passe pour de l'audace, à l'égard de certains

qui nous considèrent comme si nous marchions selon la chair.

...

Car même en machant dans la chair

nous ne combattons pas selon la chair.

...

Car les armes de notre combat ne sont pas charnelles mais puissantes pour

Vpuissance de Dieu

pour la destruction des forteresses.

Vremparts.

VNous détruisons les raisonnements,

...

Byz TR NesNous détruisons les raisonnements et toute hauteur qui se dresse contre la connaissance de Dieu,

et nous réduisons en captivité toute pensée

Vintelligence pour l'amener à l’obéissance au Christ.

...

Et nous sommes prêts à punir toute désobéissance

dès que sera complète votre obéissance.

...

Regardez les choses en face

Vselon l'apparence.

Si quelqu’un s'est persuadé à lui-même

Va la confiance en soi d'être au Christ

qu’il pense aussi cela en

Byz TRde lui-même :

de même qu’il est au Christ, il en est aussi au Christ

V Nesde nous.

...

Byz S TR Nes
V

En effet quand même je me glorifierais un peu trop en quelque chose de notre pouvoir

que le Seigneur Byz TRnous a donné pour votre édification et non pour votre destruction,

je n’aurai pas à en rougir ;

Car si je me glorifiais davantage de la puissance

que le Seigneur nous a donnée pour l'édification, et non pour votre destruction,

je n'aurais pas à rougir ;

Byz V TR Nes
S

afin que je n'aie pas l'air de

Vje ne passe pas pour vous terrifier par les lettres,

...

10 parce que les lettres d'une part, dit-on

Vdisent-ils, sont accablantes et fortes

mais d'autre part la présence corporelle est faible et la parole méprisable. 

10 ...

11 Que celui-là pense que tels que nous sommes en parole dans les lettres, étant absents,

nous le serons aussi quand nous serons présent.

11 ...

12 Car nous n’avons pas l'audace de nous égaler ou de nous comparer à certains Byz TR Nesde ceux qui se recommandent eux-mêmes,

mais en se

Vnous mesurant eux

Vnous-mêmes avec eux

Vnous-mêmes

et en se

Vnous comparant à eux

Vnous-mêmes ils ne sont pas intelligents.

V.

12 ...

13 Quant à nous, nous ne nous glorifierons pas outre mesure

mais selon la mesure de la règle que Dieu nous a départie comme mesure, [à savoir]

Vnous a donnée,

une mesure qui s'étend jusqu'à vous.

13 ...

14 Car nous ne nous étendons pas indûment, comme si nous n'étions pas parvenus jusqu’à vous, 

nous sommes en effet bel et bien parvenus jusqu'à vous dans l’Évangile du Christ.

14 ...

15 Nous ne nous glorifions pas outre mesure dans les labeurs des autres

mais nous avons l’espoir, votre foi augmentant, de nous agrandir de plus en plus parmi vous, selon notre règle,

15 ...

16 Vet de porter l'Évangile en des pays au-delà du vôtre,

non de nous glorifier dans la règle d'autrui, sur les terrains tout préparés déjà.

16 ...

17 Mais : « Celui qui se glorifie qu'il se glorifie dans le Seigneur. »

17 ...

Réception

Arts visuels

5–18 nous réduisons en captivité toute intelligence pour l'amener à l'obéissance au Christ Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature Ce chapitre où Paul dément se comporter selon la chair et affirme renverser « toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu » évoque cette oeuvre fameuse de Rubens, issue d'un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche.

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→Col 2,2

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine Fides Catholica, une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vielliard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).