La Bible en ses Traditions

2 Corinthiens 2,12–4,6

Byz V TR Nes
S

12 Mais étant

Vquand je fus arrivé à Troas

VTroade pour l’Évangile du Christ,

et bien qu’une porte me fût ouverte dans le Seigneur,

12 ...

13 je n’eus pas de repos dans mon esprit

de ce que je n'ai pas trouvé Titus

VTite, mon frère

mais, ayant pris congé d'eux, je suis parti pour la Macédoine.

13 ...

14 Pourtant grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher dans le Christ

VChrist Jésus

et qui manifeste par nous en tout lieu le parfum de sa connaissance.

14 ...

15 Car nous sommes pour Dieu  la bonne odeur du Christ

parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent ;

15 ...

16 aux uns, à la vérité, une odeur Nes[qui fait passer] de mort pour la mort

mais aux autres, une odeurNes [qui fait passer] de vie pour la vie.

Et pour cela qui est Vtrès capable ?

16 ...

17 Car nous ne sommes pas comme beaucoup

Byzles autres qui brocantent la parole

Vfalsifient le verbe de Dieu

mais c’est Byz TR Nescomme [il convient] avec sincérité 

mais c'est comme de la part de Dieu, que devant Dieu nous parlons en Christ.

17 ...

3,1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ?

Ou bien avons-nous

ByzÀ moins que nous ayons

TRÀ moins que nous ayons | Ou bien avons-nous besoin, comme certains, de lettres de recommandation pour vous ou de vous Byz TR[des lettres] de recommandation ?

...

3,2 Vous êtes vous-mêmes notre lettre,

écrite dans nos cœurs, connue

Vlaquelle est connue et Vest lue par tous les hommes.

...

3,3 Il est manifeste que vous êtes une lettre du Christ, remise à nos soins

Vet écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant

non sur des tables de pierre,

mais sur des tables de chair, sur les cœurs

V TRcharnelles du cœur.

...

3,4 Or une telle assurance, nous l’avons par le Christ auprès de Dieu.

...

3,5  Non que nous soyons capables par nous-mêmes de revendiquer

Vpenser quelque chose comme venant de nous-mêmes

mais notre capacité vient de Dieu,

...

3,6 qui nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle Alliance

non de la lettre, mais de l’Esprit

car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie.

...

3,7 Or

VQue si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, s'est trouvé dans la gloire

au point que les fils d’Israël ne pouvaient fixer

Vtendre leurs regards

sur le visage

Vface de Moïse à cause de la gloire de son visage, laquelle allait s'abolissant

Vest abolie,

...

3,8 combien le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux ?

...

3,9 Car si le

Nes| le | au | ministère de la condamnation Vest une gloire

combien plus le ministère de la justice abonde-t-il en gloire !

...

3,10 Car à cet égard, ce qui a été glorifié

Vbrillé n'a pas été glorifié

en raison de cette gloire suréminente.

10 ...

3,11 Si en effet ce qui est aboli [a passé]

Vest par la gloire,

combien plus ce qui demeure Vest dans la gloire.

11 ...

3,12 Ayant donc une telle espérance

nous usons de beaucoup d'assurance,

12 ...

3,13 et non comme Moïse, qui mettait un voile sur sa face

pour que les fils d’Israël ne fixent

Vtendent pas leurs regards sur la fin de

Vsa face ce qui allait s'abolissant

Vest aboli.

13 ...

3,14 Mais leurs pensées se sont endurcies

Vémoussées.

Car jusqu'à ce jour, ce même voile demeure lors de la lecture de l’Ancien Testament 

sans être dévoilé (parce que c’est dans le Christ qu’il est aboli).

14 ...

3,15 Mais jusqu'à aujourd’hui

Và ce jour, chaque fois qu'

Byz V TRlorsqu'on lit Moïse

un voile est posé sur leurs cœurs.

15 ...

3,16 Mais chaque fois qu'

Vlorsqu'il se tourne

Vsera tourné vers le Seigneur

VDieu, le voile est

Vsera enlevé.

16 ...

3,17 Or le Seigneur est l’Esprit

et là où est l’Esprit du Seigneur

Byz V TR est la liberté.

17 ...

3,18 Quant à nous tous, le visage découvert, contemplant comme dans un miroir la gloire du Seigneur

nous sommes transformés en la même image, de gloire

Vclarté en gloire

Vclarté

comme par le Seigneur [qui est] Esprit

Vl'Esprit du Seigneur.

18 ...

4,1 C’est pourquoi, ayant ce ministère

selon la miséricorde qui nous a été faite,

Vque nous avons obtenue, nous ne perdons pas courage

...

4,2 mais nous avons rejeté

Vrejetons les dissimulations de la honte

en ne marchant pas avec astuce

ni en falsifiant la parole

Vle verbe de Dieu :

au contraire, par la manifestation de la vérité en nous recommandant nous-mêmes

à toute conscience des hommes devant Dieu.

...

4,3 Or s'il est encore voilé, notre évangile

c’est pour ceux qui se perdent qu’il est voilé :

...

4,4 pour ceux, parmi les infidèles, dont le dieu de ce siècle a aveuglé les esprits

afin qu'ils ne voient plus briller

Byz V TRque ne brille pas Byz TRpour eux l'illumination de l’Évangile de la gloire du Christ

qui est l’image de Dieu.

...

4,5 Nous, en effet, ne nous prêchons pas nous-mêmes

mais Christ Jésus | Jésus Christ,

Byz TRChrist Jésus,

VJésus-Christ  Seigneur,

nous, vos esclaves à cause de

Vpar Jésus

...

4,6 puisque c'est Dieu qui a dit : « Des ténèbres resplendira la lumière »,

Byz V TRque des ténèbres resplendisse la lumière »,

qui a resplendi dans nos cœurs

pour une illumination de la science de la gloire

Vl'éclat de Dieu sur la face de | [Jésus] | Christ.

Byz TRde Jésus-Christ.

Vdu Christ Jésus.

...

Réception

Arts visuels

2,14–17 toujours triompher dans le Christ Jésus Le triomphe de la foi Saint Paul reprend ici l'image du triomphe, lors duquel un général romain victorieux entre à Rome en triomphateur ; sur sa route, on brûle des parfums. Ainsi la gloire de Dieu est-elle manifestée dans la victoire du Christ.

Cette image du triomphe à la romaine est reprise par Rubens dans un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche. 

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→, Col 2,2

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines. 

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnait en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2). 

3,11 ce qui demeure est dans la gloire La gloire du crucifié

Goudji (1941-), Le Christ aux bras ouverts (quartz rose, cristal de roche givré, onyx et porphyre, nacre, sodalite, amazonite et calcédoine, 2013), 2,5 m et 500 kg

Cathédrale Saint-Julien du Mans (France) © Domaine public→ - Photo : William Chevillon

Suspendu dans le chœur de la cathédrale du Mans, ce crucifix en métaux précieux du sculpteur et orfèvre Goudji réinvestit la tradition médiévale du Christus triomphans avec une référence byzantine. D'origine géorgienne, cet artiste réaménage depuis 1986 des églises françaises en puisant son inspiration dans les traditions artistiques chrétiennes. Les bras du crucifié ouverts deviennent en vertu de la tunique sacerdotale, de la couronne et de son corps rayonnant un signe de victoire et d'accueil universel. Le Christ est en effet l'alpha et l'oméga (Ap 22,13), comme le soulignent les deux lettres grecques de chaque côté. 

3,16 le voile sera enlevé La Synagogue et l'Église Le « voile posé sur le cœur des fils d'Israël » (2Co 3,15) se retrouve dans les yeux bandés de la femme représentant la Synagogue, tandis que l'Église, elle, a la tête haute et le regard bien clair.

Anonyme, La Synagogue (1225-1235), grès taillé polychrome, portail sud

cathédrale Notre-Dame de Strasbourg (France) © Domaine public→

Anonyme, L'Église (1225-1235), grès taillé polychrome, portail sud

cathédrale Notre-Dame de Strasbourg © Domaine public→

3,18 visage découvert, contemplant Dictée de feu Le thème de la contemplation de Dieu et du voile dont Celui-ci est nécessairement revêtu pour nous ne se limite pas à Moïse. Saint Paul l'étend à tous les chrétiens, tandis que les mystiques, à travers les siècles, explorent ce thème par leurs grâces propres, à l'exemple de sainte Hildegarde de Bingen.

La contemplation mystique de sainte Hildegarde : une connaissance sans voile 

Le Scivias (Scito Vias Domini) fut écrit vers 1151-1152 sous la dictée de sainte Hildegarde de Bingen, qui en reçut l'ordre par inspiration divine. Divisé en trois parties et assorti de 35 enluminures, il contient les visions de la sainte mystique évoquant le Salut en Jésus-Christ, l'Église ou encore les sacrements. 

Hildegarde de Bingen, Scivias (enluminure sur parchemin, ca. 1151-1152, L'inspiration de sainte Hildegarde)

Bibliothèque vaticane (Cité du Vatican) © Domaine Public→

L'Esprit Saint, sous la forme de flammes de feu, auréole sainte Hildegarde et lui inspire une vision qu'elle esquisse sur sa tablette de cire ; en face d'elle, le moine Volmar se tient prêt à écrire sous sa dictée. 

4,6 sur la face du Christ Jésus Contemplations

La Sainte Face

George Desvallières (1861-1950), Cinquième et sixième stations : Simon de Cyrène et sainte Véronique (huile sur toile marouflée, 1931), 150 x 361 cm

bas-côté gauche de la nef, église Sainte-Barbe, Wittenheim (Haut-Rhin, France) © P.Lemaitre→Lc 23,26

Au bord du chemin, un homme et une femme viennent soulager Jésus. « Le Sauveur est debout, il n’en peut plus. Alors Simon de Cyrène, homme rude et bon, apparaît, l’entraîne, lui et sa Croix » (Bourgeois). L’artiste semble avoir prêté son propre visage à Simon de Cyrène (Ritter). Dans ce pays où il a traversé la guerre des tranchées et la perte de son fils de 17 ans, Desvallières a pris et prend encore sa part aux souffrances du Christ. Le docteur Vallon a visité l’atelier du peintre en 1931 et y a vu trois stations du futur Chemin de Croix d’Alsace dont celle-ci : « Ce fut alors seulement, que, convenablement préparé je me suis autorisé à contempler sur les ascétiques cimaises, blanchies à la chaux, les grandes toiles du Chemin de Croix de Georges [sic] Desvallières [...] Desvallières porte la Croix. Avec elle, il est tombé autant de fois que Jésus et il lui a suffi d’interroger sa propre douleur pour nous raconter (en quels termes poignants !) l’écrasement d’un homme par l’inhumain fardeau. Il a trébuché sur les pierres roulantes des chemins du Golgotha. Pendant que la charité du Cyrénéen le remplaçait, un instant, sous la Croix, il s’est étiré, comme Jésus, et la douleur de ses reins lui a arraché un sourd gémissement. Avec le Christ, il a gravi le Calvaire [...] » (Vallon). Plus loin après l’arche devant la ville de Jérusalem illuminée par un rayon de soleil, dans le prolongement, la sixième station représente alors une femme, Véronique, sous les traits de la maîtresse de maison qui accueille alors le peintre à Ruelisheim. Avec une compassion émouvante, elle essuie délicatement le visage de Jésus, « sa sueur et son sang. Pour trouver une foi de la qualité de celle-ci, il faudrait remonter le cours des âges, s’enfoncer, à tâtons, dans la nuit médiévale » (Rinuy).

George Desvallières (1861-1950), Sixième station : Une pieuse femme essuie la face de Jésus (huile sur toile marouflée, 1935), 125 x 249 cm

église du Saint-Esprit, Paris 12e arrdt. (France) © P.Lemaitre→

Le visage du Christ de douleur s’imprime lumineux, sur le voile de Véronique qui s’est avancée à travers les lances ennemies menaçantes sur le fond noir du ciel. La femme, qui vient d’accomplir son geste bienveillant, ferme les yeux devant la vision du supplice et renverse son visage en arrière. Cette grande scène rectangulaire invite le fidèle au recueillement et au courage : comme Véronique, il doit braver les dangers. Cette station se trouve « sous les fresques de Marguerite Hanin et de Melle Roisin qui célèbrent, à travers la figure de saint Bernard ou le Concordat de Worms, “ l’Église [qui] étend ses bienfaits à toute l’Europe ” » (idem).

George Desvallières (1861-1950), La Sainte Face, « Il Santo Volto » (huile sur toile, 1925), 230 x 274 x 7,5 cm (avec le cadre) 195 x 77 cm

Collezione d’Arte Religiosa Moderna, Musées du Vatican (Cité du Vatican) © Succession Desvallières→

Voilà un triptyque réalisé pour l’église du Village français à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, à Paris. Desvallières veut impressionner, déclencher l’émotion, ébranler la sensibilité du passant indifférent à la religion comme du croyant convaincu. Il offre au public, dans des couleurs fauves, éclatantes et lumineuses, cette Sainte Face qui invite à la méditation sur la souffrance, le don de la vie, l’amour. Le secrétaire des Ateliers d’art sacré décrit ainsi les réactions que suscita l’œuvre lors de cette exposition : « D’un choc, nous sommes en plein avec le Christ dans toute sa souffrance. Ce n’est pas une Face langoureuse, attristée par une névralgie, comme en aiment beaucoup d’âmes timorées ; c’est une Face qu’on pourrait trouver hideuse si elle ne conservait une majesté infinie et un reflet de sa divinité. Elle est recouverte des plaies reçues au cours de sa Passion : le nez est brisé, aplati, les paupières tuméfiées. […] Ne lisons-nous pas dans la messe du Sacré-Cœur : “Moi, je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et l’abjection du peuple” ? Et nous sommes tentés, en écoutant les réflexions de beaucoup de visiteurs, de continuer : “Tous ceux qui m’ont vu m’ont tourné en dérision ; ils ont chuchoté et branlé la tête.” Mais combien de chrétiens ne sont pas gênés quand on leur rappelle fortement les souffrances du Christ ? Néanmoins, M. Desvallières n’a pas hésité : il nous fait communier à ces souffrances pour nous unir au Divin cœur. » (Lecoutey) Maurice Brillant remarque cette Sainte Face « très montée de tons, émouvante et lyrique » (25 octobre 1925). Robert Vallery-Radot parle du talent de l’artiste à dévoiler dans ses œuvres les sentiments des êtres et tout spécialement ceux du Christ souffrant : « Il faut remonter à Rembrandt pour rencontrer un peintre ayant su exprimer, sur la figure du Christ, une telle majesté dans l’abandon, une telle force dans la tristesse. »

[...] La composition magistrale de Desvallières met en scène la Face douloureuse du Christ lors de sa Passion. Au centre du triptyque, vénéré par deux hommes en prière, de part et d’autre d’un vase fleuri, le visage de Jésus souffrant domine, miraculeusement imprimé sur une large draperie tenue par deux grands « anges adorateurs, orangés et violets » (Garreau). Le mouvement qu’ils suscitent, dans la partie gauche et droite du triptyque, tant dans les drapés que dans la façon dynamique dont ils saisissent le suaire, entraînés par une envolée de petits angelots vers le ciel, contraste avec la partie centrale, traitée de façon hiératique. Tout en participant à ce mouvement d’ascension, ils sont plongés tous les deux dans une adoration sereine et présentent au monde leur trésor : la figure du Seigneur, le Fils de Dieu, qui donne sa vie pour l’humanité.

[...] Laissons M. Lecoutey conclure, qui écrivait, au premier jour : « La chaude harmonie jaune et rouge de l’ensemble de cette décoration place l’âme dans une atmosphère ardente pour que sa méditation, que se sont efforcés d’inspirer ceux qui ont travaillé à cette oeuvre, puisse se changer en prière ; pour que cette âme enfin s’enflamme d’amour pour Celui qui a dit, au témoignage de saint Jean : “Je suis venu jeter le feu sur la terre et que veux-je sinon qu’il s’allume ?” » (Cf. P. J.-M. Nicolas).

George Desvallières (1861-1950), Sainte Véronique et le Christ (pastel, ca. 1930), 64 x 72 cm

Collection particulière (France) © Succession Desvallières→

L'artiste cadre les deux visages de Véronique et de Jésus de la sixième station du Chemin de Croix de Wittenheim. C'est la même composition que dans l’église d’Alsace mais ici la Sainte Face du Christ est tuméfiée par les coups. Terminé en mars 1930 pour l’exposition à la galerie Druet, le pastel est également présenté au Salon des Tuileries en juin. C’est un tableau à part entière, où le peintre a voulu mettre en évidence la compassion de la sainte femme pour la souffrance de son Seigneur. L’œuvre devant laquelle le peintre s’est fait photographier a fait le tour de plusieurs expositions françaises et européennes au cours des années trente.

  • « […] M. Georges [sic] Desvallières résume avec son éloquence ordinaire, si pressante et si pathétique, l’accord du réalisme et de la spiritualité dans une sainte Véronique essuyant la face du Christ où l’admirable artiste retrouve l’émouvante simplicité des grands Primitifs, cette tendresse éperdue, cet amour aigu qu’expriment les crucifiés du XVème siècle. » (Janneau)