Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Connaissant donc la crainte du Seigneur
nous tâchons de persuader les hommes
mais nous sommes à découvert devant Dieu,
et j’espère aussi que nous sommes à découvert dans vos consciences.
11 ...
12 Car nous
V NesNous ne nous recommandons pas Byz TR Nesnous-mêmes une fois encore auprès de vous
mais nous vous donnons une occasion de vous glorifier à notre sujet
afin que vous ayez quoi répondre à ceux qui se glorifient dans l'apparence et non dans le cœur.
12 ...
13 En effet si nous avons été hors de nous
Vsommes hors de notre esprit c’est pour Dieu
si nous sommes raisonnables
Vou si nous sommes sobres c’est pour vous.
13 ...
14 Oui, la charité du Christ nous étreint
considérant que si un seul est mort pour tous
par conséquent tous sont morts.
14 ...
15 Et il est mort pour tous
afin que
Vafin qu'aussi ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes
mais pour celui qui, pour eux, est mort et ressuscité.
15 ...
16 Ainsi donc, désormais nous ne connaissons personne selon la chair
Byz TRmais même si nous avons connu le Christ selon la chair
à présent cependant nous ne le connaissons plus ainsi.
16 ...
17 Ainsi donc, si quelqu'un est en Christ
c'est une nouvelle créature :
les choses anciennes sont passées,
voila qu'il s'est fait du
Byz TRque tout est devenu nouveau.
17 ...
18 Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ
et nous a donné le ministère de la réconciliation.
18 ...
19 Car Dieu était dans le Christ se réconciliant le monde
ne tenant pas compte de leurs fautes
et mettant
Vil a mis en nous la parole de la réconciliation.
19 ...
20 Pour le Christ, donc, nous sommes ambassadeurs, Dieu exhortant par nous.
Pour le Christ, nous vous supplions : réconciliez-vous avec Dieu.
20 ...
21 Lui qui ne connaissait pas le péché, pour nous il l’a fait péché
afin que nous devenions justice de Dieu en lui.
21 ...
21 PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ce v. est parfois proposé durant le chemin de croix, comme pour donner le sens de l'ignominie que Jésus dut subir en sa passion.
Jésus tombe pour la deuxième fois : là il traverse un pèlerinage, il traverse la fête des Rameaux, la fête des palmes, avec ces grandes perches et ces fleurs. Et dans cette fête des Rameaux, le Christ est voilé de noir. Cette fête qui rappelle la joie et l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, est la préfiguration de la Passion. Mais lorsque le Christ passe dans la réalité de nos vies, on peut s’en détourner. Ce n’est pas forcément être dans le mal ou dans le bien ; mais c’est une réalité, on peut s’en détourner. Regardez ce couple : ils n’en peuvent plus de regarder, et c’est compréhensible. Et cet enfant qui prie et qui ferme les yeux, cette femme à la croisée des branches de la croix, qui ferme les yeux aussi. Cette vieille femme qui porte un linge et une sorte de cruche ; une autre femme qui porte un sac avec des branches qui bourgeonnent ; et ceux qui regardent, qui évitent de voir et qui recherchent un passage… Mais il y a quelqu’un qui a peut-être compris ce qui se passe : entre les vieilles femmes, la femme avec son cabas, la jeune fille, il y a le chien. Le chien est bien sûr le signe de la fidélité, il est de ce dialogue miséricordieux, avec son seul regard. Le Christ est tombé mais il combat encore, il est encore en vie, alors que nous, nous l’avons déjà enterré et couvert de violettes. Seul le chien regarde vraiment, seul il semble comprendre que Dieu est vivant ! (J.-M. N.)