Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Notre bouche s'est ouverte pour vous, Vô Corinthiens
notre cœur s’est dilaté.
11 ...
12 Ce n'est pas en nous que vous êtes à l'étroit,
mais c'est dans vos propres entrailles que vous êtes à l'étroit.
12 ...
13 Mais, [nous rendant]
Vnous rendant le même don
(je vous parle comme à mes enfants
Vfils)
dilatez-vous, vous aussi.
13 ...
7–18 les armes de la justice La constance dans les tribulations, fruit du combat spirituel
Selon la Légende Dorée de
(13e s.), au 4e s., saint Georges aurait délivré la ville libyenne de Silène d'un effrayant dragon. Ce dernier réclamait chaque jour un tribut de deux brebis. Lorsque les brebis vinrent à manquer, on offrit à la bête un animal et un jeune homme ou une jeune fille tiré au sort.Revêtu d'une armure rappelant les « armes de la justice », saint Georges monte un cheval blanc cabré. Ce mouvement s'oppose à celui du dragon qui, gueule béante et sanguinolente, fléchit sous l'assaut du saint. La lance se situe dans le prolongement de l'œil d'une tempête, en haut à droite de la composition, suggérant une intervention divine.
Saint Georges vient sauver la princesse de Silène, désignée par le sort. Celle-ci ne semble pas craindre le monstre. La Légende dorée raconte qu'usant de sa ceinture comme d'une laisse elle conduit par la suite le dragon rendu inoffensif dans la ville. Georges promet de le tuer à condition que les habitants de Silène se convertissent au christianisme.
Les deux personnages, au visage lumineux et paisible, tiennent en respect le dragon : l'une par la laisse, l'autre par la lance, incarnant ainsi deux voies de la victoire du bien sur le mal, fruit du combat spirituel.