La Bible en ses Traditions

Actes des Apôtres 2,37–41

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37 Or en entendant cela

VAprès avoir entendu cela ils furent transpercés en leur cœur

et ils dirent à Pierre et au reste des apôtres :

— Que ferons-nous, frères ?

37 ...

38 Et Pierre, à eux :

— Repentez-vous,

V— Faites pénitence, dit-il

et que soit baptisé chacun de vous au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés

et vous recevrez le don du Saint-Esprit

38 ...

39 car pour vous est la promesse, et pour vos fils et pour tous ceux qui sont au loin

autant qu’en aura appelé le Seigneur notre Dieu

Vque le Seigneur notre Dieu appellera.

39 ...

40 Et par d'autres paroles plus nombreuses il donna son témoignage

et il les exhortait en disant :

— Sauvez-vous de cette génération dépravée !

40 ...

41 Ceux donc qui avaient reçu sa parole furent baptisés 

et ce jour-là furent adjointes environ trois mille âmes.

41 ...

Réception

Arts visuels

38 ; 20,21 faites pénitence Contemplation

La conversion comme retournement

Anonyme, L'acrobate (sculpture en ronde-bosse sur marbre de Paros, ca. 1170-1185), 40 x 65 cm, chapiteau

cloître de l'abbaye-cathédrale de Monreale, Sicile (Italie) © Jean Paul Barreaud & Gabriele Gismondi→, Mt 3,2 ; 4,17 ; Mc 1,15 ; Ac 2,38 ; 20,21

L’acrobate est, étymologiquement, celui qui « marche vers le ciel ». Il est tendu entre deux colonnes, entre deux mondes ; mystère de nos déchirements intérieurs qui deviennent tentations et entraînent la chute. Ce corps transcrit la démarche qui s’accomplit en lui : il opère une conversion, un retournement, il cherche « l’équilibre » en Celui qui est l’unique colonne. Se retourner, c’est se retrouver en Christ, lui qui nous relève. Cet acrobate dit ce chemin vers le ciel qui ne peut s’ouvrir que par la prière, Lumière intérieure qui passe par notre corps, signe de la Présence divine. (Cf. P. J.-M. Nicolas)