La Bible en ses Traditions

Actes des Apôtres 20,17–23

Byz V TR Nes D
S

17 Or de Milet ayant envoyé à Ephèse

VÉphèse

il appela les anciens de l'église.

17 ...

18 Lorsqu’ils furent arrivés près de lui

VLorsqu’ils furent arrivés près de lui et qu'ils furent ensemble il leur dit :

— Vous, vous savez comment depuis le premier jour où je suis entré en Asie

je me suis comporté avec vous en tout temps

18 ...

19 servant le Seigneur en toute humilité et avec larmes

tandis que des épreuves m'arrivaient du fait des

Vtentations m'ont été infligées par les embûches des Juifs

19 ...

20 comment je n’ai rien négligé de ce qui était avantageux

pour vous annoncer et de vous enseigner publiquement et dans les maisons

20 ...

21 attestant aux Juifs et aux Grecs

VGentils la pénitence envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus.

VJésus-Christ.

21 ...

22 Et maintenant voici que moi, contraint

Vlié par l'esprit

Vl'Esprit je vais à Jérusalem

en ignorant ce qui m’y arrivera

22 ...

23 si ce n’est que dans toutes les cités l’Esprit-Saint affirme en me disant

que des chaînes et des tribulations m’attendent.

23 ...

Réception

Arts visuels

2,38 ; 20,21 faites pénitence Contemplation

La conversion comme retournement

Anonyme, L'acrobate (sculpture en ronde-bosse sur marbre de Paros, ca. 1170-1185), 40 x 65 cm, chapiteau

cloître de l'abbaye-cathédrale de Monreale, Sicile (Italie) © Jean Paul Barreaud & Gabriele Gismondi→, Mt 3,2 ; 4,17 ; Mc 1,15 ; Ac 2,38 ; 20,21

L’acrobate est, étymologiquement, celui qui « marche vers le ciel ». Il est tendu entre deux colonnes, entre deux mondes ; mystère de nos déchirements intérieurs qui deviennent tentations et entraînent la chute. Ce corps transcrit la démarche qui s’accomplit en lui : il opère une conversion, un retournement, il cherche « l’équilibre » en Celui qui est l’unique colonne. Se retourner, c’est se retrouver en Christ, lui qui nous relève. Cet acrobate dit ce chemin vers le ciel qui ne peut s’ouvrir que par la prière, Lumière intérieure qui passe par notre corps, signe de la Présence divine. (Cf. P. J.-M. Nicolas)