La Bible en ses Traditions

Apocalypse 16,18–21

Byz V S TR Nes

18 Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres

et un grand tremblement tel que jamais depuis que l’homme est sur la terre

il n’y eut tremblement de terre aussi grand.

19 La grande cité fut divisée en trois parties

et les villes des nations s’écroulèrent

et Dieu se souvint de Babylone la grande

pour lui faire boire la coupe du vin de son ardente colère.

20 Toutes les îles s’enfuirent

et l’on ne retrouva plus de montagnes.

21 Et des grêlons énormes de près d'un talent tombèrent du ciel sur les hommes

et les hommes blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle

parce que ce fléau était très grand.

Réception

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).

Arts visuels

1–21 répandez les sept coupes La coupe est pleine

Enluminure du 15e s. 

Anonyme, Apocalipsis in dietsche (enluminure sur parchemin, 1401-1500), 84 x 24 cm, manuscrit, département des Manuscrits. Néerlandais 3, folio 17r

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Les morts sont partout, de la rivière jusqu'aux décombres des villes, en passant par les crevasses des montagnes. L'artiste pousse le soin du détail jusqu'à représenter ceux qui se « mord[ent] la langue de douleur » (Ap 16,10), dans ce groupe d'hommes au-dessus des eaux du premier plan.