La Bible en ses Traditions

Apocalypse 17,8

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V

La bête que tu as vue était et n’est plus

elle doit remonter de l’abîme puis s’en aller à la perdition.

Et les habitants de la terre seront étonnés

eux dont le nom n’est pas écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie

en voyant la bête parce qu’elle était, qu’elle n’est plus et qu’elle reparaîtra.

La bête que tu as vue était et n’est plus

elle doit remonter de l’abîme puis s’en aller à la perdition.

Et les habitants de la terre seront étonnés

eux dont le nom n’est pas écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie

en voyant la bête parce qu’elle était et qu’elle n’est plus.

Réception

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).

Arts visuels

1–18 la grande prostituée Regardez-moi

Enluminure du 8e s. 

Beatus de Liébana (ca. 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse (ca. 784), manuscrit, Latin 8878, folio 52v

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine public→

L'inversion mariale caractérise ici la « grande prostituée », très couverte de bleu comme Marie. Seuls son voile écarlate, sa posture arrogante qui sied mal à l'intériorité de la Vierge et surtout son regard mauvais (sans oublier sa monture grimaçante) renseignent son identité infernale.

Enluminure du 15e s. 

Anonyme, Apocalipsis in dietsche (enluminure sur parchemin, 1401-1500), 84 x 24 cm, manuscrit, folio 20r, Département des Manuscrits. Néerlandais 3

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine public→

Le jeu de regards est intéressant : la « grande prostituée » est dans une attitude de défi face à Jean qui la considère, indigné et « saisi » (Ap 17,6). Le tout n'échappe pas au regard du Christ au ciel, qui demeure impassible.