Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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8 La bête que tu as vue était et n’est plus
elle doit remonter de l’abîme puis s’en aller à la perdition.
Et les habitants de la terre seront étonnés
eux dont le nom n’est pas écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie
en voyant la bête parce qu’elle était, qu’elle n’est plus et qu’elle reparaîtra.
8 La bête que tu as vue était et n’est plus
elle doit remonter de l’abîme puis s’en aller à la perdition.
Et les habitants de la terre seront étonnés
eux dont le nom n’est pas écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie
en voyant la bête parce qu’elle était et qu’elle n’est plus.
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse
1–18 la grande prostituée Regardez-moi
L'inversion mariale caractérise ici la « grande prostituée », très couverte de bleu comme Marie. Seuls son voile écarlate, sa posture arrogante qui sied mal à l'intériorité de la Vierge et surtout son regard mauvais (sans oublier sa monture grimaçante) renseignent son identité infernale.
Le jeu de regards est intéressant : la « grande prostituée » est dans une attitude de défi face à Jean qui la considère, indigné et « saisi » (Ap 17,6). Le tout n'échappe pas au regard du Christ au ciel, qui demeure impassible.