Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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27 Or, les prêtres tirent profit d'eux en vendant leurs offrandes
et de même leurs femmes, qui en salent certaines, ne partagent ni avec le pauvre, ni avec l'infirme ;
leurs offrandes sont touchées par la [femme] assise à part et la [femme] enceinte.
27 Leurs offrandes, leurs propres prêtres les vendent et en tirent profit ;
de même leurs femmes, qui en prennent aussi, ne partagent rien ni avec l'infirme, ni avec le pauvre.
27 ...
28 Sachant donc par cela que ce ne sont pas des dieux, ne les craignez pas.
28 Leurs sacrifices, les femmes enceintes et celles qui ont leurs menstrues y touchent.
Sachant donc par cela que ce ne sont pas des dieux, ne les craignez pas.
28 ...
29 D'où vient, en effet, qu'ils seraient
Vsont appelés « dieux » ?
Du fait que des femmes posent des offrandes devant ces dieux d’argent, d’or et de bois ?
29 ...
30 Que dans leurs maisons les prêtres se tiennent sur leurs sièges
avec tuniques déchirées, têtes et barbes rasées
eux dont les têtes sont nues ?
30 ...
31 Ils rugissent en criant face à leurs dieux, comme Gcertains pendant le festin d'un mort.
31 ...
32 Après leur avoir enlevé leur vêtement
les prêtres habillent leurs femmes et leurs enfants.
32 Leurs prêtres leur enlèvent leur vêtement
et habillent leurs femmes et leurs enfants.
32 ...
33 Qu’ils souffrent un
Vquelque mal de la part de quelqu'un ou un
Vquelque bien, ils ne pourront le rendre ;
ils ne peuvent ni établir un roi ni le renverser.
33 ...
34 De même, ils ne peuvent donner ni richesse, ni monnaie de cuivre ;
Vni donner des richesses, ni rendre le mal ;
si quelqu’un qui leur a
Vleur a fait un vœuV et ne s’en acquitte pas
Vest pas acquitté, ils ne le réclameront Vmême pas ;
34 ...
35 ils ne libéreront
Vne libèrent aucun homme de la mort et ils n’arracheront pas un faible
Vhomme très humble à un plus puissant.
35 ...
36 Ils ne ramèneront pas un aveugle à la vue
ils ne libéreront pas un homme qui est dans
Vde la détresse.
36 ...
37 La veuve, ils n'en auront pas pitié, et ils ne feront pas de bien à l’orphelin.
37 ...
38 C'est aux pierres de la montagne que sont semblables ces choses
Vleurs dieux de bois,
V et de pierre, recouvertes d'or et recouvertes d'argent
Vd'or et d'argent
et ceux qui les servent seront couverts de honte.
38 ...
39 Comment donc croire ou dire que ce sont des dieux ?
39 ...
40 Et encore, même si les Chaldéens eux-mêmes les dédaignent
(eux qui, lorsqu'ils voient un muet incapable de parler
l'ayant amené à Bel, lui demandent de parler, comme si [Bel] était capable de sentir !)
40 Et encore, les Chaldéens eux-mêmes, quoi qu'ils ne les honorent pas
sont tels que, lorsqu'ils entendent qu'un muet ne peut parler
ils vont le présenter à Bel en lui demandant qu'il parle :
40 ...
41 même eux ne peuvent pas, alors qu'ils ont compris, les abandonner
car ils n’ont pas de sens.
41 comme s'ils pouvaient sentir, ceux qui n'ont pas le mouvement !
Or même eux, quand ils auront compris, les abandonneront
car leurs dieux eux-mêmes n'ont pas de sens.
41 ...
42 Les femmes, ceintes de cordes, s'asseoient sur les routes, brûlant du son
Vdes noyaux d'olives
42 ...
43 et quand l’une d’elles, entraînée par l'un des passants,
Vun passant, a dormi [avec lui]
elle reproche à sa voisine de n’avoir pas été jugée digne comme elle aussi
et de n’avoir pas vu rompre sa corde.
43 ...
44 Tout ce qui leur arrive est faux :
comment donc faudrait-il croire ou dire que ce sont des dieux ?
44 ...
45 C'est par des artisans et des orfèvres qu'ils ont été fabriqués :
ils ne sauraient être rien d'autre que ce que les artisans
Vprêtres veulent qu’ils soient.
45 ...
46 Et ceux qui les fabriquent
VEn outre, les orfèvres qui les font n’ont eux-mêmes pas longtemps à vivre :
comment donc les objets qu'ils ont fabriqués peuvent-ils être des dieux ?
46 ...
47 En effet,
VEt ils n'ont laissé que mensonge et opprobre à la postérité
47 ...
48 du coup, une fois survenus guerre et malheurs
les prêtres Vqui viennent après eux se demandent Gentre eux où se cacher avec ces [dieux].
48 ...
49 Comment donc n'est-il pas possible de sentir qu'ils ne sont pas des dieux
Vdevrait-on croire que ce sont des dieux
eux qui ne se libèrent ni
Vpas de la guerre
ni des
Vne s'arrachent aux malheurs ?
49 ...
50 Étant donné, en effet, qu'ils sont en bois, recouverts d'or et d’argent
on saura plus tard
Vle fait qu'ils sont faux ; pour
Vsera plus tard connu par toutes les nations et les rois V;
il sera évident
Vet il a été rendu manifeste que ce ne sont pas des dieux, mais des ouvrages de mains d’hommes
et qu’il n’y a en eux aucune œuvre de dieu.
50 ...
51 Pour qui donc n'est-il pas possible de savoir que ce ne sont pas des dieux ?
51 De là, il est donc reconnu que ce ne sont pas des dieux mais des œuvres de mains d'hommes
et qu'il n'y a aucune œuvre de Dieu en eux.
51 ...
52 Ils ne sauraient ériger
Vn'érigent pas un roi sur un pays et ne sauraient donner de la
Vdonneront pas de pluie aux hommes.
52 ...
53 Ils ne sauraient rendre d'eux-mêmes un
Vrendront pas non plus de jugement ni ne sauraient libérer une personne victime d'
Vlibéreront une région de l'injustice
parce qu’ils sont impuissants : ils sont
Vcar ils ne peuvent rien, comme des corneilles entre le ciel et la terre.
53 ...
54 Et lorsque tombera, sur la maison des dieux de bois, ou recouverts d’or ou d’argent, du feu
Vle feu aura pris sur la maison des dieux de bois, d'or et d'argent
leurs Vpropres prêtres fuiront et se sauveront
mais eux, tels des poutres au milieu, seront consumés.
54 ...
55 Et ils ne sauraient résister à un roi et à des ennemis.
55 Et ils ne résisteront pas à un roi ni à une guerre :
comment donc devrait-on penser ou admettre que ce sont des dieux ?
55 ...
56 Comment donc doit-on admettre ou penser que ce sont des dieux ?
56 Ils ne se libéreront ni des voleurs ni des bandits, les dieux de bois, de pierre, recouverts d’or et d'argent ;
ceux-là, qui sont plus forts qu'eux
56 ...
57 Ils ne sauraient échapper ni aux voleurs ni aux bandits, les dieux de bois, recouverts d’argent et recouverts d’or :
les hommes puissants en enlèveront l’or et l'argent
et s'en iront avec le vêtement qui les couvraient ;
ils ne sauraient pas non plus se porter secours à eux-mêmes.
57 leur enlèveront l’or, l'argent et le vêtement qui les couvraient, et s'en iront :
ils ne se portent même pas secours à eux-mêmes !
57 ...
58 Aussi vaut-il mieux être un roi montrant sa virilité
Vforce
ou un instrument utile dans la maison, dont aura usage
Vse glorifiera celui qui le possèdera
que ces
Vdes faux dieux
ou même
Vbien une porte dans une maison, qui garde ce qui s’y trouve
que ces
Vdes faux dieuxV.
Gou plutôt une colonne de bois dans un palais, que ces faux dieux.
58 ...
59 En effet, le soleil,
V et la lune
et les étoiles sont somptueux et, quand ils
Vtous les astres, comme ils donnent de l'éclat et sont envoyés pour servir, ils sont obéissants ;
Vdans notre intérêt, obéissent ;
59 ...
60 de même encore l’éclair, lorsqu’il paraît, est beau à voir
Vremarqué
et c'est le même vent aussi qui
Vet le vent aussi souffle Vlui-même dans chaque région ;
60 ...
61 les nuées, lorsque Dieu leur a ordonné de parcourir toute la terre
exécutent ce qui leur a été ordonné
et le feu, envoyé d’en haut pour consumer les montagnes et les forêts
fait ce qui lui a été commandé.
61 les nuées, lorsque Dieu leur a ordonné de parcourir toute la terre
exécutent ce qui leur a été ordonné ;
61 ...
62 Mais ces choses ne sont semblables ni à leurs apparences ni à leurs puissances.
62 le feu aussi, lorsqu'il est envoyé d’en haut pour consumer les montagnes et les forêts
fait ce qui lui a été commandé.
Mais ces choses, ni par les apparences, ni par les puissances, ne sont semblables à un seul d'entre eux.
62 ...
63 De là, il ne faut ni penser ni dire que ce sont des dieux
puisqu’ils ne peuvent ni rendre un jugement, ni faire du bien aux hommes.
63 ...
64 Sachant ainsi que ce ne sont pas des dieux
ne les craignez Vdonc pas
64 ...
65 car ils ne sauraient ni maudire
Vmaudiront pas les rois ni les bénir
Vne les béniront
65 ...
66 et Vmême, ils ne sauraient faire
Vfont pas voir aux nations des signes dans le ciel ;
ils ne brillent pas comme le soleil et ils n'éclairent pas comme la lune.
66 ...
67 Les bêtes valent mieux qu’eux
elles qui peuvent en fuyant vers un abri
Vfuir sous un toit et se porter secours à elles-mêmes.
67 ...
68 C'est pourquoi en aucune manière il n'est manifeste pour nous que ce sont des dieux ;
pour cette raison, ne les craignez pas
68 ...
69 car de même que dans un champ de concombres un épouvantail ne garde rien
ainsi sont leurs dieux de bois, recouverts d’or et recouverts d’argent.
V d’argent, et recouverts d’or.
69 ...
70 De la même manière aussi, c'est à un buisson
Vune aubépine dans un jardin, sur lequel
Vlaquelle tout oiseau se pose
et également à un mort jeté dans les ténèbres
que ressemblent leurs dieux de bois, recouverts d’or et recouverts d’argent.
70 ...
71 Par la pourpre aussi, et par le marbre qui pourrissent sur eux,
V, sur eux, sont rongés, vous saurez que ce ne sont pas des dieux :
à la fin, eux-mêmes seront
Vsont dévorés
et seront une honte
Vla honte régnera dans la région.
71 ...
72 Mieux vaut Gdonc l’homme juste qui n’a pas d'idoles
car il sera loin du reproche.
Vdes opprobres.
VICI FINIT LE LIVRE DE BARUCH
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