La Bible en ses Traditions

Colossiens 3,18–25

Byz V TR Nes
S

18 Les femmes, soyez soumises à vos propres maris

V Nesvos maris comme il convient dans le Seigneur.

18 ...

19 Les maris, aimez vos femmes

et ne vous aigrissez pas

Vsoyez pas amers envers elles.

19 ...

20 Les enfants, obéissez à vos parents en toutes choses

car cela est agréable au

Byz V Nesdans le Seigneur.

20 ...

21 Les pères, n’irritez pas vos enfants

afin qu’ils ne se découragent pas.

21 ...

22 Les esclaves, obéissez en tout à vos maîtres selon la chair

Vcharnels 

non pas en servant sous leurs yeux comme pour plaire aux hommes

mais avec simplicité de cœur, craignant Dieu. 

V Nesle Seigneur. 

22 ...

23 Et tout, quoi

V NesQuoi que vous fassiez

produisez-le de cœur

comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes

23 ...

24 sachant que vous recevrez en retour

Byz Vrecevrez du Seigneur la rétribution de l’héritage.

Servez le Seigneur Christ

24 ...

25 et

V Nescar celui qui commet l’injustice recevra ce qu'il a fait injustement

et il n’y a pas d'acception des personnes.

25 ...

Réception

Arts visuels

9–25 vous dépouillant du vieil homme Changer de peau Giotto représente ici un épisode célèbre de la vie de saint François d'Assise. 

Giotto di Bondone (1267-1337), Fresques de la vie de saint François (fresque, ca. 1290, Le renoncement à la propriété, Saint François rend les vêtements à son père)

nef, mur intérieur droit, église supérieure Saint-François, Assise (Italie) © Meisterdrucke→

Face à son père Bernadone, riche marchand drapier, François rejette ses vêtements et renonce ainsi symboliquement aux richesses et aux plaisirs du monde pour épouser Dame pauvreté. L'Église, en la personne de l'évêque, l'accueille en l'enveloppant de son manteau. Giotto construit son œuvre autour de nombreux contrastes pour opposer biens matériels et réalités divines. Les riches atours colorés de la foule contrastent avec la nudité de François et la couleur sombre du manteau dont l'évêque l'entoure. Au bras de Bernardone, tendu vers le sol et retenu par un compagnon, répond le bras de François, libre et tendu vers le ciel dans un acte de louange. Tandis que les yeux de la foule en mouvement s'éparpillent, François a le regard tourné vers le ciel d'où le Père le bénit.