La Bible en ses Traditions

Colossiens 3,5–11

Byz V TR Nes
S

Mortifiez donc les

Byz V TRvos membres qui sont sur la terre :

la fornication

l’impureté

la luxure

le mauvais désir

Vla concupiscence

et la cupidité qui est une idolâtrie

Vasservissement aux idoles

...

(à cause desquelles vient la colère de Dieu sur les fils de l’incrédulité

...

parmi lesquels

Vdans lesquelles vous aussi, vous marchiez autrefois lorsque

Vdu moment que vous viviez dans ces choses)

Vparmi eux)

...

maintenant, au contraire, vous aussi, rejetez-les toutes :

colère

animosité

méchanceté

injures

paroles honteuses de votre bouche !

...

Ne vous mentez pas les uns aux autres,

vous dépouillant du vieil homme avec ses agissements

...

10 et ayant revêtu

V revêtant le nouveau

qui se renouvelle sans cesse selon la connaissance, 

à l’image de celui qui l’a créé :

10 ...

11 il n’y a là ni Grec

Vgentil ou Juif

ni circoncision ou incirconcision

ni barbare Vou Scythe

ni esclave Vou homme libre

mais le Christ, tout et en tous.

11 ...

Réception

Arts visuels

9–25 vous dépouillant du vieil homme Changer de peau Giotto représente ici un épisode célèbre de la vie de saint François d'Assise. 

Giotto di Bondone (1267-1337), Fresques de la vie de saint François (fresque, ca. 1290, Le renoncement à la propriété, Saint François rend les vêtements à son père)

nef, mur intérieur droit, église supérieure Saint-François, Assise (Italie) © Meisterdrucke→

Face à son père Bernadone, riche marchand drapier, François rejette ses vêtements et renonce ainsi symboliquement aux richesses et aux plaisirs du monde pour épouser Dame pauvreté. L'Église, en la personne de l'évêque, l'accueille en l'enveloppant de son manteau. Giotto construit son œuvre autour de nombreux contrastes pour opposer biens matériels et réalités divines. Les riches atours colorés de la foule contrastent avec la nudité de François et la couleur sombre du manteau dont l'évêque l'entoure. Au bras de Bernardone, tendu vers le sol et retenu par un compagnon, répond le bras de François, libre et tendu vers le ciel dans un acte de louange. Tandis que les yeux de la foule en mouvement s'éparpillent, François a le regard tourné vers le ciel d'où le Père le bénit.