Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
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1,1–8,15 Le Cantique comme symbole de la révélation → (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même. Stern
La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.
Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.
Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.
Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste.
Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.
1–17 Le Cantique des Cantiques
Rowan Atkinson, alias Mr Bean et Kristin Scott Thomas, dans Secrets de famille de
(2006). Un homme regarde sa femme faire sa toilette tandis que le narrateur déclame un hymne composé à partir des versets du Cantique des Cantiques.1–11 Je suis le narcisse de Saron
I am the Rose of Sharon and the lily of the valleys. As the Lily among the thorns, so is my Love among the Daughters. As the Apple tree, among the trees of the wood, so is my Beloved among the Sons. I sat down under his shadow with great delight, And his fruit was sweet to my taste, taste. He brought me to the Banqueting House, His Banner over me was Love. Stay me with Flagons, Comfort me with Apples, for I am sick, sick of Love. I charge you, O ye Daughters of Jerusalem, by the Roes and by the Hinds of the Field, that you stir not up nor Awake, Awake my Love till he please. The voice of my Beloved, Behold, he cometh, Leaping upon the mountains, skipping upon the Hills. My Beloved spake and said unto me: rise up, my Love, my fair one, and come away, for Lo, the Winter is past, the rain is over and gone. (Ct 2,1-11)
William
(né à Boston le 7 octobre 1746, mort dans cette même ville le 26 septembre 1800) est un compositeur américain de musique chorale, et est considéré comme le père de la musique chorale américaine. À l'origine tanneur de métier et autodidacte, a créé ce qui est maintenant reconnu comme un style spécifiquement américain de la musique vocale.1–17 Cantique des Cantiques
Le Cantique des Cantiques présente le chant de l’amour d’un homme vers sa femme. Ce chant introduit le lecteur dans le mystère de la relation d’amour qui unit deux époux. De nombreux passages de ce texte invitent à contempler l’attitude masculine face à celle qui est aimée.
« Trop d’hommes sont amputés d’eux-mêmes. 'La virilité n’est plus une valeur en Occident', écrit
dans La Tyrannie de la faiblesse (2010). Elle n’est pourtant pas l’agressivité, ni la dureté du cœur, encore moins la vulgarité. Mais le don de son corps et de son sang pour devenir gardien de l’épouse dans la vulnérabilité de son enfantement, pour protéger la vie fragile (...). Voilà ce qui conduit l’homme à son accomplissement, et la femme à porter la vie. On ne peut porter la vie que dans l’union au Corps d’un autre. L’homme est une force qui doit s’incliner au rang de serviteur, afin de ne jamais tomber dans la brutalité despotique de celui qui n’a jamais fait de sa puissance un service. La logique de l’amour d’un homme est eucharistique : « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église et a donné sa vie pour elle » (Lettre de Saint Paul aux Éphésiens). »Cette conception de la virilité semble rejoindre une citation de
dans Le deuxième sexe (1949) : « Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité. »1–17 LITURGIE JUIVE Un chant pascal Le Cantique est lu après la amida durant la semaine de Pessach. Le choix serait motivé par la mention des chars de Pharaon en Ct 1,9 où l'on voit une allusion à l'Exode.
Abraham Shmuelof né en 1913 dans le quartier Meah Shearim de Jérusalem, dernier de seize enfants dans une grande famille juive ultraorthodoxe de Bucharan qui avait émigré de Perse à la fin du 19e siècle devint une figure légendaire à Jérusalem, passant du statut de juif ultraorthodoxe au catholicisme romain, moine trappiste, bénédictin, retournant aux trappistes et enfin servant dans l'Église gréco-catholique de Galilée. Dans les années 1970, il trouva sa place à « La Maison Saint-Isaïe » fondée à Jérusalem par les Dominicains français, où il collabora au développement d'une liturgie catholique hébréophone avec le P. Jacques Fontaine. C'est à cette époque qu'il se chargea de la tâche d'enregistrer l'intégralité du Tanakh en hébreu.