Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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21 Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ.
21 ...
22 Byz V TRQue les femmes Byz V TRsoient soumises à leurs maris, comme au Seigneur,
22 ...
23 car le mari est la tête de la femme
comme le Christ Byz TR Nesaussi est la tête de l’Église
Byz TRet lui, Byz TRest le Sauveur du corps.
23 ...
24 Mais comme l’Église est soumise au Christ
de même aussi les femmes à leurs Byz TRpropres maris en tout.
24 ...
25 Maris, aimez les
Byz TRvos femmes
comme le Christ aussi a aimé l’Église
et s’est livré lui-même pour elle,
25 ...
26 afin de la sanctifier
en la purifiant par le bain de l'eau dans une parole,
26 ...
27 afin de se la présenter comme une Église glorieuse,
sans tache, ni ride, ni rien de semblable
mais sainte et irréprochable
Vimmaculée.
27 ...
23 le mari est la tête de la femme Sacrement du mariage
Dans la toile de la première série, les époux sont tous deux jeunes et agenouillés, sous la bienveillance d'un évêque et de l'Esprit saint. Dans la seconde série, seule la femme est agenouillée tandis que l'homme, bien plus âgé, évoque davantage l'iconographie de saint Joseph. L'évêque et la colombe de l'Esprit ont disparu, mais une puissante ligne de fuite guide le regard vers une voie pavée d'or menant à un palmier, symbole de fécondité et de résurrection, tandis que celui qui unit les mariés porte des fleurs de lys, symbole de chasteté. Dans les deux cas, le couple évoque la sainte famille de Marie et Joseph, et l'aspect public du sacrement est manifesté.
27 Église glorieuse Contemplation
Inaugurée en 1964 à Foucarmont (Seine-Maritime), l’église Saint-Martin reste près de soixante ans après sa construction résolument actuelle : un bel exemple de ce que le post-modernisme a su produire dans ses meilleurs jours. L’architecte célèbre qui l’a conçue, Othello
(Grand prix de Rome, 1937), a imaginé ce lieu de culte au moment du renouveau architectural — essentiel après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale — et de la révolution cultuelle amorcée par le Concile œcuménique Vatican II. Le résultat, c’est un dépouillement du décor associé à la nudité du béton qu’heureusement des bijoux de verres viennent égayer : car liturgie et béton seul sauraient-ils faire bon ménage ? Contrairement à la façade épurée qu’elle affiche dans la ville, l’église renferme en son for intérieur une richesse chromatique qui évoque l’abstraction de l’ordre cosmique sans tomber, pour autant, dans le désincarné : austérité de formes donc, mais non de sensations ! (V.L.)