La Bible en ses Traditions

Éphésiens 5,21–6,2

Byz V TR Nes
S

21 Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ.

21 ... 

22 Byz V TRQue les femmes Byz V TRsoient soumises à leurs maris, comme au Seigneur,

22 ... 

23 car le mari est la tête de la femme

comme le Christ Byz TR Nesaussi est la tête de l’Église

Byz TRet lui, Byz TRest le Sauveur du corps.

23 ... 

24 Mais comme l’Église est soumise au Christ

de même aussi les femmes à leurs Byz TRpropres maris en tout.

24 ... 

25 Maris, aimez les

Byz TRvos femmes

comme le Christ aussi a aimé l’Église

et s’est livré lui-même pour elle,

25 ... 

26 afin de la sanctifier

en la purifiant par le bain de l'eau dans une parole,

26 ... 

27 afin de se la présenter comme une Église glorieuse,

sans tache, ni ride, ni rien de semblable

mais sainte et irréprochable

Vimmaculée.

27 ...

28 Ainsi les maris doivent aimer [aussi]

Vaussi

Byz TR leurs femmes comme leurs propres corps.

Qui aime sa femme s’aime lui-même.

28 ... 

29 Personne certes n’a jamais haï sa propre chair

mais on la nourrit et on en prend soin

comme le Christ le fait pour l’Église,

29 ...

Byz V TR
S
Nes

30 car nous sommes membres de son corps

formés de sa chair et de ses os.

30 ...  

30 car nous sommes membres de son corps. 

31 « À cause de cela l’homme quittera son père et la

Vsa mère

et s’attachera à sa femme

et les deux seront une seule chair. »

31 ... 

31 « À cause de cela l'homme quittera [le] père et [la] mère

et s'attachera à sa femme

et les deux seront une seule chair. »

Byz V TR Nes
S

32 Ce mystère est grand

et moi je le dis par rapport au

Vdans le Christ et à

Vdans l'Église.

32 ... 

33 Toutefois vous aussi

que chacun en particulier aime Byz TR Nesainsi sa femme comme soi-même

et que la femme craigne son mari.

33 ...

6,1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur

Nes[dans le Seigneur]

en effet cela est juste.

...

6,2 « Honore ton père et ta mère »

c’est le premier commandement accompagné d'une promesse :

... 

Réception

Arts visuels

5,23 le mari est la tête de la femme Sacrement du mariage

Mystère nuptial

Dans la toile de la première série, les époux sont tous deux jeunes et agenouillés, sous la bienveillance d'un évêque et de l'Esprit saint. Dans la seconde série, seule la femme est agenouillée tandis que l'homme, bien plus âgé, évoque davantage l'iconographie de saint Joseph. L'évêque et la colombe de l'Esprit ont disparu, mais une puissante ligne de fuite guide le regard vers une voie pavée d'or menant à un palmier, symbole de fécondité et de résurrection, tandis que celui qui unit les mariés porte des fleurs de lys, symbole de chasteté. Dans les deux cas, le couple évoque la sainte famille de Marie et Joseph, et l'aspect public du sacrement est manifesté.

  • Première série

Nicolas Poussin (1594-1665), Les Sept Sacrements I : Le Mariage (huile sur toile, ca. 1636-1640), 95,5 × 121 cm,

Collection du duc de Rutland, Fitzwilliam Museum, Cambridge (Angleterre, Royaume-Uni) © Domaine public→

  • Seconde série

Nicolas Poussin (1594-1665), Les Sept Sacrements II : Le Mariage (huile sur toile, 1647-1648), 117 × 178 cm

Collection du duc de Sutherland, National Gallery of Scotland (mise en dépôt), Édimbourg (Écosse, Royaume-Uni) © Domaine public→

5,27 Église glorieuse Contemplation

Liturgie et béton

Inaugurée en 1964 à Foucarmont (Seine-Maritime), l’église Saint-Martin reste près de soixante ans après sa construction résolument actuelle : un bel exemple de ce que le post-modernisme a su produire dans ses meilleurs jours. L’architecte célèbre qui l’a conçue, Othello Zavaroni (Grand prix de Rome, 1937), a imaginé ce lieu de culte au moment du renouveau architectural — essentiel après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale — et de la révolution cultuelle amorcée par le Concile œcuménique Vatican II. Le résultat, c’est un dépouillement du décor associé à la nudité du béton qu’heureusement des bijoux de verres viennent égayer : car liturgie et béton seul sauraient-ils faire bon ménage ? Contrairement à la façade épurée qu’elle affiche dans la ville, l’église renferme en son for intérieur une richesse chromatique qui évoque l’abstraction de l’ordre cosmique sans tomber, pour autant, dans le désincarné : austérité de formes donc, mais non de sensations ! (V.L.)

Othello Zavaroni (1910-1991), église Saint-Martin (1964)

Foucarmont (Seine-Maritime, France) © Office de tourisme de Blangy-sur-Bresle→