La Bible en ses Traditions

Exode 24,16

M G V
S Sam

16 La

Vla gloire de YHWH

Gde Dieu

Vdu Seigneur demeura

Gdescendit sur la montagne du

Vle Sinaïet

V, la nuée le

G Vla couvrit

Vcouvrant pendant six jours M G;

et Vle septième jour, il appela Moïse

Gle Seigneur appela Moïse

Vil l'appela M Gle septième jour du milieu de l'obscurité.

M Gla nuée.

16 ...

Réception

Musique

1,11 ; 3,18 ; 4,1–33 ; 5,1–23 ; 7,1–25 ; 8,1–32 ; 9,1–17 ; 10,1–29,13 Let my people go

20e s.

Louis Armstrong (1901-1971), Go Down Moses, 1958

 © Licence YouTube standard→, Ex 3,18.4,1-33.5,1-23.8,1-32.7,1-25.9,1,13.17.1,11.10,1-29.13,15.17,1-16.11,1-10

Composition

Go Down Moses est un negro-spiritual, inspiré par l'Ancien Testament de la Bible, (Exode 5:1 et 8:1). Israël représente les esclaves africains d'Amérique alors que l'Égypte et le Pharaon représentent les maîtres esclavagistes. Cette chanson a été popularisée par Paul Robeson. Le 7 février 1958, elle est enregistrée à New York par Louis Armstrong avec Sy Oliver's Orchestra.

Paroles

Go down, Moses, way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Now when Israel was in Egypt land (Let my people go) oppressed so hard they could not stand (Let my people go), so the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. So Moses went to Egypt land (Let my people go), he made old Pharaoh understand (Let my people go), yes the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Thus spoke the Lord, bold Moses said, (Let my people go), if not I'll smite your firstborn dead (Let my people go), 'cause the Lord said : go down Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go, tell old Pharaoh to let my people go.

Contexte

Repères historiques et géographiques

19,1–34,35 Emplacement du mont Sinaï

Le mont Sinaï, (numérique, 2022)

M.R. Fournier © BEST AISBL, Lv 1-27 ; Nb 9 ; Ex 3 ; Ex 19-34 

Le mont Sinaï sur cette carte est associé au djebel Musa au sud de la péninsule du Sinaï, où se trouve le monastère Sainte-Catherine. D'autres localisations ont été proposées au nord de la pénisule ou encore au Negeb par ceux qui adoptent un autre itinéraire pour les Hébreux. Toponymie Sinaï, Horeb.

Mohammed Moussa, Vue du sommet du Mont Sinaï (Jabal Musa , جَبَل مُوسَىٰ), (photographie, 2013)

© CC-BY-SA-3.0→,

Réception

Arts visuels

1–18 En quête de Lumière sur la montagne CONTEMPLATION Du Sinaï à la Sainte-Victoire

19e s.

Paul Cézanne (1839-1906), Plaine provençale, (Huile sur toile, 1883), 58,5 x 81 cm

Stiftung, Winterthur.

Un paysage paisible de Provence qui semble absorber Cézanne, lui qui est tellement amoureux de sa terre gorgée de lumière. La lumière ne vibre plus comme chez les impressionnistes mais devient respiration de couleurs chaudes ; elle s’étale de manière égale sur les différentes surfaces selon une géométrisation de l’espace comme pour construire des volumes, des formes. Le peintre découvre la puissance implacable du soleil. Il donne à voir comment la couleur, sous l’effet du soleil, se libère et s’impose par elle-même. La lumière est matière, feu incandescent. Ce marcheur peint en extérieur, mais est en quête d’une harmonie intérieure : il veut regarder, comprendre avant de peindre. S’il peint d’après nature, ce n’est pas pour la reproduire, mais pour traduire ses sensations, ses coups de cœur. Car il se laisse transpercer par la nature pour aller, au-delà des apparences, chercher les formes, les couleurs, les lumières de la Création originelle.

La nature le conduit à l’art. La Sainte Victoire fut le lieu de sa propre révélation, montagne sacrée, Sinaï de sa vocation d’artiste : il devint ainsi le « nouveau Moïse » de la peinture Moderne, « notre maître à tous » reconnaissait Pablo Picasso. Autre grand admirateur, le poète Henri de Régnier écrit dans La Prière de Paul Cézanne : «  Seigneur de la clarté de l’air et du nuage Toi vers qui si souvent mon appel s’est tourné… Considère ces yeux qui fixèrent les choses Avec un tel désir de voir leur vérité… ». (J.-M. N.).

Cinéma

2,1–40,38 Vies de Moïse au temps des images mouvantes  La toute première représentation cinématographique de la vie de Moïse est un court métrage muet. 

Pathé frères, La vie de Moïse, (1905), Scène biblique en six tableaux

© Licence YouTube standard→

La vie est racontée en six scènes filmées : 1. Moïse sauvé des eaux ; 2. Le Buisson ardent ; 3. Le Passage de la Mer Rouge ; 4. Les Hébreux au désert 5. Sur le Mont Sinaï ; 6. L'Adoration de Veau d'Or.

Le second grand film consacré à Moïse célèbre le législateur : Les dix commandements, film muet de Cecil B. DeMille (1923), annonce le grand péplum de 1956.

 Cecil B. DeMille (1881-1959), Jeanie MacPherson (scenario), The Ten Commandments, film muet, noir et blanc, 136 mn, USA : Paramount Pictures,  1923

avec Theodore Roberts, Charles De Rouche, Estelle Taylor, Julia Faye, Terrence Moore, James Neill, Lawson Butt, Clarence Burton, Noble Johnson, Edythe Chapman, Richard Dix, Rod La Rocque, Leatrice Joy, Nita Naldi, Robert Edeson, Charles Ogle

© Domaine public→

Celle histoire unique met en parallèle l'époque des dix commandements et l'époque moderne (les années 1920) pour montrer la pertinence de la moralité de l'Ancien Testament au cours de ces deux périodes.

  • La première partie montre l'époque de Moïse et le sauvetage des Juifs d'Égypte conduits vers la terre promise en un long exode au cours duquel ils reçoivent les dix commandements de Dieu.
  • La deuxième partie se déroule dans les temps modernes (les années 1920) avec une mère religieuse et ses deux enfants adultes. Un de ses fils croit en Dieu et l'autre non. Cela pousse l'un à vivre sa vie selon la parole de Dieu et l'autre à faire ce qu'il veut même si cela signifie briser plusieurs des dix commandements dans la poursuite du plaisir et du profit.