Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 Et l'esprit m'enleva et j’entendis derrière moi le bruit d'un grand ébranlement :
— Bénie soit la gloire de YHWH
Vdu Seigneur depuis son lieu !
12 ...
13 le bruit des ailes des créatures qui battaient l’une contre l’autre,
le bruit des roues à leurs côtés
Vqui suivaient les créatures et le bruit d’un grand ébranlement
13 ...
14 et puis l’esprit me souleva et m'enleva ;
je m’en allai, plein d'amertume, dans l'indignation de mon esprit
et la main de YHWH
Vdu Seigneur était sur
Ven effet avec moi, dure
V pour me réconforter...
14 ...
15 Et j’arrivai en exil, à Tel Aviv
Và un tas de fruits nouveaux,
vers ceux qui habitaient près du
Vle long du fleuve Chobar
VCobar
et là où
Vje m'assis là où ils demeuraient
Vétaient assis
et j'y demeurai sept jours désolé au milieu d’eux.
15 ...
15 Lamentation au bord du fleuve La désolation des exilés se fait entendre dans le célébrissime « chœur des esclaves » de Giuseppe , Nabucco qui évoque la détresse des juifs dans le chœur de la troisième partie, le Va, pensiero des Hébreux auxquels s'identifiait la population milanaise alors sous occupation autrichienne. Cet air célébrissime est tiré du troisième acte : sur les bords de l'Euphrate, les Hébreux, vaincus et prisonniers, se rappellent avec nostalgie et douleur leur chère patrie perdue.