Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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Byz TR NesJ'ai été crucifié avec le Christ
je vis, mais non plus moi
en vrai, c’est le Christ qui vit en moi
et ce que je vis maintenant dans la chair
dans la foi du Fils de Dieu je le vis
lui qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
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20 c'est le Christ qui vit en moi La chair crucifiée dans la foi Damien Hirst évoque ici sans détour la « mort de Dieu » telle qu’ont pu la conceptualiser nombre de penseurs au 20e s. Mais celle-ci n'est précisément pensable qu'en régime chrétien. Ce squelette fait bien sûr référence au corps crucifié du Christ. Cependant si le Christ est ressuscité en trois jours, son corps n'a pas eu le temps de subir une telle décomposition. Le titre de l'œuvre est donc chargée d'un cynisme certain. Ces pans de verre translucides peuvent néanmoins évoquer le passage entre deux mondes. Une atmosphère de laboratoire, un squelette comme cloué sur une table de dissection pour un cours d'anatomie évoquent peut-être les ambitions scientifiques du transhumanisme. Le côté droit, recouvert d'un peu de chair, achève-t-il de se décomposer ou bien commence-t-il à s'étendre pour faire renaître le squelette à une sorte de vie ? (Jr 37,1-14)