Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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10 En effet, il convenait que, devant conduire à la gloire un grand nombre de fils
celui pour qui et par qui sont toutes choses
rendît parfait par des souffrances l'auteur de leur salut
10 ...
11 car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul
C’est pour ce motif qu'il ne rougit pas de les appeler « frères »
11 car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul.
C’est pour ce motif qu'il ne rougit pas de les appeler « frères », disant :
11 ...
12 lorsqu’il dit : « — J’annoncerai ton nom à mes frères
je te louerai au milieu de l’assemblée. »
12 « — J’annoncerai ton nom à mes frères
je te louerai au milieu de l’assemblée. »
12 ...
13 Et encore :
« — Moi, je mettrai ma confiance en lui. »
Et encore :
« — Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés. »
13 ...
14 Ainsi donc, puisque les enfants ont en commun la chair et le sang
V Nesle sang et la chair
lui aussi, pareillement, y a participé
afin de détruire par la mort celui qui avait l’empire de la mort
c’est-à-dire le diable
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15 et de délivrer ceux qui par crainte de la mort étaient toute leur vie tenus en esclavage.
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16 En effet, ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide
VJamais, en effet, il n'appréhende les anges
mais c’est à la descendance d’Abraham qu'il vient en aide.
V la descendance d’Abraham qu'il appréhende.
16 ...
17 En conséquence, il devait se faire en tout semblable à ses frères
afin de devenir un grand prêtre
Vpontife miséricordieux et fidèle auprès de Dieu
pour expier les péchés du peuple ;
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18 car puisqu'il a souffert lui-même l'épreuve
il peut venir au secours de ceux qui sont éprouvés.
18 ...
1–18 Couronné de gloire à cause de la souffrance de la mort
Obediens usque ad mortem (motet n° 10) fait entendre un verset latin citant quelques mots de Ph 2,8 sous les trois voix qui chantent des vers d’amour courtois évoquant le feu du désir d’amour d’un homme pour une femme, qui le pousserait à désirer la mort. Vers la fin du moyen âge, un chanoine, Guillaume de Machaut, musicien et poète, met ainsi audacieusement en lien amour humain et geste pascal du Christ.