La Bible en ses Traditions

Isaïe 1,17

M V
G S

17 apprenez à faire le bien

recherchez la justice, redressez l’oppresseur

Vvenez en aide à l'opprimé

jugez l’orphelin, défendez la veuve.

17 ...

Réception

Liturgie

1–27 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Haftara du sabbat Debarim (44)

Arts visuels

1–31 Le Prophète Isaïe Raphaël réalise en 1511-1512 une fresque monumentale représentant Isaïe, pour la basilique Saint-Augustin de Rome.

Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483, Urbino-1520, Rome), Le Prophète Isaïe, (fresque monumentale, 1511-1512), 2,50 x 1,55m

3ème pilier de la nef, Basilique Saint-Augustin, Rome

© Domaine public→

Entouré par des putti à l'arrière-plan qui entourent une plaque d'inscription grecque, Isaïe déroule un rouleau présentant en hébreu sa prophétie de l'ouverture du ciel : (Is 26,2-3) « Ouvrez les portes et laissez entrer la nation juste, celle qui reste fidèle ! À celui qui est ferme dans ses intentions tu assures [une paix profonde parce qu’il se confie en toi]. » Au-dessus de sa tête se troube une inscription dédicatoire à sainte Anne en grec : « À Sainte Anne, mère de la Vierge, à la sainte Vierge, mère de Dieu, et au Christ, Jo[hannes] Go[ritius]. »

Composition

Cette fresque a été commandée à Raphaël par le chancelier-chef de la cour papale, Johannes Goritz de Luxembourg. Vasari rapporte dans ses Vies qu'après avoir vu les Prophètes de Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine (cf. Arts visuels Is 3,1–24), Raphaël aurait repris entièrement sa première version d'Isaïe. Son travail a été retouché par d'autres peintres à travers les siècles, et a fait l'objet d'une restauration en 1960.

Littérature

10–18 Prière avortée d'un meurtrier

  • Shakespeare Hamlet acte 3, scène 3 : Le roi Claudius ressent un « élan » et un « besoin » de prier. Il espère en la miséricorde de Dieu : « [...] si ma main maudite / S'est vraiment épaissie du sang d'un frère, / Les cieux si doux n'ont-ils assez de pluie / Qui me la rende blanche comme neige ? » mais il reconnaît que sa prière est faussée car il « s'obstine » à ne vouloir ni se déposséder de son ambition, de sa couronne et de sa reine (107).