La Bible en ses Traditions

Isaïe 1,18

M G V
S

18 Venez et argumentons, dit YHWH :

Gdiscutons, dit le Seigneur :

Vaccusez-moi, dit le Seigneur

si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront

Gje les rendrai blancs comme la neige

et s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront

Gje les rendrai blancs comme la laine.

18 ...

Réception

Liturgie

1–27 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Haftara du sabbat Debarim (44)

Arts visuels

1–31 Le Prophète Isaïe Raphaël réalise en 1511-1512 une fresque monumentale représentant Isaïe, pour la basilique Saint-Augustin de Rome.

Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483, Urbino-1520, Rome), Le Prophète Isaïe, (fresque monumentale, 1511-1512), 2,50 x 1,55m

3ème pilier de la nef, Basilique Saint-Augustin, Rome

© Domaine public→

Entouré par des putti à l'arrière-plan qui entourent une plaque d'inscription grecque, Isaïe déroule un rouleau présentant en hébreu sa prophétie de l'ouverture du ciel : (Is 26,2-3) « Ouvrez les portes et laissez entrer la nation juste, celle qui reste fidèle ! À celui qui est ferme dans ses intentions tu assures [une paix profonde parce qu’il se confie en toi]. » Au-dessus de sa tête se troube une inscription dédicatoire à sainte Anne en grec : « À Sainte Anne, mère de la Vierge, à la sainte Vierge, mère de Dieu, et au Christ, Jo[hannes] Go[ritius]. »

Composition

Cette fresque a été commandée à Raphaël par le chancelier-chef de la cour papale, Johannes Goritz de Luxembourg. Vasari rapporte dans ses Vies qu'après avoir vu les Prophètes de Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine (cf. Arts visuels Is 3,1–24), Raphaël aurait repris entièrement sa première version d'Isaïe. Son travail a été retouché par d'autres peintres à travers les siècles, et a fait l'objet d'une restauration en 1960.

Littérature

10–18 Prière avortée d'un meurtrier

  • Shakespeare Hamlet acte 3, scène 3 : Le roi Claudius ressent un « élan » et un « besoin » de prier. Il espère en la miséricorde de Dieu : « [...] si ma main maudite / S'est vraiment épaissie du sang d'un frère, / Les cieux si doux n'ont-ils assez de pluie / Qui me la rende blanche comme neige ? » mais il reconnaît que sa prière est faussée car il « s'obstine » à ne vouloir ni se déposséder de son ambition, de sa couronne et de sa reine (107).