Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Que je chante
GJe vais maintenant chanter
VJe vais chanter pour mon
Gle bien-aimé le chant de mon ami pour sa
Gdu bien-aimé de ma
Vde mon proche-parent pour sa vigne :
Mon bien-aimé avait une vigne
GMon bien-aimé avait une vigne
VUne vigne fut faite pour mon bien-aimé sur une corne, un fils d'huile.
Gà un endroit fertile.
1 ...
2 Il la bêcha
Vla clôtura d'une haie, en ôta
Vchoisit les pierres, la planta, cépage de choix
Vchoisie
il bâtit une tour en son milieu et creusa
Vconstruisit Maussi en elle un pressoir
il attendit qu’elle produisît des raisins, mais elle produisit des verjus
Vlambruches
2 Et je plantai une haie autour et je la clôturai et y plantai un vignoble Sôrêch
et je bâtis une tour au milieu et y creusai aussi un pressoir ; et j'attendais qu'elle profuisît un paquet de grappes, or elle produisit des épines !
2 ...
2 G : + La version grecque d’Is 5,2 mentionne la clôture dont le propriétaire entoure la vigne (détail absent de l’hébreu) : cela favorise l’identification avec le Temple*, lieu clos par définition et séparé du monde par plusieurs murs : cf. Procédés littéraires Mt 21,33–46.
1–7 Allégorisation continuée de la vigne
1–7 Ma vigne
Ce motet est extrait des Quatre motets pour un temps de pénitence de Francis Poulenc. Le texte reprend les paroles du prophète Jérémie que la liturgie met dans la bouche du Christ lors de la semaine sainte. Ce chant explicite l'enseignement de saint Paul: nous sommes la vigne, le champ de Dieu.
Vinea mea electa, ego te plantavi: quomodo conversa es in amaritudinem, ut me crucifigures et Barrabbam dimitteres. Sepivi te, et lapides elegi ex te, et ædificavi turrim.
Ma vigne choisie, c’est moi qui t’ai plantée : comment t’es-tu changée en amertume, au point de me crucifier et de relâcher Barabbas ? Et moi je t’avais plantée comme ma vigne de choix, toute bouture certifiée.