Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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13 Voici, mon serviteur réussira
Vcomprendra
il montera
Vsera exalté, il sera élevé, il sera très haut placé.
13 ...
14 De même que beaucoup ont été frappés de désolation
Vstupeur à ton sujet (une telle destruction ! Son apparence, plus celle d'un homme, son aspect, plus celui des fils d'Adam :
V(tellement sera sans gloire son aspect parmi les hommes, sa forme parmi les fils des hommes
14 De même que beaucoup ont été dans la stupeur en te voyant,
ainsi ton aspect sera sans gloire parmi les hommes ainsi que ta gloire parmi les hommes
14 ...
15 Mc'est ainsi qu'il fera Vlui-même l'aspersion de nombreuses nations)
devant lui, des rois fermeront la bouche
car ils ont vu ce
V, ceux à qui ne leur avait pas été
Vrien à son sujet n'avait été raconté
ils ont compris ce qu'ils
Vcontemplé, ceux qui n’avaient pas entendu.
15 ainsi des nations nombreuses seront stupéfiées à cause de lui.
Et des rois fermeront la bouche
car ce qui ne leur avait pas été annoncé sur lui ils verront
et ceux qui n’avaient pas entendu comprendront.
15 ...
53,1 Qui a cru à notre annonce ? À qui le bras de YHWH
Vdu Seigneur a-t-il été révélé ?
1 ...
53,2 Il s’élèvera
GNous l'avons annoncé comme un nourrisson
Vune petite pousse en sa présence
comme le
Gun rejeton d’une
Gdans une terre aride
sans beauté
Gil n’a ni aspect
Vil n’a ni beauté ni éclat et nous l'avons regardé
sans aspect qui nous le rende désirable.
Get il n'avait ni aspect ni beauté.
Vil n'avait pas même d'aspect et nous l'avons désiré.
2 ...
53,3 Méprisé, abandonné
Vle dernier des hommes
homme des douleurs et connu de la souffrance
Vconnaissant l'infirmité
comme quelqu'un devant qui on se voile la face,
Vson visage était comme caché et méprisé
du coup, nous ne l'avons pas calculé.
3 ...
53,4 Pourtant, c'était nos maladies qu’il portait et nos douleurs qu'il supportait
et nous, nous l'estimions touché, frappé par Dieu, humilié.
4 ...
4 Vraiment, il a porté nos langueurs, lui-même a supporté nos douleurs
et nous, nous l'avons considéré comme un lépreux, frappé par Dieu, humilié.
53,5 Lui, il a été blessé à cause de nos iniquités
écrasé à cause de nos crimes :
la correction qui nous donne la paix est sur lui, dans
Vpar sa plaie est notre guérison.
G Vnous sommes guéris.
5 ...
53,6 Nous avons tous erré comme des brebis, chacun s'est tourné vers
Vs'est éloigné dans sa propre voie
et YHWH
Vle Seigneur a fait retomber
Vposé sur lui notre iniquité à tous.
6 ...
53,7 Pendant qu'il était maltraité, lui il s'humiliait et n’ouvrait pas
VIl a été offert parce qu'il l'a voulu lui-même, même sans qu'il ouvre la bouche.
Comme un agneau est conduit
V, il sera conduit à l'immolation
comme une brebis est muette devant ceux qui la tondent
Vdevant le tondeur, il sera muet, il n’ouvrira pas la bouche
7 ...
53,8 il a été enlevé par
Và l’oppression et le
Vau jugement
Met sa génération, qui la considèrera ?
Vla racontera ?
Oui, il
VPuisqu'il a été retranché de la terre des vivants
à cause du crime de mon peuple, le coup est pour lui.
Vil les a frappés !
8 Dans l'humiliation son jugement a été enlevé
qui décrira sa génération ?
Car sa vie est enlevée de la terre,
à cause des violations de la loi par mon peuple, il a été mené à la mort.
8 ...
53,9 Il a placé avec les
Vil donnera des impies Vpour sa tombe et Mavec un riche , chez ses morts
Vpour sa mort
parce qu’il n’avait pas commis de violence
Vd'iniquité et qu’il n'y avait pas de mensonge en sa bouche.
9 ...
53,10 YHWH s'est plu à l'écraser, à le rendre malade
VLe Seigneur a voulu le broyer dans la faiblesse
si son âme offre un sacrifice
Vs'il offre son âme pour le péché, il verra une semence, il prolongera ses jours
V perpétuée
et la volonté de YHWH réussira
Vdu Seigneur sera réalisée par sa main.
10 Et le Seigneur veut le purifier de sa plaie
si vous offrez pour un péché, votre âme verra une longue postérité
et le Seigneur veut enlever
10 ...
53,1–12 Le serviteur souffrant : la figure du peuple juif La tradition juive voit dans le serviteur décrit par Isaïe le peuple élu. Les rabbins considèrent qu'en traversant l’histoire, le peuple élu devra subir la persécution, il sera laissé comme mort mais sa postérité sera assurée par Dieu.
Cette prophétie est donc à la fois comme :
À travers cette lecture, les rabbins magnifient la fidélité de Dieu au travers des épreuves. C’est une lecture dite corporative, qui se distingue d’une lecture individuelle.
53,5 Le Messie
And with his stripes we are healed (c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris)
Le Messie (The Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich
. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux). The Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio. L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.53,7–11 Il est offert Antienne
53,7 Le Seigneur comme une brebis Antienne
Soupir de tristesse et de solitude devant notre Seigneur conduit comme une brebis à l'abattoir, cette antienne des Laudes du Jeudi Saint est bouleversante d'intériorité et de compassion.
57,1 ; 53,7s Voyez comment meurt le Juste Répons
Ecce Quomodo Moritur - Voyez comment meurt le Juste - est le quinzième Responsorio pour la Semaine Sainte. Dans cette chanson, nous voyons le Christ, le Juste par excellence, mourir des mains de l'inique devant un monde indifférent. Ce n'est pas dans cette vie que nous devrions chercher des récompenses pour la justice que nous avons pratiquée, mais dans la vie éternelle à venir. Dans ce monde, le Christ, la Justice même, s'est tranquillement livré pour souffrir et mourir des mains des méchants, car c'est par ses souffrances que la paix a été obtenue pour les membres fidèles de l'Église. Souvenons-nous d'être justes dans nos transactions, et n'espérons toujours aucune récompense du monde, tout comme le Christ n'a fait tort à personne mais a souffert l'ignominie de la Croix. Comme le O vos omnes, Ecce quómodo compte parmi les plus belles pièces du répertoire et les plus émouvantes. Contemplation attendrie sur la mort du Christ, sur l’indifférence de tous devant une telle extrémité d’amour, et sur la paix qui entoure le grand sommeil du Juste.
53,1–12 Du Serviteur souffrant au Christ : Isaïe comme cinquième évangéliste ?
Les Pères de l'Église perçoivent une ressemblance frappante entre cette description du serviteur souffrant qui voit ses jours prolongés après son passage au sépulcre, et les récits de la souffrance de Jésus, transpercé sur la croix, mis au tombeau et ressuscité.
Cette Déploration du Christ montre celui-ci mort, allongé, et trois pleureuses, à savoir sa mère, Marie de Nazareth, Marie-Madeleine, et l'apôtre Jean. Le cadrage resserré sur le Christ met en exergue les principaux stigmates de sa Passion.
L'image concentre la vocation d'Isaïe, la vision de la Madone à l'enfant et celle du Christ avec sa croix victorieuse de Satan en une seule illustration des oracles messianiques et des chants du Serviteur.
53,7s un agneau Bestiaire biblique
Le célèbre agneau de Zurbarán n'est pas debout, mais prêt à être immolé :
Francisco de Zurbarán est un peintre espagnol du siècle d'or. Il se distingue dans les peintures religieuses où son art révèle une grande force visuelle et un profond mysticisme. Il a réalisé six versions de ce sujet qui diffèrent peu les unes des autres. L'agneau est traité avec un grand réalisme, ses pattes sont liées pour le sacrifice, et la toile porte l'inscription : « Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche. » (Ac 8,32).
53,3.50.6 Il était méprisé
He was despised and rejected of men, a man of sorrows and acquainted with grief. (Is 53,3) He gave His back to the smiters, and His cheeks to them that plucked off His hair: He hid not His face from shame and spitting. (Is 50,6)
Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich
. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux). The Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio. L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.53,4s Vraiment c'était nos maladies qu'il portait
Surely He hath borne our griefs, and carried our sorrows! He was wounded for our transgressions, He was bruised for our iniquities; the chastisement of our peace was upon Him. (Is 53,4ss)
Vraiment, c'était nos maladies qu'il portait, et nos douleurs dont il s'était chargé ! Il a transpercé à cause nos péchés; blessé à cause nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui.
Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich
. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux). The Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio. L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.Vere languores nostros ipse tulit et dolores nostros ipse portavit cujus livore sanati sumus. (Is 53,4s)
Vraiment, c'était nos maladies qu'il portait et nos douleurs dont il s'était chargé ; c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Antonio
est un compositeur, organiste et maître de chapelle italien de musique baroque, né vers 1667 à Venise ou à Hanovre, mort le 5 janvier 1740 à Venise. On considère généralement que sa production musicale est à la croisée des chemins du baroque et du classique.Vere languores nostros ipse tulit et dolores nostros ipse portavit cujus livore sanati sumus. (Is 53,4s)
Tomás Luis
est un prêtre catholique, compositeur, maître de chapelle et organiste, le plus célèbre polyphoniste de la Renaissance espagnole.40,1–55,13 Le « livre de la consolation d’Israël » L'incipit de ce chapitre et le thème des premiers versets inspire le titre souvent donné à cette deuxième partie du livre d'Isaïe : Is 40-55. En contraste avec les oracles pleins de menace d'Is 1-39, c'est la consolation qui est ici annoncée, par le prophète anonyme de la fin de l'Exil qu'on appelle le « Deuxième Isaïe ».
13s Chants du Serviteur
C'est à l'exégète luthérien Bernhard
, Das Buch Jesaia (Gottingen: Vandenhoeck & Ruprecht, 1892) que semble due l'identification de quatre fragments isaïens comme « chants du serviteur ».Certains y ajoutent le fragment Is 61,1–3 bien que le terme de « serviteur » n'y apparaisse pas.
Un énigmatique « serviteur de YHWH » (עבד יהוה, 'eḇeḏ YHWH) y apparaît, Dieu l'appelle à diriger les nations, mais celles-ci le maltraitent terriblement, avant qu'il ne soit finalement récompensé.
53,4–7 PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix
Ces versets des chants du Serviteur souffrant accompagnent nombre de stations du chemin de croix, en particulier ici la deuxième.
« Voici l’Homme ! » Voici une foule, cette foule que l’on remarque derrière la croix, cette croix qui semble être le sceptre dérisoire de sa royauté, mais dans les yeux levés et en cette couronne d’épines, il y a vraiment un roi qui va s’acheminer sur l’unique trône de la vie, qui est celui de cette présentation, de cette mort. Oui, le Christ dénudé, presque squelettique, va s’avancer. Derrière lui, sur la gauche, il y a les deux larrons, l’un est habillé en prisonnier, l’autre avec le vêtement que l’on donnait dans les camps de concentration. Il y a quelqu’un qui est en fauteuil roulant ; mais regardez bien tout au fond, ces cannes : tous ces estropiés de la vie sont représentés. Dans ce Chemin de croix, on reconnaît effectivement un style que l’on pourrait qualifier d’expressionniste, mais c’est un expressionisme inspiré, c’est un expressionisme associé à la vie : un homme, un ouvrier, avec son débardeur, porte une croix autour du cou ; mais regardez bien cette femme, sur la droite : elle vend des chapelets. Pour vivre donc ce Chemin de croix, il y a véritablement ce don, cette présence, cet accompagnement de la prière des pauvres, mais cette prière si riche de la vie des êtres qui égrènent le temps des hommes et des femmes, qui égrènent le temps de ceux et de celles qui ne savent plus comment prier ni pour qui prier. (J.-M. N.)
53,2s un rejeton qui sort d’une terre desséchée Pile ou face ? L'identité du personnage décrit ici est révélée seulement graduellement. L'artiste contemporain a mis ensemble deux dessins pour démontrer la nécessité de l'interprétation, et de la réinterprétation des événements. Iz 53 est composée de deux dessins qui fonctionnent comme avers et revers de la même monnaie.,
53,2–5 Nous avons vu Répons
Résumé magnifique d'Is 53, soulignant avec un rare bonheur le contraste entre, d’une part, le fait de la terrible humiliation du Christ sur la croix et, d’autre part, la réalité vraie, à savoir la substitution de l’innocent aux coupables.
53,2s PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix
Ces versets des chants du Serviteur souffrant accompagnent nombre de stations du chemin de croix, en particulier ici la sixième.
« Vera icona », la véritable icône, la véritable image du Seigneur fait homme ; homme de douleurs, homme au milieu des malades. Jésus est entré dans une salle d’hôpital.
La femme que vous voyez, on dirait volontiers que c’est Sainte « Véronique » : Ver(a)icona… sauf que Véronique n’existe pas. Que s’est-il passé sur le chemin ? Les évangiles n’en parlent pas, il n’y a pas de nom. « Vera icona » donnera « Véronique », parce qu’une femme s’est avancée, a tendu un linge et, selon la tradition, ce linge a reçu l’impression du visage, le Christ a imprimé sur ce linge son visage, c’est là cette « vera icona », la véritable icône.
Et voici comment le peintre va traduire cela. Au cœur du mystère de la charité : il y a des sœurs de la Charité, les fameuses cornettes internationales les désignent bien. Oui, les sœurs hospitalières. La femme a le visage de Mère Teresa de Calcutta. Toutes ces femmes qui accompagnent les malades : bien sûr, les infirmières, avec la coiffure polonaise — certaines portent encore cette coiffe lors de pèlerinages à Lourdes — ; cette vieille femme à droite, qui mange sa soupe ; ce très beau visage qui l’accompagne et qui semble nous regarder. Derrière, un être au visage déformé, de ces êtres en errance, de ces êtres qui souffrent, qui ont mal. Et cette petite fille sur la gauche, qui porte une plaque avec une inscription en polonais : « Guéris-moi, Seigneur ! ». L’impression du Christ, cette femme qui regarde le Christ, ce Christ qui se laisse apaiser, consoler, ce Christ qui verse des larmes de sang… : l’artiste a associé la croix que porte la religieuse avec le Christ qui porte la croix de la vie de la religieuse et de tous ceux qui passent…
L’intelligence de Duda, c’est de faire passer son Christ, le Christ de la Pologne, à travers l’histoire, le quotidien, bien sûr des Polonais, mais de tous ceux et celles qui portent le visage et cette présence auprès des malades. Mais nous voyons effectivement cette Sainte Face dans le linge que l’on lave, suspendu au fond. Ce qui va très loin : le linge qu’il faut laver, de cet homme dont on ne voit pas les yeux, qui porte des lunettes et qui semble mordre la croix. Ce Visage dans ces torchons, dans ces serviettes, ce Visage qui ne s’efface pas au lavage, pourquoi ? Parce que la charité ne s’enlève pas au lavage de l’amour et du don. (J.-M. N.)
53,4 le Messianisme, le pouvoir de chacun de pouvoir supporter la souffrance de tous
53,4 Cinquième proposition pour le nom du Messie : le Lépreux
53,7 comme un agneau Lecture christologique : Le premier du troupeau, que toutes les brebis imiteront pour entrer dans le salut Dans la liturgie des heures catholique romaine, à l'Office des Lectyres du 19e mardi TO, est proposée une lecture patristique qui commente plutôt Is, mais offre une clé pour comprendre que Jean symbolise Jésus en agneau dès le début de son évangile, qu'il composer comme un moyen de salut (cf. Jn 20,31).
53,7 voici l'agneau de Dieu Application christologique dans des tableaux-reliquaires : deux « Agneaux de Dieu » de l'âge classique Dans le domaine des objets de piété, agnus et plus rarement agnus dei signifie : « Médaille de cire blanche, bénie par le pape, sur laquelle est imprimée l'effigie d'un agneau » (C.N.R.T.L.→) ; plus généralement, il peut s'agir de toute petite image de piété, souvent ornée de broderie, parfois enrichie de reliques, de fils d'or et de franges de soie et destinée aux enfants.
52,14 Son apparence, plus celle d'un homme : M | V : sans gloire son aspect parmi les hommes Interprétation christologique
Si le traducteur latin hésite devant la « dés-humanisation » complète de l'apparence du serviteur que semble impliquer M, sa réticence, peut-être déjà motivée par le dogme christologique, ne retient pas l'artiste :
« Il n'a même plus image d'homme » (Is 52,14), ou : quand la Forme semble déserter la surface de la matière, quand l'absolue Beauté paraît menacée par la dispersion de la laideur, ne reste que cette couronne, cette ombre, traces de la Visitation du monde par son Créateur. (R. M.-D., 2022)
53,3 calculé FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin emploie le verbe reputare, qui signifie littéralement « calculer » ; même s'il est rare en français, l'usage de ce verbe pour une personne existe bien : cf. cnrtl→ − P. anal., rare. [L'obj. désigne une pers.]