La Bible en ses Traditions

Job 29,1–30,3

M
G S
V

Job continua de proférer son discours et dit :

...

Job prenant encore de nouveau sa parabole, dit :

Qui me rendra comme les mois d’autrefois comme aux jours où Dieu me gardait ?

...

— Qui m'accordera que je sois comme dans les anciens mois, comme aux jours où Dieu me gardait ?

M V
G S

Quand sa lampe brillait sur ma tête, et qu'à sa lumière je marchais dans les ténèbres,

...

M
G S
V

comme j'étais au jour de mon hiver, dans l'initimité de Dieu sur ma tente

...

comme j'étais au jour de mon adolescence, quand secrètement Dieu était dans ma tente,

quand Shaddaï était encore avec moi et mes fils autour de moi

...

quand le Tout-Puissant était avec moi, et qu'autour de moi étaient mes enfants,

quand mes pas baignaient dans la crême et le rocher faisait jaillir pour moi des flots d’huile

...

quand je lavais mes pieds dans le beurre, et que le rocher répandait pour moi des ruisseaux d’huile.

Lorsque je sortais à la porte de la ville sur la place je faisais préparer mon siège 

...

quand je m'avançais vers la porte de la cité, et qu'on me préparait sur la place publique un siège ?

M V
G S

les jeunes hommes me voyaient et se cachaient, les anciens, se levant, se tenaient debout.

...

M
G S
V

Les princes retenaient leurs paroles et mettaient la main sur leur bouche

...

Les princes cessaient de parler et posaient le doigt sur leur bouche.

10 la voix des chefs se cachait leur langue collait à leurs palais

10 ...

10 Les chefs retenaient leurs voix, leur langue collait à leur palais,

M V
G S

11 car une oreille 

VL'oreille qui entendaitM et me proclamait heureux, un 

Vet l'œil voyaitM et me rendait témoignage,

11 ...

12 car je sauvais

Vj'avais délivré le pauvre qui suppliait et l’orphelin qui n'avait pas de secours.

12 ... 

13 La bénédiction du mourant venait sur moi, je réjouissais

Vconsolais le cœur de la veuve.

13 ...

14 Je revêtais la justice et elle me revêtait, mon droit

Vjugement était comme mon manteau et mon turban

Vdiadème.

14 ...

M
G S
V

15 J’étais les yeux de l’aveugle c'était moi les pieds du boiteux

15 ...

15 J’étais l'œil pour l’aveugle, le pied du boiteux.

M V
G S

16 J’étais un père pour les pauvres, je menais Vavec grande diligence le procès de celui que je connaissais pas.

16 ...

17 Je brisais les mâchoires de l’injuste et de ses dents j'arrachais la proie.

17 ...

18 Je disais : — Je mourrai dans mon nid

VC'est dans mon petit nid que je mourrai, et comme le sable

Vpalmier je multiplierai mes jours.

18 ...

M
G S
V

19 Mes racines seront ouvertes vers les eaux la rosée passera la nuit dans mes branches

19 ...

19 Ma racine s'étend le long des eaux et la rosée s'attardera sur ma moisson.

20 Ma gloire sera nouvelle avec moi et mon arc se renouvellera dans ma main

20 ... 

20 Ma gloire sera toujours renouvelée et mon arc dans ma main sera placé.

21 On m’écoutait et on attendait on se taisait pour mon conseil

21 ...

21 Ceux qui m'écoutaient attendaient la sentence ; dans l'attente, ils se taisaient pour mon conseil,

22 Après ma parole on ne répliquait pas sur eux se déversait mon discours

22 ...

22 à mes mots, ils n'osaient rien ajouter : sur eux distillait mon discours,

M V
G S

23 on m’attendait

Vils m'attendaient comme la pluie, on ouvrait la

Vet ouvraient leur bouche comme pour l'averse Vtardive.

23 ...

M
G S
V

24 Je riais sur eux ils ne croyaient pas la lumière de mon visage on ne la faisait pas tomber

24 ...

24 Si parfois je riais sur eux, ils ne croyaient pas, la lumière de mon visage ne tombait pas à terre.

25 Je choisissais leur chemin je m'asseyais en tête

je siégeais comme un roi dans sa troupe comme celui qui console les endeuillés.

25 ...

25 Si je voulais aller vers eux, je m'asseyais en tête,

et, lorsque j`étais assis comme un roi, entouré de son armée, j`étais toutefois le consolateur des endeuillés.

30,1 Et maintenant rient sur moi des plus jeunes que moi dont je méprisais les pères les mettant parmi les chiens de mon troupeau

...

Mais maintenant me raillent les plus jeunes, dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.

30,2 même la force de leur bras qu'était-elle pour moi ? la vigueur périssait pour eux

...

La force de leurs mains ne comptait en rien pour moi et leur vie même était considérée comme indigne,

30,3 Desséchés par la misère et la faim

ils rongaient la terre desséchée depuis longtemps dévastation et désolation

...

stériles par la misère et la faim,

eux qui rongeaient dans une solitude desséchée, calamité et misère,