Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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13 Eh bien !
VVoici ! maintenant vous qui dites :
— Aujourd’hui et
V Nesou demain nous irons dans cette ville
et nous y passerons une année
V Nesl'année
et nous commercerons et nous ferons du profit.
13 ...
14 Vous qui ignorez ce que sera votre vie le lendemain
Vous êtes
ByzCe sera
TRC'est une vapeur apparaissant un instant
mais
Neset qui ensuite est anéantie,
14 Vous qui ignorez ce qui sera le lendemain
qu’est-ce que votre vie ?
C'est une vapeur apparaissant un instant
puis est anéantie,
14 ...
15 au lieu de dire cela :
— Si le Seigneur le veut nous vivrons et nous ferons ceci ou cela.
15 au lieu de dire cela :
— Si le Seigneur le veut et si nous sommes en vie
nous ferons ceci ou cela.
15 ...
16 Maintenant en revanche vous devenez arrogants dans vos sujets d'orgueil
toute arrogance de ce genre est maligne.
16 ...
17 Celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas est pécheur.
17 ...
1–17 purifiez vos cœurs Madeleine, ou la vie pénitente
Georges de
a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont memento mori.
est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficaceMarie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.