La Bible en ses Traditions

Joël 1,8

M V
G S

Lamente-toi comme une vierge revêtue d'un sac, qui pleure l’époux de sa jeunesse.

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Réception

Tradition juive

7–12 Vin + miel + figuier : Symbolismes

  • P. Haddad, Quand Jésus parlait à Israël. Une lecture juive des paraboles de Jésus « Le vin symbolise la Torah comme l'eau, le miel et le lait, la symbolisent aussi. Hormis l'eau, les autres liquides procèdent d'une transformation du produit brut (passage du littéral au sens profond). Après la consommation du vin, l'homme enivré peut révéler ses pensées cachées. "Le vin entre, le secret sort" (TB Erouvin 65a). le vin se confond ici avec secret (sôd), le sens profond de la Torah (34)
  • P. Haddad, Quand Jésus parlait à Israël. Une lecture juive des paraboles de Jésus « Mentionné plus de vingt fois, le figuier et la figue occupent une place récurrente dans la Bible. Tout d'abord, la figue est comptée parmi les sept fruits qui vantent la beauté d'Israël: Terre de blé et d'orge, de raisin, de figue de grenade, terre d'olive huileuse et de miel (de datte). Elle sert également dans l'élaboration de dictons instructifs. Ainsi lisons-nous dans le livre des Proverbes de Salomon: qui soigne son figuier en mangera les fruits, et qui veille sur son maître en sera honoré Pr 27,18...Ce verset est ainsi commenté dans le Talmud: "Rabbi Yohanan enseigne: que signifie "Celui qui soigne son figuier en mangera les fruits"? En quoi les mots de la Torah sont comparables aux figues? Chaque fois qu'un homme va cueillir des figues, il ne manque pas d'en trouver; il en est de même avec les mots de la Torah: tant qu'un homme les sollicite, il en obtient des significations (ṭaʾam)."Pour Rabbi Yohanan ce verset doit s'entendre symboliquement en réféence à la Torah. Comme le figuier produit des fruits en permanence, ainsi l'étude de la Torah. Ici Rabbi Yohanan joue sur le mot ṭaʾam en hébreu qui signifie "goût" et "signification". La signification représente le goût de l'enseignement, la saveur qui donne son bouquet à la lettre du texte. De plus la figue sans pelure, ni noyau est toute entière bonne, sans connaître ce mélange entre le mal et le bien » (138).

Intertextualité biblique