Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Il y avait un malade, un certain Lazare, originaire de Béthanie, le village
Sdu village de Béthanie,
de Marie et de Marthe sa sœur.
Sle frère de Marie et de Marthe.
2 (Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur
SJésus
et lui essuya les pieds de ses propres cheveux :
c'était son frère, Lazare, qui était malade).
3 Les sœurs lui envoyèrent donc dire :
SEt ses deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
4 Mais en entendant Jésus Vleur dit :
— Cette maladie ne mène pas vers la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu
afin que soit glorifié le Fils de Dieu par elle.
5 Or Jésus les aimait, Marthe et Byz V TR Nes sa sœur Byz TR NesMarie et Lazare.
6 Quand donc il eut entendu qu’il était malade
alors il resta
Vil demeura tout de même deux jours à l'endroit où il était.
7 Seulement après ces jours, il dit aux
V Sà ses disciples :
— Allons en Judée de nouveau.
8 Les disciples lui disent :
— Rabbi, à l'instant
Vrécemment les Juifs cherchaient à te lapider et de nouveau tu vas là-bas ?
9 Jésus répondit
Sleur dit :
— N’y a-t-il pas douze heures de jour ?
VEst-ce que le jour n'a pas douze heures ?
Si quelqu’un marche
Va marché pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde
10 mais s'il marche la
Va marché de nuit, il trébuche parce que la lumière n'est pas en lui.
11 Il dit ces choses
et après cela il leur dit
Vaffirma :
— Notre ami Lazare repose
mais j'y vais pour le réveiller
Vle réveiller de son sommeil.
1 La fratrie de Béthanie C'est en tant que membre d'une fratrie que Marie de Béthanie (Lc 10,39-42 ; Jn 11,1-45 ; 12,3) est présentée dans l'évangile : elle est soeur de Marthe et de Lazare et à chaque épisode de sa vie présenté dans les Écritures, son frère ou sa sœur sont également présents.
Les trois frères et sœurs mentionnés en Jn 11 sont ici représentés en habit d'aristocrates espagnols du 15e s. Selon la tradition provençale, ils seraient arrivés en Gaule lors des persécutions chrétiennes. À gauche, Marie de Béthanie, assimilée à Marie de Magdala, est représentée avec son attribut habituel : le flacon de baume dans une main. De l'autre main elle tient une couronne d'épines, peut-être en référence à sa présence au pied de la croix. Au centre Lazare tient une épée à la main. À droite Marthe tient une croix d'une main et une cruche de l'autre car selon la légende à Tarascon, elle aurait vaincu le monstre appelé « tarasque » en lui jetant de l'eau bénite et en lui montrant la croix.
La main gauche posée sur un miroir tandis que la droite tient une fleur sur son cœur Marie Madeleine regarde sa sœur Marthe qui se tient dans l'ombre à ses côtés et qui cherche sans doute par ses propos à l'éloigner de ses activités frivoles. Le peigne et le pot de poudre placés sur la table devant elle montrent quelles sont les préoccupations de Marie Madeleine.