Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Quant à Jésus, il s’en alla sur le mont des Oliviers.
2 À l'aube il se présenta
V Svint de nouveau dans le Temple.
Et tout le peuple venait
V Svint à lui
et, s’étant assis, il les enseignait.
3 Mais les scribes et les pharisiens
VPharisiens lui amènent une femme surprise en adultère
et l’ayant placée
Vils la placèrent
Sils la firent se tenir au milieu.
4 Ils lui disent
Vdirent :
— Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’
Vvient d'être surprise en adultère.
5 Or dans la Loi Moïse nous a ordonné de lapider celles-là.
Toi, donc, que dis-tu ?
6 Or ils disaient cela pour l'éprouver afin d'avoir de quoi
Vafin de pouvoir l’accuser,
Mais Jésus s’étant baissé
Vse penchant vers le bas, écrivait Byz V TR Nesdu doigt sur la terre, Byzsans y faire attention...
7 Comme ils persistaient à l’interroger
il se redressa et leur dit :
— Qui d'entre vous est sans péché
soit le premier à lui jeter une
Vcontre elle à lancer la pierre !
8 Et de nouveau, se baissant
Vpenchant, il écrivait sur le sol ...
9 Entendant, Byz TRet accusés par leur conscience, ils se retirèrent un par un
Vretiraient l'un après l'autre
Vcommençant par les plus anciens Byz S TR Nesd'abordTR, jusqu’aux derniers
et il resta seul, ainsi que la femme
Byz TRJésus resta seul, ainsi que la femme
Sla femme resta seule debout au milieu.
10 Se redressant, Jésus lui dit :
— Femme, où sont-ils ?
Personne ne t’a condamnée ?
11 Elle dit :
— Personne, Seigneur.
Et Jésus dit :
— Je ne te condamne
Vcondamnerai pas non plus.
Va, et désormais ne pèche plus.
12 Et Jésus leur adressa de nouveau la parole, en disant :
— Je suis la lumière du monde.
Qui se met à ma suite
ne saurait marcher
V marchera pas dans les ténèbres
mais aura
Strouvera la lumière de la vie.
13 Les pharisiens
VPharisiens lui dirent donc :
— Toi tu te rends témoignage à toi-même :
ton témoignage n’est pas vrai.
14 Jésus répondit et leur dit :
— Même si moi, je me rends témoignage à moi-même
mon témoignage est vrai
parce que je sais d’où je suis venu et où je vais
mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.
15 Vous jugez selon la chair
Sle corps,
moi, je ne juge personne.
16 Et si moi je juge, mon jugement est véridique
Byz V TRvrai
parce que je ne suis pas seul
mais [il y a] moi, et celui qui m’a envoyé, le Père.
17 Et dans votre Loi il est écrit
que « le témoignage de deux hommes est vrai. »
18 Moi je suis celui qui rends témoignage à moi-même ;
me rend témoignage aussi celui qui m’a envoyé : le Père.
19 Ils lui dirent alors :
— Où est ton Père ?
Jésus répondit Sen leur disant :
— Vous ne connaissez ni moi ni mon Père
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.
20 Ces paroles, il les prononça dans le Trésor, enseignant dans le Temple
et personne ne l'appréhenda parce que son heure n’était pas encore venue.
21 Jésus
NesIl leur dit alors de nouveau :
— Moi je m’en vais et vous me chercherez
et vous allez mourir dans votre péché :
là où je vais, vous, vous ne pouvez venir.
22 Les Juifs disaient donc :
— Va-t-il se tuer lui-même
puisqu’il dit : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir » ?
23 Et il leur disait :
— Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde
moi, je ne suis pas de ce monde.
24 Byz V TR NesVoilà pourquoi je vous ai dit que « vous allez mourir dans vos péchés »
en effet, si vous ne croyez pas que moi je suis
vous allez mourir dans vos péchés.
25 Ils lui disaient donc :
— Toi, qui es-tu ?
Jésus leur dit :
— Dès le commencement ce que je vous dis !
25 Ils lui disaient donc :
— Toi, qui es-tu ?
Jésus leur dit :
— Le Principe, moi qui vous parle !
25 Les Juifs lui dirent :
— Qui es-tu ?
Jésus leur dit :
— Bien que j'aie commencé à vous parler
26 J’ai beaucoup de choses à dire sur vous et à juger
mais celui qui m’a envoyé est vrai
et moi, ce que j’ai entendu de lui, je le dis dans le monde.
27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
28 Jésus reprit :
— Quand vous élèverez le Fils de l’homme
c'est alors que vous comprendrez que moi je suis
et que de moi-même je ne fais rien ;
bien au contraire, ce que le
Byz S TRce que mon
Vcomme effectivement le Père m’a enseigné,
c’est cela que je déclare
Vje dis cela.
29 Celui qui m’a envoyé est avec moi :
il
Byz TRle père
Set mon père ne m’a pas laissé tout seul
car c’est son bon plaisir que j’accomplis toujours.
30 Comme il était en train de dire cela, beaucoup crurent en lui.
31 Jésus disait donc aux Juifs qui l'avaient cru :
— Si vous, vous demeurez dans ma parole
vous êtes
V Sserez vraiment mes disciples.
32 Vous connaîtrez la vérité
et la vérité vous libérera.
33 Ils lui présentèrent une objection
Byz TR rétorquèrent
V répondirent
S dirent :
— Nous sommes semence d’Abraham
et de personne n’avons jamais été esclaves ;
comment peux-tu dire, toi : — Vous deviendrez
V Sserez libres ?
34 Jésus leur répondit
Sdit :
— Amen, amen, je vous le dis :
Vdis que
quiconque fait le péché est esclave du péché.
35 L'esclave, cependant,
V SOr l'esclave ne va pas demeurer à la maison à jamais ;
le fils, quant à lui,
Vc'est le fils qui demeure à jamais !
36 Donc si le Fils vous libère vous serez réellement
V Svraiment libres.
37 Je sais que vous êtes semence
Vfils d’Abraham
mais vous cherchez à me tuer
parce que ma parole ne pénètre pas en vous
Vma parole ne prend pas en vous
Svous n'avez pas en vous d'espace pour ma parole.
38 Moi, ce que j’ai vu auprès du Père
Byz S TRde mon Père, je [le] dis.
Et vousByz TR Nes donc, ce que vous avez entendu
Byz V S TRvu auprès de [votre]
Byz V S TRde votre père, vous [le] faites.
39 Ils répondirent et lui dirent :
— Notre père est Abraham !
Jésus leur dit :
— Si vous êtes
Byz S TRétiez enfants
Vfils d’Abraham, faites
Byz S TRvous feriez les œuvres d’Abraham ;
40 or maintenant Svoici que vous cherchez à me tuer : moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu !
Cela, Abraham ne l'a pas fait.
41 Vous, vous faites les œuvres de votre père.
Ils lui dirent [donc]
Byz V TRdonc :
— Nous, ce n'est pas de prostitution que nous sommes nés :
nous avons un seul Père, Dieu !
42 Jésus V TRdonc leur dit :
— Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez Vassurément
moi, en effet, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens
ce n'est pas de moi-même que je suis venu, en effet, mais Celui-là m’a envoyé.
43 Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?
Parce que vous ne pouvez entendre ma parole.
44 Vous, vous êtes du diable
Sde l'Accusateur, votre père
et vous voulez accomplir les désirs de votre père :
c’était un meurtrier
Vil était homicide depuis le commencement
Vdébut
et dans la vérité, il n’a pas tenu ferme
parce qu'il n’y a pas de vérité en lui ;
lorsqu’il parle, c’est le mensonge qu’il profère de son propre fonds,
car il est menteur et en est le père.
45 Quant à moi, parce que je dis la vérité vous ne me croyez pas ;
46 qui parmi vous me convainc de péché ?
Si je dis la vérité, pourquoi vous, ne me croyez-vous pas ?
47 Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ;
c'est pour cela que vous, vous n'entendez pas : parce que vous n'êtes pas de Dieu !
48 Les Juifs répondirent V TRdonc et lui dirent :
— N’avons-nous pas raison, nous, de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ?
49 Jésus répondit :
— Moi, je n’ai pas de démon
mais j’honore mon Père et vous, vous me déshonorez.
50 Pour moi, je ne cherche pas ma gloire :
il en est un qui la cherche et qui juge.
51 Amen, amen, je vous dis :
— Si quelqu'un garde
VSi quelqu'un a gardé
SCelui qui ma parole, la mort
il ne la verra jamais.
52 Les Juifs V TRdonc Byz S TR Neslui dirent :
— Maintenant nous connaissons que tu as un démon :
Abraham est mort, les prophètes aussi
et toi, tu dis : — « Si quelqu’un garde ma parole », il ne goûtera jamais la mort !
53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ?
Les prophètes aussi sont morts :
qui te fais-tu toi-même ?
54 Jésus répondit
Sleur dit :
— Si moi je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien :
c’est mon Père qui me glorifie
lui dont vous dites : — il est notre Dieu
Byz TR qu'il est votre Dieu
V S qu'il est notre Dieu
55 alors que vous ne le reconnaissez pas
tandis que moi, je le connais
et si je dis que je ne le connais
Vsais pas, je serai semblable à vous : menteur ;
mais je le connais
Vsais
et sa parole, je la garde.
56 Abraham votre père a exulté de ce qu'il verrait mon jour :
et il l’a vu et il s’est réjoui !
57 Les Juifs lui dirent donc :
— Tu n’as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham ?
58 Jésus leur dit :
— Amen, amen, je vous dis :
— Avant qu’Abraham advînt
Sfût, moi je suis.
59 Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter
mais Jésus se cacha et sortit du Temple.
Byz S TRet il passa au milieu d'eux et s'en alla.
9,1 Et en passant il vit un homme aveugle de naissance.
9,2 Ses disciples l'interrogèrent Byz S TR Nesen disant :
— Rabbi
SRabban, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né
Snaisse aveugle ?
9,3 Jésus répondit
Sleur dit :
— Ni lui n'a péché ni ses parents
mais c’est pour que soient manifestées les œuvres de Dieu en lui.
9,4 Il nous
Byz V S TRme faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé aussi longtemps qu’il fera jour ;
la nuit va venir où personne ne pourra travailler.
9,5 Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.
9,6 Là-dessus, il cracha à terre et fit de la boue avec la salive
puis il appliqua la boue sur les yeux
Byz S TRles yeux de l’aveugle
Vses yeux
9,7 et lui dit :
— Va, lave-toi à la piscine de Siloam
VSiloé Byz V TR Nes(ce qu’on traduit par « Envoyé »).
Il partit donc et se lava et revint voyant !
9,8 Aussitôt les
Sses voisins et tous ceux qui jusque-là avaient bien vu qu’il mendiait
Byz TRétait aveugle s’écrièrent :
— N’est-ce pas lui qui était assis à demander l’aumône ?
VLes uns disaient que « c'est bien lui ! »
9,9 Les uns disaient que c’était lui,
SLes uns disaient : — C'est lui !
les autres répliquaient : — NesNon, ce n’est pas lui, mais c’est quelqu’un qui lui ressemble Sbeaucoup.
Quant à l’homme en question, il répétait : — C’est moi !
9 les autres, en revanche : « En aucun cas ! mais quelqu’un qui lui ressemble ! »
Quant à lui, il disait que « c’est moi ! »
9,10 Ils lui dirent Byz V TR Nesdonc :
— Comment tes yeux se sont-ils ouverts ?
9,11 Il répondit :
— L'
TRUn
VCet homme Byz S TR Nes, celui qu’on appelle « Jésus »
a fait de la boue et en a oint mes yeux et m’a dit :
— Va à la piscine
Saux eaux de Siloam
VSiloe et lave-toi !
Et j'y suis Byz TR Nesdonc allé et me suis lavé et j’ai vu
V Sje vois.
9,12 Ils lui dirent : — Où est-il Byz TR Nescelui-là ?
Il répondit
V Sleur dit : — Je n'en sais rien.
V— Je l'ignore.
S— Je ne sais pas.
9,13 Ils l'amenèrent aux pharisiens
VPharisiens, l'aveugle d'hier.
Vlui qui avait été aveugle.
Slui qui avait été aveugle depuis le commencement.
9,14 Or c’était un sabbat, le jour où
Byz V TRquand Jésus fit de la boue et ouvrit ses yeux.
9,15 De nouveau donc les pharisiens
VPharisiens Byz TR Nesaussi lui demandaient comment
Vl'interrogeaient : « comment il avait recouvré la vue.
Vs'était-il mis à voir ? »
Il leur dit :
— Il m'a enduit de boue les yeux et je me suis lavé et je vois.
9,16 Quelques-uns parmi les Pharisiens disaient donc :
— Cet homme n’est pas de Dieu puisqu’il ne garde pas le sabbat.
D’autres disaient :
— Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ?
Et il y avait division parmi eux.
9,17 Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle :
— Et toi que dis-tu de lui, de ce qu’il
Vcelui qui t’a ouvert les yeux ?
Il Sleur dit
Vrépartit :
— Que
SJe dis que c’est un prophète !
9,18 Les Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu'il eût été aveugle ni qu’il eût recouvré la vue
Vse fût mis à voir
jusqu’à ce qu’ils eussent convoqué les parents de celui qui avait recouvré la vue
Vs'était mis à voir.
9,19 Et ils les interrogèrent en disant :
— Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu'il est né aveugle ?
Comment donc voit-il maintenant ?
9,20 Ses parents Byz V TRleur répondirent Byz Nesdonc et ils dirent :
— Nous savons que c'est bien notre fils, lui
et qu’il est né aveugle.
9,21 Mais comment voit-il à présent ? Byz V TR NesNous ne le savons pas.
Ou qui lui a ouvert les yeux ? Byz V TR NesNous, nous ne le savons pas.
Interrogez-le lui-même : il a l'âge
Byz S TRIl a l'âge : interrogez-le lui-même, il pourra parler
Vqu'il parle pour lui-même.
9,22 Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs :
déjà, en effet, les Juifs avaient convenu
que si quelqu'un le reconnaissait pour le
Vconfessait comme Christ, il serait exclu de la synagogue.
9,23 C’est pourquoi ses parents dirent : « — Il
Vqu' « il a l’âge, interrogez-le ».
9,24 Ils appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent :
— Rends gloire à Dieu :
nous savons, nous, que cet homme est un pécheur !
9,25 Celui-ci répondit alors
Byz TRrépondit alors en disant
Srépondit en leur disant
Vdit alors :
— S’il est pécheur ou non, je n’en sais rien ;
V, je ne sais pas ;
Je sais une chose : c’est Vqu'alors que j’étais aveugle, Byz S TR Neset qu’à présent je vois !
9,26 Ils lui dirent Byz V TR Nesalors Byz S TRde nouveau:
— Qu’est-ce qu’il t’a fait ?
Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?
9,27 Il leur répondit
Sdit :
— Je vous l’ai déjà dit et vous n'avez pas écouté
Vvous l'avez entendu :
à quoi bon vouloir de nouveau l’entendre ?
Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?
9,28 Ils l’injurièrent S TRalors et dirent :
— C’est toi, le disciple de cet homme
nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples !
9,29 Nous savons, nous, qu'avec Moïse, Dieu a parlé
mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est.
9,30 L'homme
V SCet homme répondit et leur dit :
— C'est bien cela qui est étonnant : que vous, vous ne sachiez pas d’où il est ...
Vpuisse être...
et il m’a ouvert les yeux !
9,31 Nous savons que Dieu n'écoute pas les
Sla voix des pécheurs
mais si un homme l’honore
Sle craint et fait sa volonté
celui-là, il l’écoute ;
Vexauce ;
9,32 si loin qu'on remonte dans le temps, jamais on n’a ouï dire
que quelqu’un eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance :
9,33 s'il n’était pas de Dieu, celui-ci, il ne pourrait rien faire !
9,34 Ils répondirent et lui dirent :
— Toi, tu
V S NesTu es né tout entier dans les péchés et toi, tu nous fais la leçon ?
Et ils le jetèrent dehors.
9,35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors
et l’ayant trouvé il Byz V S TRlui dit :
— Toi, tu crois dans le Fils de l'homme
V S TRDieu ?
9,36 Celui-ci
SCelui qui avait été guéri répondit en disant :
— Et qui
V S TRQui est-il, Seigneur
Smon Seigneur, que je croie en lui ?
9,37 V TREt Jésus lui dit :
— Tu l'as vu Byz TR Nesde tes yeux, et celui qui parle avec toi, c’est lui.
9,38 Et il dit :
— Je crois, Seigneur !
Et il se prosterna devant lui.
38 Et celui-ci dit :
— Je crois, Smon Seigneur !
Et tombant à ses pieds il l'adora.
9,39 Byz TR NesEt Jésus Vlui dit :
— C'est pour un jugement que je suis venu en ce monde, moi
afin que ceux qui ne voient pas voient
et ceux qui voient deviennent aveugles.
9,40 Et [ceux] des pharisiens
VPharisiens qui étaient avec lui entendirent Byz S TR Nescela et lui dirent :
— Est-ce que nous aussi serions aveugles ?
VEst-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ?
SComment cela ? Sommes-nous aveugles aussi ?
9,41 Jésus leur dit :
— Si vous étiez aveugles vous n’auriez pas de péché
mais maintenant vous dites : — Nous
Vque nous voyons ;
votre péché demeure.
10,1 Amen, amen, je vous dis :
— Celui qui n’entre pas par la porte dans le bercail des brebis mais monte par un autre côté
celui-là est un voleur et un brigand.
10,2 Celui au contraire qui entre par la porte est le pasteur des brebis.
10,3 C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix :
il appelle par leur nom ses brebis à lui et les mène dehors.
3 ...
10,4 Quand il a fait Byz Nestoutes sortir les siennes
Byz V S TRses propres brebis, il marche devant elles
et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix.
10,5 Mais un étranger, elles
Sles brebis ne le suivront
Vsuivent pas : elles le fuiront
parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
10,6 Jésus leur dit cette similitude
V Scette parabole
mais eux ne saisirent
Vconnurent pas ce dont il leur parlait.
10,7 Jésus donc V S TRleur dit de nouveau :
— Amen, amen, je vous dis : — [Que]
Byz V TRQue moi, je suis la porte des brebis.
10,8 Tous ceux qui sont venus TR Nesavant moi sont des voleurs et des brigands
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
10,9 Moi je suis la porte :
si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé
il entrera et sortira et il trouvera pâturage.
10,10 Le voleur ne vient que pour voler et égorger et faire périr.
Moi, je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l'aient surabondante.
10,11 Moi je suis le bon pasteur.
Le bon pasteur dépose
Vdonne sa vie pour les brebis.
10,12 Byz V S TRMais le mercenaire, lui qui n’est pas pasteur
et à qui n’appartiennent pas les brebis,
voit venir le loup, laisse les brebis et s'enfuit
et le loup Byz TR Nesles ravit et les disperse.
Byz V S TR disperse les brebis.
10,13 C'est qu'il est mercenaire et qu’il n’a pas souci des brebis.
13 Or le mercenaire s'enfuit parce qu'il est mercenaire et n'a pas souci des brebis.
10,14 Moi je suis le bon pasteur
et je connais les miennes
et les miennes me connaissent.
Byz S TRje suis connu des miennes.
10,15 Comme le
Smon Père me connaît et que moi-même je connais le
Smon Père
et je dépose
Vdonne ma vie pour mes brebis.
10,16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail :
celles-là aussi il faut que je les conduise, elles entendront ma voix
et il y aura un seul troupeau
Vbercail et un seul pasteur.
10,17 Voilà pourquoi mon
Smon Père m’aime
parce que je dépose ma vie pour de nouveau la prendre.
10,18 Personne ne me l’enlève
mais moi, je la dépose de moi-même
j’ai pouvoir de la déposer
et j'ai pouvoir de la prendre de nouveau :
tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père.
10,19 Il y eut de nouveau une division parmi les Juifs à cause de ces paroles.
10,20 Beaucoup d’entre eux disaient :
— Il a un démon et il est fou ! Pourquoi l’écoutez-vous ?
10,21 D’autres
SMais d’autres disaient :
— Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque.
Vhomme qui a un démon.
Un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?
10,22 Arriva alors
V TROr arriva la fête de la Dédicace
Vla dédicace à Jérusalem
c’était l’hiver
10,23 et Jésus se promenait dans le Temple sous le portique de Salomon.
10,24 Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent
V Sdisaient :
— Jusqu'à quand tiendras-tu notre âme en suspens ?
Si tu es le Christ dis-le-nous clairement.
10,25 Jésus leur répondit :
— Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas.
Les œuvres que moi je fais au nom de mon Père
elles-mêmes me rendent témoignage.
10,26 Mais vous, vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebisByz S TR, comme je vous l'ai dit.
10,27 Mes brebis entendent ma voix
et moi je les connais
et elles me suivent.
10,28 Et moi je leur donne une vie éternelle
et elles ne périront jamais
et personne ne les ravira de ma main.
10,29 Mon Père qui me les a données
V NesMon Père, ce qu'il m'a donné est plus grand que tout
et personne ne peut le
Byz S TRles ravir de la main du
Byz V S TRde mon Père.
10,30 Moi et le
Smon Père nous sommes un.
10,31 De nouveau les Juifs
Byz TRDonc, de nouveau, les Juifs
V Les Juifs apportèrent des pierres pour le lapider.
10,32 Jésus leur répondit
Sdit :
— Je vous ai montré beaucoup d’œuvres belles
Vbonnes venant du
Byz V S TRde mon Père
pour laquelle de ces œuvres allez-vous me lapider ?
10,33 Les Juifs lui répondirent
Sdirent :
— Ce n’est pas pour une belle
V Sbonne œuvre que nous te lapidons mais pour un blasphème
et parce que toi, étant un homme
V Sbien que tu sois un homme, tu te fais toi-même Dieu.
10,34 Jésus leur répondit
Sdit :
— N’est-il pas écrit dans votre loi :
« Moi j’ai dit : — Vous êtes des dieux » ?
10,35 Si ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, elles les dit « dieux »
(et l’Écriture ne peut être abrogée),
10,36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde
vous, vous lui dites : — Tu
Vque tu blasphèmes, parce que j’ai dit : — Je suis Fils de Dieu ?
10,37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.
10,38 Mais si je les fais
même si vous ne me croyez pas
Ven moi vous ne voulez pas croire,
aux œuvres, croyez !
afin que vous connaissiez et [continuiez] à connaître
Byz V S TRconnaissiez et croyiez qu'en moi est le Père et que moi je suis dans le Père.
Byz TRen lui.
10,39 Ils cherchaient donc Byz S TR Nes de nouveau à l'appréhender
et il sortit de leurs mains.
10,40 Et il s’en alla Byz V TR Nesde nouveau de l'autre côté du Jourdain
au lieu où Jean faisait des baptêmes auparavant
et il demeura là.
10,41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :
— Jean n’a fait aucun signe
mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.
41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :
— Jean n’a fait aucun signe
10,42 Et Byz TR Neslà beaucoup crurent en lui.
42 mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.
Et beaucoup crurent en lui.
11,1 Il y avait un malade, un certain Lazare, originaire de Béthanie, le village
Sdu village de Béthanie,
de Marie et de Marthe sa sœur.
Sle frère de Marie et de Marthe.
11,2 (Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur
SJésus
et lui essuya les pieds de ses propres cheveux :
c'était son frère, Lazare, qui était malade).
11,3 Les sœurs lui envoyèrent donc dire :
SEt ses deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
11,4 Mais en entendant Jésus Vleur dit :
— Cette maladie ne mène pas vers la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu
afin que soit glorifié le Fils de Dieu par elle.
11,5 Or Jésus les aimait, Marthe et Byz V TR Nes sa sœur Byz TR NesMarie et Lazare.
11,6 Quand donc il eut entendu qu’il était malade
alors il resta
Vil demeura tout de même deux jours à l'endroit où il était.
11,7 Seulement après ces jours, il dit aux
V Sà ses disciples :
— Allons en Judée de nouveau.
11,8 Les disciples lui disent :
— Rabbi, à l'instant
Vrécemment les Juifs cherchaient à te lapider et de nouveau tu vas là-bas ?
11,9 Jésus répondit
Sleur dit :
— N’y a-t-il pas douze heures de jour ?
VEst-ce que le jour n'a pas douze heures ?
Si quelqu’un marche
Va marché pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde
11,10 mais s'il marche la
Va marché de nuit, il trébuche parce que la lumière n'est pas en lui.
11,11 Il dit ces choses
et après cela il leur dit
Vaffirma :
— Notre ami Lazare repose
mais j'y vais pour le réveiller
Vle réveiller de son sommeil.
11,12 Les
VSes disciples lui dirent donc :
— Seigneur, s’il repose il sera sauvé
Vva guérir !
11,13 Or Jésus avait parlé de sa mort
mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil.
11,14 Alors donc Jésus leur dit clairement :
— Lazare est mort
11,15 et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez...
Mais allons vers lui !
11,16 Thomas appelé « Jumeau »
V« Didyme » dit donc aux condisciples :
— Allons-y nous aussi pour mourir avec lui !
11,17 Jésus arriva enfin Sà Béthanie et le trouva placé dans le sépulcre depuis quatre jours déjà.
11,18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ.
11,19 Beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie
pour les consoler au sujet de leur frère.
11,20 Marthe donc, quand elle entendit que Jésus venait, partit
Ssortit au-devant de lui
Marie, quant à elle, était assise à la maison.
11,21 Marthe dit donc à Jésus :
— Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ;
11,22 mais,
Nes[mais,] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.
11,23 Jésus lui dit :
— Ton frère ressuscitera.
11,24 Marthe lui dit :
— Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour.
11,25 Jésus lui dit :
— Moi je suis la résurrection et la vie
le croyant
V Scelui qui croit en moi même s'il est mort vivra
11,26 et tout vivant et croyant
V Squiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ?
11,27 Elle lui dit :
— Oui, Seigneur.
Moi j'ai Byz TR Nestoujours cru que toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir
Ves venu
Svient en ce monde.
11,28 Ayant
VEt comme elle avait dit cela
elle s’en alla et appela Marie sa sœur, disant en cachette
Vdiscrètement :
— Le Maître est là
Svenu et il t’appelle.
11,29 Dès qu'elle eut entendu
Ventendit, celle-ci
SMarie se lève
S Nesleva vite et venait
Byz V TRvient
Svint vers lui.
11,30 En effet, Jésus n’était pas encore arrivé dans le village
mais était V Nesencore à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre.
11,31 Alors les Juifs qui étaient avec elle dans la maison et la consolaient
voyant que
Vcomme ils avaient vu Marie s'était vite levée et était sortie
V : qu'elle s'est vite levée et est sortie,
la suivirent
Vl'ont suivie, en pensant :
Byz Vdisant
Elle
Vqu'elle va au sépulcre pour y pleurer.
11,32 Donc lorsque Marie vint
VAlors Marie, comme elle était arrivée là où Jésus était,
Byz S TR Nesen le voyant elle
V, tomba à ses pieds et lui dit :
— Seigneur si tu avais été ici, il ne serait pas mort, mon frère ...
11,33 Jésus, donc, quand il la vit en train de pleurer
et les Juifs qui étaient venus avec elle en train de pleurer aussi
se mit à frémir du fond de son esprit et se troubla.
11,34 Et il dit :
— Où l’avez-vous mis ?
Ils lui dirent :
— Seigneur, viens et vois.
11,35 V SEt Jésus pleura
Sles larmes de Jésus venaient.
11,36 Les Juifs disaient
Vdirent donc :
— Voyez
VVoici, comme il l’aimait !
11,37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent :
— Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ?
11,38 Jésus donc, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ;
Vor c’était une grotte et une pierre avait été posée dessus.
11,39 Jésus dit :
— Enlevez la pierre.
Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit :
— Seigneur, il sent
V Spue déjà
car c'est le quatrième jour.
11,40 Jésus lui dit :
— Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
11,41 Ils enlevèrent donc la pierre
et Jésus leva les yeux en haut et
V , les yeux levés en haut, dit :
— Père, je te rends grâces de m'avoir
Vpuisque tu m'as exaucé ;
11,42 moi je savais que tu m'exauces toujours
mais c'est à cause de la foule qui m’entoure que j'ai parlé :
pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.
11,43 Et ayant dit cela
VComme il avait dit cela, il cria d’une voix forte :
— Lazare viens dehors !
11,44 Et le mort
Slui, le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et son visage était enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
— Déliez-le et laissez-le aller.
44 Et aussitôt sortit celui qui avait été mort, lié de bandes pieds et mains
et le visage avait été enveloppé d'un suaire.
Jésus leur dit :
— Déliez-le et laissez-le aller !
11,45 Alors beaucoup de Juifs qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce qu'il avait fait
Vfit
crurent en lui.
11,46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait
Vque fit Jésus.
11,47 Grands prêtres
VPontifes et pharisiens
VPharisiens réunirent donc un sanhédrin
Vréunirent donc un conseil
Ss'assemblèrent et ils disaient :
— Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de signes...
11,48 Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui
et les Romains viendront et nous détruiront Lieu et nation !
11,49 Or l’un d’eux, Sdu nom de Caïphe, étant grand prêtre
Vcomme il était pontife cette année-là, leur dit :
— Vous, Byz TR Nesvraiment, vous ne savez rien
11,50 et vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre
Byz V S TRnotre intérêt qu’un seul homme meure à la place du peuple
et que ne périsse pas tout le peuple
Vtoute la nation !
11,51 Or cela, ce ne fut pas de lui-même qu'il le dit
mais comme il était grand prêtre
Vpontife cette année-là, il prophétisa
que Jésus devait mourir pour la nation
Sle peuple
11,52 et non seulement pour la nation
Sle peuple
mais aussi afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu qui étaient
Vavaient été dispersés.
11,53 Depuis ce jour-là, donc, ils résolurent de
Byz TRcomplotèrent pour
Vse mirent à imaginer comment ils pourraient le tuer.
11,54 Jésus donc ne circulait Vdésormais plus en public parmi les Juifs
maisByz TR Nes de là il s'en alla dans la région proche du désert dans une ville nommée « Éphraïm »
V« Éphrem »
et il y demeurait avec les
Byz S TRses disciples...
11,55 Approchait alors la Pâque des Juifs
et beaucoup du pays
Vde la région
Sdes villages montèrent à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier
Vsanctifier.
11,56 Ils cherchaient donc Jésus
et se disaient les uns aux autres en se tenant dans le Temple : — Que pensez-vous ? Ne viendra-t-il
VEh quoi ! Pouvez-vous penser qu'il ne vienne pas à
Vpour le jour de la fête ?
57. Or les grands prêtres
Vpontifes et les pharisiens
VPharisiens avaient donné des ordres :
Byz TRdonné un ordre :
V Scommandé
si quelqu’un savait
Vque si quelqu’un avait appris
S: si quelqu’un savait où il était
Vest, qu'il
Vil l'indique pour qu’ils l'appréhendent.
11,1 La fratrie de Béthanie C'est en tant que membre d'une fratrie que Marie de Béthanie (Lc 10,39-42 ; Jn 11,1-45 ; 12,3) est présentée dans l'évangile : elle est soeur de Marthe et de Lazare et à chaque épisode de sa vie présenté dans les Écritures, son frère ou sa sœur sont également présents.
, Saint Lazare et ses sœurs Marthe et Marie (15e s.), 177 x 165 cm, 02882
musée Lazaro Galdiano, Madrid (Espagne) © Domaine public→
Les trois frères et sœurs mentionnés en Jn 11 sont ici représentés en habit d'aristocrates espagnols du 15e s. Selon la tradition provençale, ils seraient arrivés en Gaule lors des persécutions chrétiennes. À gauche, Marie de Béthanie, assimilée à Marie de Magdala, est représentée avec son attribut habituel : le flacon de baume dans une main. De l'autre main elle tient une couronne d'épines, peut-être en référence à sa présence au pied de la croix. Au centre Lazare tient une épée à la main. À droite Marthe tient une croix d'une main et une cruche de l'autre car selon la légende à Tarascon, elle aurait vaincu le monstre appelé « tarasque » en lui jetant de l'eau bénite et en lui montrant la croix.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit
, Marthe et Marie Madeleine (huile sur toile, 1599), 100 x 134,5 cmMusée d'Art de Détroit, MI (États-Unis) © Domaine public→
La main gauche posée sur un miroir tandis que la droite tient une fleur sur son cœur Marie Madeleine regarde sa sœur Marthe qui se tient dans l'ombre à ses côtés et qui cherche sans doute par ses propos à l'éloigner de ses activités frivoles. Le peigne et le pot de poudre placés sur la table devant elle montrent quelles sont les préoccupations de Marie Madeleine.
8,12 ; 9,5 je suis la lumière Le Christ illuminant les ténèbres du monde
Le peintre anglais William
a saisi cette identité du Christ lumière du monde dans un tableau célèbre en son temps, reproduit en milliers d'exemplaires pour orner les pieux foyers chrétiens :William Holman
(1827-1910), The Light of the World (huile sur toile, 1851-2), 121,9 x 61 cmChapelle de Keble College, Oxford (Royaume-Uni) © Domaine public→, 2P 1,19 ; Ap 22,16
Œuvre d'un des co-fondateurs de la Confrérie des Préraphaélites, le tableau chargé de symboles montre Jésus portant la lumière dans la nuit et frappant à une porte fermée.