La Bible en ses Traditions

Jean 16,0 ; 8,1–11,57

Byz V S TR Nes

Quant à Jésus, il s’en alla sur le mont des Oliviers.

À l'aube il se présenta

V Svint de nouveau dans le Temple.

Et tout le peuple venait

V Svint à lui

et, s’étant assis, il les enseignait.

Mais les scribes et les pharisiens

VPharisiens lui amènent une femme surprise en adultère

et l’ayant placée

Vils la placèrent

Sils la firent se tenir au milieu.

Ils lui disent

Vdirent :

— Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’

Vvient d'être surprise en adultère.

Or dans la Loi Moïse nous a ordonné de lapider celles-là.

Toi, donc, que dis-tu ?

Or ils disaient cela pour l'éprouver afin d'avoir de quoi

Vafin de pouvoir l’accuser,

Mais Jésus s’étant baissé

Vse penchant vers le bas, écrivait Byz V TR Nesdu doigt sur la terre, Byzsans y faire attention...

Comme ils persistaient à l’interroger

il se redressa et leur dit :

— Qui d'entre vous est sans péché

soit le premier à lui jeter une

Vcontre elle à lancer la pierre !

Et de nouveau, se baissant

Vpenchant, il écrivait sur le sol ...

Entendant, Byz TRet accusés par leur conscience, ils se retirèrent un par un 

Vretiraient l'un après l'autre   

Vcommençant par les plus anciens Byz S TR Nesd'abordTR, jusqu’aux derniers

et il resta seul, ainsi que la femme

Byz TRJésus resta seul, ainsi que la femme

Sla femme resta seule  debout au milieu.

10  Se redressant, Jésus lui dit :

— Femme, où sont-ils ?

Personne ne t’a condamnée ?

11 Elle dit :

— Personne, Seigneur.

Et Jésus dit :

— Je ne te condamne

Vcondamnerai  pas non plus.

Va, et désormais ne pèche plus.

12 Et Jésus leur adressa de nouveau la parole, en disant :

— Je suis la lumière du monde.

Qui se met à ma suite

ne saurait marcher

V marchera pas dans les ténèbres

mais aura

Strouvera la lumière de la vie.

13 Les pharisiens

VPharisiens lui dirent donc :

— Toi tu te rends témoignage à toi-même :

ton témoignage n’est pas vrai.

14 Jésus répondit et leur dit :

— Même si moi, je me rends témoignage à moi-même

mon témoignage est vrai

parce que je sais d’où je suis venu et où je vais

mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.

15 Vous jugez selon la chair

Sle corps,

moi, je ne juge personne.

16 Et si moi je juge, mon jugement est véridique

Byz V TRvrai

parce que je ne suis pas seul

mais [il y a] moi, et celui qui m’a envoyé, le Père.

17 Et dans votre Loi il est écrit 

que « le témoignage de deux hommes est vrai. »

18 Moi je suis celui qui rends témoignage à moi-même ;

me rend témoignage aussi celui qui m’a envoyé : le Père.

19 Ils lui dirent alors :

— Où est ton Père ?

Jésus répondit Sen leur disant :

— Vous ne connaissez ni moi ni mon Père

si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.

20 Ces paroles, il les prononça dans le Trésor, enseignant dans le Temple

et personne ne l'appréhenda parce que son heure n’était pas encore venue.

21 Jésus

NesIl leur dit alors de nouveau :

— Moi je m’en vais et vous me chercherez

et vous allez mourir dans votre péché :

là où je vais, vous, vous ne pouvez venir.

22 Les Juifs disaient donc :

— Va-t-il se tuer lui-même

puisqu’il dit : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir » ?

23 Et il leur disait :

— Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut.

Vous, vous êtes de ce monde

moi, je ne suis pas de ce monde.

24 Byz V TR NesVoilà pourquoi je vous ai dit que « vous allez mourir dans vos péchés »

en effet, si vous ne croyez pas que moi je suis

vous allez mourir dans vos péchés.

Byz TR Nes
V
S

25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Dès le commencement ce que je vous dis !

25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Le Principe, moi qui vous parle !

25 Les Juifs lui dirent :

— Qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Bien que j'aie commencé à vous parler

Byz V S TR Nes

26 J’ai beaucoup de choses à dire sur vous et à juger

mais celui qui m’a envoyé est vrai

et moi, ce que j’ai entendu de lui, je le dis dans le monde. 

27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.

28 Jésus reprit :

— Quand vous élèverez le Fils de l’homme

c'est alors que vous comprendrez que moi je suis

et que de moi-même je ne fais rien ;

bien au contraire, ce que le

Byz S TRce que mon

Vcomme effectivement le Père m’a enseigné,

c’est cela que je déclare

Vje dis cela.

29 Celui qui m’a envoyé est avec moi :

il

Byz TRle père

Set mon père ne m’a pas laissé tout seul

car c’est son bon plaisir que j’accomplis toujours.

30 Comme il était en train de dire cela, beaucoup crurent en lui.

31 Jésus disait donc aux Juifs qui l'avaient cru :

— Si vous, vous demeurez dans ma parole

vous êtes

V Sserez vraiment mes disciples.

32 Vous connaîtrez la vérité

et la vérité vous libérera.

33 Ils lui  présentèrent une objection

Byz TR rétorquèrent

V répondirent

S dirent :

— Nous sommes semence d’Abraham

et de personne n’avons jamais été esclaves ; 

comment peux-tu dire, toi : — Vous deviendrez

V Sserez libres ?

34 Jésus leur répondit

Sdit :

— Amen, amen, je vous le dis :

Vdis que

quiconque fait le péché est esclave du péché.

Byz V S TR Nes

35  L'esclave, cependant,

V SOr l'esclave ne va pas demeurer à la maison à jamais ;

le fils, quant à lui,

Vc'est le fils qui demeure à jamais !

36 Donc si le Fils vous libère vous serez réellement

V Svraiment libres.

37 Je sais que vous êtes semence

Vfils d’Abraham

mais vous cherchez à me tuer

parce que  ma parole ne pénètre pas en vous

Vma parole ne prend pas en vous

Svous n'avez pas en vous d'espace pour ma parole.

38 Moi, ce que j’ai vu auprès du Père

Byz S TRde mon Père, je [le] dis.

Et vousByz TR Nes donc, ce que vous avez entendu

Byz V S TRvu auprès de [votre]

Byz V S TRde votre père, vous [le] faites.

39 Ils répondirent et lui dirent ­:

— Notre père est Abraham !

Jésus leur dit :

—  Si vous êtes

Byz S TRétiez enfants

Vfils d’Abraham, faites

Byz S TRvous feriez les œuvres d’Abraham ;

40 or maintenant Svoici que vous cherchez à me tuer : moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu !

Cela, Abraham ne l'a pas fait.

41 Vous, vous faites les œuvres de votre père.

Ils lui dirent [donc]

Byz V TRdonc :

— Nous, ce n'est pas de prostitution que nous sommes nés : 

nous avons un seul Père, Dieu !

42 Jésus V TRdonc leur dit :

— Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez Vassurément 

moi, en effet, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens

ce n'est pas de moi-même que je suis venu, en effet, mais Celui-là m’a envoyé.

43 Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?

Parce que vous ne pouvez entendre ma parole.

44 Vous, vous êtes du diable

Sde l'Accusateur, votre père

et vous voulez accomplir les désirs de votre père :

c’était un meurtrier

Vil était homicide depuis le commencement

Vdébut

et dans la vérité, il n’a pas tenu ferme

parce qu'il n’y a pas de vérité en lui ; 

lorsqu’il parle, c’est le mensonge qu’il profère de son propre fonds,

car il est menteur et en est le père.

45 Quant à moi, parce que je dis la vérité vous ne me croyez pas ;

46 qui parmi vous me convainc de péché ?

Si je dis la vérité, pourquoi vous, ne me croyez-vous pas ?

47 Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ;

c'est pour cela que vous, vous n'entendez pas : parce que vous n'êtes pas de Dieu !

48 Les Juifs répondirent V TRdonc et lui dirent :

— N’avons-nous pas raison, nous, de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ?

49 Jésus répondit :

—  Moi, je n’ai pas de démon

mais j’honore mon Père et vous, vous me déshonorez.

50 Pour moi, je ne cherche pas ma gloire :

il en est un qui la cherche et qui juge.

51 Amen, amen, je vous dis :

Si quelqu'un garde

VSi quelqu'un a gardé

SCelui qui ma parole, la mort

il ne la verra jamais.

52 Les Juifs V TRdonc Byz S TR Neslui  dirent :

— Maintenant nous connaissons que tu as un démon :

Abraham est mort, les prophètes aussi

et toi, tu dis : — « Si quelqu’un garde ma parole », il ne goûtera jamais la mort !

53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ?

Les prophètes aussi sont morts :

qui te fais-tu toi-même ?

54 Jésus répondit

Sleur dit :

— Si moi je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien :

c’est mon Père qui me glorifie

lui dont vous dites : — il est notre Dieu 

Byz TR qu'il est votre Dieu

V S qu'il est notre Dieu

55 alors que vous ne le reconnaissez pas

tandis que moi, je le connais 

et si je dis que je ne le connais

Vsais pas, je serai semblable à vous : menteur ;

mais je le connais

Vsais

et sa parole, je la garde.

56 Abraham votre père a exulté de ce qu'il verrait mon jour : 

et il l’a vu et il s’est réjoui !

57 Les Juifs lui dirent donc :

— Tu n’as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham ?

58 Jésus leur dit :

—  Amen, amen, je vous dis :

— Avant qu’Abraham advînt

Sfût, moi je suis.

59 Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter

mais Jésus se cacha et sortit du Temple.

Byz S TRet il passa au milieu d'eux et s'en alla.

9,1 Et en passant il vit un homme aveugle de naissance.

9,2 Ses disciples l'interrogèrent Byz S TR Nesen disant :

Rabbi

SRabban, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né

Snaisse aveugle ?

9,3 Jésus répondit

Sleur dit :

— Ni lui n'a péché ni ses parents

mais c’est pour que soient manifestées les œuvres de Dieu en lui.

9,4 Il nous

Byz V S TRme faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé aussi longtemps qu’il fera jour ;

la nuit va venir où personne ne pourra travailler.

9,5 Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

9,6 Là-dessus, il cracha à terre et fit de la boue avec la salive

puis il appliqua la boue sur les yeux

Byz S TRles yeux de l’aveugle

Vses yeux

9,7 et lui dit :

— Va, lave-toi à la piscine de Siloam

VSiloé Byz V TR Nes(ce qu’on traduit par « Envoyé »).

Il partit donc et se lava et revint voyant !

9,8 Aussitôt  les

Sses voisins et tous ceux qui jusque-là avaient bien vu qu’il mendiait

Byz TRétait aveugle s’écrièrent :

— N’est-ce pas lui qui était assis à demander l’aumône ?

VLes uns disaient que « c'est bien lui ! »

Byz S TR Nes
V

9,9 Les uns disaient que c’était lui,

SLes uns disaient : — C'est lui !

les autres répliquaient :  — NesNon, ce n’est pas lui, mais c’est quelqu’un qui lui ressemble Sbeaucoup.

Quant à l’homme en question, il répétait : — C’est  moi !

les autres, en revanche : « En aucun cas ! mais quelqu’un qui lui ressemble ! »

Quant à lui, il disait que « c’est moi ! »

Byz V S TR Nes

9,10 Ils lui dirent Byz V TR Nesdonc :

— Comment tes yeux se sont-ils ouverts ?

9,11 Il répondit :

L'

TRUn 

VCet  homme Byz S TR Nes, celui qu’on appelle « Jésus »

a fait de la boue et en a oint mes yeux et m’a dit :

— Va à la piscine

Saux eaux  de Siloam

VSiloe et lave-toi !

Et j'y suis Byz TR Nesdonc allé et me suis lavé et j’ai vu

V Sje vois.

9,12 Ils lui dirent : — Où est-il Byz TR Nescelui-là

Il répondit

V Sleur dit— Je n'en sais rien.

V— Je l'ignore.

S— Je ne sais pas.

9,13 Ils l'amenèrent aux pharisiens

VPharisiens, l'aveugle d'hier.

Vlui qui avait été aveugle.

Slui qui avait été aveugle depuis le commencement.

9,14 Or c’était un sabbat, le jour où

Byz V TRquand Jésus fit de la boue et ouvrit ses yeux.

9,15 De nouveau donc les pharisiens

VPharisiens Byz TR Nesaussi  lui demandaient comment 

Vl'interrogeaient : « comment il avait recouvré la vue.

Vs'était-il mis à voir ? »

Il leur dit :

— Il m'a enduit de boue les yeux et je me suis lavé et je vois.

9,16 Quelques-uns parmi les Pharisiens disaient donc :

— Cet homme n’est pas de Dieu puisqu’il ne garde pas le sabbat.

D’autres disaient :

— Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ?

Et il y avait division parmi eux.

9,17 Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle :

— Et toi que dis-tu de lui, de ce qu’il

Vcelui qui t’a ouvert les yeux ?

Il Sleur dit

Vrépartit :

Que

SJe dis que  c’est un prophète !

9,18 Les Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu'il eût été aveugle ni qu’il eût recouvré la vue

Vse fût mis à voir

jusqu’à ce qu’ils eussent convoqué les parents de celui qui avait recouvré la vue

Vs'était mis à voir.

9,19 Et ils les interrogèrent en disant :

— Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu'il est né aveugle ?

Comment donc voit-il maintenant ?

9,20 Ses parents Byz V TRleur répondirent Byz Nesdonc et ils dirent :

— Nous savons que c'est bien notre fils, lui

et qu’il est né aveugle.

9,21 Mais comment voit-il à présent ? Byz V TR NesNous ne le savons pas.

Ou qui lui a ouvert les yeux ? Byz V TR NesNous, nous ne le savons pas. 

Interrogez-le lui-même : il a l'âge

Byz S TRIl a l'âge : interrogez-le lui-même, il pourra parler

Vqu'il parle pour lui-même.

9,22 Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs :

déjà, en effet, les Juifs avaient convenu

que si quelqu'un le reconnaissait pour le

Vconfessait comme  Christ, il serait exclu de la synagogue.

9,23 C’est pourquoi ses parents dirent : « — Il 

Vqu' « il a  l’âge, interrogez-le ».

9,24 Ils  appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent :

— Rends gloire à Dieu :

nous savons, nous, que cet homme est un pécheur !

9,25 Celui-ci répondit alors

Byz TRrépondit alors en disant

Srépondit en leur disant

Vdit alors :

— S’il est pécheur ou non, je n’en sais rien ;

V, je ne sais pas ;

Je sais une chose : c’est Vqu'alors que j’étais aveugle, Byz S TR Neset qu’à présent je vois !

9,26 Ils lui dirent Byz V TR Nesalors  Byz S TRde nouveau:

— Qu’est-ce qu’il t’a fait ?

Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?

9,27 Il leur répondit

Sdit :

— Je vous l’ai déjà dit et vous n'avez pas écouté

Vvous l'avez entendu :

à quoi bon vouloir de nouveau l’entendre ?

Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?

9,28 Ils l’injurièrent S TRalors et dirent :

— C’est toi, le disciple de cet homme

nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples !

9,29 Nous savons, nous, qu'avec Moïse, Dieu a parlé

mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est.

9,30  L'homme

V SCet homme répondit et leur dit :

— C'est bien cela qui est étonnant : que vous, vous ne sachiez pas d’où il est ...

Vpuisse être... 

et il m’a ouvert les yeux !

9,31 Nous savons que Dieu n'écoute pas les

Sla voix des pécheurs

 mais si un homme l’honore

Sle craint  et fait sa volonté

celui-là, il l’écoute ;

Vexauce ;

9,32 si loin qu'on remonte dans le temps, jamais on n’a ouï dire

que quelqu’un eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance :

9,33 s'il n’était pas de Dieu, celui-ci, il ne pourrait rien faire !

9,34 Ils répondirent et lui dirent :

Toi, tu

V S NesTu es né tout entier dans les péchés et toi, tu nous fais la leçon ?

Et ils le jetèrent dehors.

9,35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors

et l’ayant trouvé il Byz V S TRlui dit :

— Toi, tu crois dans le Fils de l'homme

V S TRDieu ?

9,36 Celui-ci

SCelui qui avait été guéri répondit en disant :

Et qui

V S TRQui est-il, Seigneur

Smon Seigneur, que je croie en lui ?

9,37  V TREt Jésus lui dit :

— Tu l'as vu Byz TR Nesde tes yeux, et celui qui parle avec toi, c’est lui.

Byz TR Nes
V S

9,38 Et il dit :

— Je crois, Seigneur !

Et il se prosterna devant lui.

38 Et celui-ci dit :

— Je crois, Smon Seigneur !

Et tombant à ses pieds il l'adora.

Byz V S TR Nes

9,39 Byz TR NesEt Jésus Vlui dit :

— C'est pour un jugement que je suis venu en ce monde, moi

afin que ceux qui ne voient pas voient

et ceux qui voient deviennent aveugles.

9,40 Et [ceux] des pharisiens

VPharisiens qui étaient avec lui entendirent Byz S TR Nescela et lui dirent :

Est-ce que nous aussi serions aveugles ?

VEst-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ?

SComment cela ? Sommes-nous aveugles aussi ? 

9,41 Jésus leur dit :

— Si vous étiez aveugles vous n’auriez pas de péché

mais maintenant vous dites : — Nous

Vque nous voyons ;

votre péché demeure.

10,1 Amen, amen, je vous dis :

—  Celui qui n’entre pas par la porte dans le bercail des brebis mais monte par un autre côté

celui-là est un voleur et un brigand.

10,2 Celui au contraire qui entre par la porte est le pasteur des brebis.

Byz V TR Nes
S

10,3 C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix :

il appelle par leur nom ses brebis à lui et les mène dehors.

...

Byz V S TR Nes

10,4 Quand il a fait Byz Nestoutes sortir les siennes

Byz V S TRses propres brebis, il marche devant elles

et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix.

10,5 Mais un étranger, elles

Sles brebis ne le suivront

Vsuivent pas : elles le fuiront

parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

10,6 Jésus leur dit cette similitude

V Scette parabole

mais eux ne saisirent

Vconnurent pas ce dont il leur parlait.

10,7 Jésus donc V S TRleur dit de nouveau :

— Amen, amen, je vous dis : — [Que]

Byz V TRQue moi, je suis la porte des brebis.

10,8 Tous ceux qui sont venus TR Nesavant moi sont des voleurs et des brigands 

mais les brebis ne les ont pas écoutés.

10,9 Moi je suis la porte :

si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé 

il entrera et sortira et il trouvera pâturage.

10,10 Le voleur ne vient que pour voler et égorger et faire périr.

Moi, je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l'aient surabondante.

10,11 Moi je suis le bon pasteur.

Le bon pasteur dépose

Vdonne sa vie pour les brebis.

10,12 Byz V S TRMais le mercenaire, lui qui n’est pas pasteur

et à qui n’appartiennent pas les brebis, 

voit venir le loup, laisse les brebis et s'enfuit

et le loup Byz TR Nesles ravit et les disperse.

Byz V S TR disperse les brebis.

Byz TR Nes
V S

10,13 C'est qu'il est mercenaire et qu’il n’a pas souci des brebis.

13 Or le mercenaire s'enfuit parce qu'il est mercenaire et n'a pas souci des brebis.

Byz V S TR Nes

10,14 Moi je suis le bon pasteur

et je connais les miennes

et les miennes me connaissent.

Byz S TRje suis connu des miennes.

10,15 Comme le

Smon Père me connaît et que moi-même je connais le

Smon Père

et je dépose

Vdonne ma vie pour mes brebis.

10,16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail :

celles-là aussi il faut que je les conduise, elles entendront ma voix

et il y aura un seul troupeau

Vbercail et un seul pasteur.

10,17 Voilà pourquoi mon

Smon Père m’aime

parce que je dépose ma vie pour de nouveau la prendre.

10,18 Personne ne me l’enlève

mais moi, je la dépose de moi-même

j’ai pouvoir de la déposer

et j'ai pouvoir de la prendre de nouveau :

tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père.

10,19 Il y eut de nouveau une division parmi les Juifs à cause de ces paroles.

10,20 Beaucoup d’entre eux disaient :

— Il a un démon et il est fou ! Pourquoi l’écoutez-vous ?

10,21 D’autres

SMais d’autres disaient :

—  Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque.

Vhomme qui a un démon.  

Un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?

10,22 Arriva alors

V TROr arriva  la fête de  la Dédicace

Vla dédicace à Jérusalem 

c’était l’hiver 

10,23 et Jésus se promenait dans le Temple sous le portique de Salomon.

10,24 Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent

V Sdisaient :

—  Jusqu'à quand tiendras-tu notre âme en suspens ?

Si tu es le Christ dis-le-nous clairement.

10,25 Jésus leur répondit :

— Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas.

Les œuvres que moi je fais au nom de mon Père

elles-mêmes me rendent témoignage.

10,26 Mais vous, vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebisByz S TR, comme je vous l'ai dit.

10,27 Mes brebis entendent ma voix

et moi je les connais

et elles me suivent.

10,28 Et moi je leur donne une vie éternelle

et elles ne périront jamais

et personne ne les ravira de ma main.

10,29 Mon Père qui me les a données

V NesMon Père, ce qu'il m'a donné est plus grand que tout

et personne ne peut le

Byz S TRles ravir de la main du

Byz V S TRde mon Père.

10,30 Moi et le

Smon Père nous sommes un.

10,31  De nouveau les Juifs

Byz TRDonc, de nouveau, les Juifs

V Les Juifs apportèrent des pierres pour le lapider.

10,32 Jésus leur répondit

Sdit :

— Je vous ai montré beaucoup d’œuvres belles

Vbonnes  venant du

Byz V S TRde mon Père 

pour laquelle de ces œuvres allez-vous me lapider ?

10,33 Les Juifs lui répondirent

Sdirent :

— Ce n’est pas pour une belle

V Sbonne  œuvre que nous te lapidons mais pour un blasphème

et parce que toi, étant un homme

V Sbien que tu sois un homme, tu te fais toi-même Dieu.

10,34 Jésus leur répondit

Sdit :

— N’est-il pas écrit dans votre loi :

« Moi j’ai dit : — Vous êtes des dieux » ?

10,35 Si ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, elles les dit « dieux »

(et l’Écriture ne peut être abrogée),

10,36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde

vous, vous lui dites :  — Tu

Vque tu blasphèmes, parce que j’ai dit : — Je suis Fils de Dieu ?

10,37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.

10,38 Mais si je les fais

même si  vous ne me croyez pas

Ven moi vous ne voulez pas croire,

aux œuvres, croyez !

afin que vous connaissiez et [continuiez] à connaître

Byz V S TRconnaissiez et croyiez qu'en moi est le Père et que moi je suis dans le Père.

Byz TRen lui. 

10,39 Ils cherchaient donc Byz S TR Nes de nouveau à l'appréhender

et il sortit de leurs mains.

10,40 Et il s’en alla Byz V TR Nesde nouveau de l'autre côté du Jourdain

au lieu où Jean faisait des baptêmes auparavant

et il demeura là.

Byz S TR Nes
V

10,41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe 

mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe  

10,42 Et Byz TR Nes beaucoup crurent en lui.

42 mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

Et beaucoup crurent en lui.

Byz V S TR Nes

11,1 Il y avait un malade, un certain Lazare, originaire de Béthanie, le village

Sdu village de Béthanie,

de Marie et de Marthe sa sœur.

Sle frère de Marie et de Marthe.

11,2 (Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur

SJésus

et lui essuya les pieds de ses propres cheveux :

c'était son frère, Lazare, qui était malade).

11,3 Les sœurs lui envoyèrent donc dire :

SEt ses deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : 

— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

11,4 Mais en entendant Jésus Vleur dit :

— Cette maladie ne mène pas vers la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu

afin que soit glorifié le Fils de Dieu par elle.

11,5 Or Jésus les aimait, Marthe et Byz V TR Nes sa sœur  Byz TR NesMarie et Lazare.

11,6 Quand donc il eut entendu qu’il était malade

alors il resta  

Vil demeura tout de même deux jours à l'endroit où il était.

11,7 Seulement après ces jours, il dit aux

V Sà ses disciples :

— Allons en Judée de nouveau.

11,8 Les disciples lui disent :

— Rabbi, à l'instant

Vrécemment les Juifs cherchaient à te lapider et de nouveau tu vas là-bas ?

11,9 Jésus répondit

Sleur dit :

N’y a-t-il pas douze heures de jour ?

VEst-ce que le jour n'a pas douze heures ?

Si quelqu’un marche

Va marché pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde

11,10 mais s'il marche la

Va marché de nuit, il trébuche parce que la lumière n'est pas en lui.

11,11 Il dit ces choses

et après cela il leur dit

Vaffirma :

— Notre ami Lazare repose

mais j'y vais pour le réveiller

Vle réveiller de son sommeil.

11,12  Les

VSes disciples lui dirent donc :

— Seigneur, s’il repose il sera sauvé

Vva guérir !

11,13 Or Jésus avait parlé de sa mort

mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil.

11,14 Alors donc Jésus leur dit clairement :

— Lazare est mort

11,15 et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez...

Mais allons vers lui !

11,16 Thomas appelé « Jumeau »

V« Didyme » dit donc aux condisciples :

— Allons-y nous aussi pour mourir avec lui !

11,17 Jésus arriva enfin Sà Béthanie et le trouva placé dans le sépulcre depuis quatre jours déjà.

11,18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ.

11,19 Beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie

pour les consoler au sujet de leur frère.

11,20 Marthe donc, quand elle entendit que Jésus venait, partit

Ssortit au-devant de lui

Marie, quant à elle, était assise à la maison.

11,21 Marthe dit donc à Jésus :

— Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ;

11,22 mais,

Nes[mais,] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.

11,23 Jésus lui dit :

— Ton frère ressuscitera.

11,24 Marthe lui dit :

— Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour.

11,25 Jésus lui dit :

— Moi je suis la résurrection et la vie

le croyant

V Scelui qui croit  en moi même s'il est mort vivra

11,26 et tout vivant et croyant

V Squiconque vit et croit  en moi ne mourra jamais.

Crois-tu cela ?

11,27 Elle lui dit :

— Oui, Seigneur.

Moi j'ai Byz TR Nestoujours cru que toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir

Ves venu

Svient en ce monde.

11,28 Ayant

VEt comme elle avait dit cela 

elle s’en alla et appela Marie sa sœur, disant en cachette

Vdiscrètement :

— Le Maître est

Svenu et il t’appelle.

11,29 Dès qu'elle eut entendu

Ventendit, celle-ci

SMarie se lève

S Nesleva  vite et venait

Byz V TRvient

Svint vers lui.

11,30 En effet, Jésus n’était pas encore arrivé dans le village

mais était V Nesencore à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre.

11,31  Alors les Juifs qui étaient avec elle dans la maison et la consolaient

voyant que

Vcomme ils avaient vu Marie  s'était vite levée et était sortie

V : qu'elle s'est vite levée et est sortie,

la suivirent

Vl'ont suivie, en pensant :

Byz Vdisant 

Elle

Vqu'elle va au sépulcre pour y pleurer.

11,32 Donc lorsque Marie vint

VAlors Marie, comme elle était arrivée là où Jésus était,

Byz S TR Nesen le voyant elle

V, tomba à ses pieds et lui dit :

— Seigneur si tu avais été ici, il ne serait pas mort, mon frère ...

11,33 Jésus, donc, quand il la vit en train de pleurer

et les Juifs qui étaient venus avec elle en train de pleurer aussi

se mit à frémir du fond de son esprit et se troubla.

11,34 Et il dit :

— Où l’avez-vous mis ?

Ils lui dirent :

— Seigneur, viens et vois.

11,35 V SEt Jésus pleura

Sles larmes de Jésus venaient.

11,36 Les Juifs disaient

Vdirent donc :

Voyez

VVoici, comme il l’aimait !

11,37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent :

— Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ?

11,38 Jésus donc, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ;

Vor c’était une grotte et une pierre avait été posée dessus.

11,39 Jésus dit :

— Enlevez la pierre.

Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit :

— Seigneur, il sent

V Spue déjà 

car c'est le quatrième jour.

11,40 Jésus lui dit :

— Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

11,41 Ils enlevèrent donc la pierre

et Jésus leva les yeux en haut et

V , les yeux levés en haut, dit :

— Père, je te rends grâces de m'avoir

Vpuisque tu m'as exaucé ;

11,42 moi je savais que tu m'exauces toujours

mais c'est à cause de la foule qui m’entoure que j'ai parlé :

pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.

11,43 Et ayant dit cela

VComme il avait dit cela, il cria d’une voix forte :

— Lazare viens dehors !

Byz S TR Nes
V

11,44  Et le mort

Slui, le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et son visage était enveloppé d’un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller.

44  Et aussitôt sortit celui qui avait été mort, lié de bandes pieds et mains

et le visage avait été enveloppé d'un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller !

Byz V S TR Nes

11,45 Alors beaucoup de Juifs qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce qu'il avait fait

Vfit

crurent en lui.

11,46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait

Vque fit Jésus.

11,47 Grands prêtres

VPontifes et pharisiens

VPharisiens  réunirent donc un sanhédrin

Vréunirent donc un conseil

Ss'assemblèrent et ils disaient :

— Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de signes...

11,48 Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui

et les Romains viendront et nous détruiront Lieu et nation !

11,49 Or l’un d’eux, Sdu nom de Caïphe, étant grand prêtre

Vcomme il était pontife cette année-là, leur dit :

— Vous, Byz TR Nesvraiment, vous ne savez rien

11,50 et vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre

Byz V S TRnotre intérêt qu’un seul homme meure à la place du peuple

et que ne périsse pas tout le peuple

Vtoute la nation !

11,51 Or cela, ce ne fut pas de lui-même qu'il le dit

mais comme il était grand prêtre

Vpontife cette année-là, il prophétisa

que Jésus devait mourir pour la nation

Sle peuple

11,52 et non seulement pour la nation

Sle peuple 

mais aussi afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu qui étaient

Vavaient été dispersés.

11,53 Depuis ce jour-là, donc, ils résolurent de

Byz TRcomplotèrent pour

Vse mirent à imaginer comment ils pourraient le tuer.

11,54  Jésus donc ne circulait Vdésormais plus en public parmi les Juifs

maisByz TR Nes de là il s'en alla dans la région proche du désert dans une ville nommée « Éphraïm »

V« Éphrem »

et il y demeurait avec les

Byz S TRses disciples...

11,55 Approchait alors la Pâque des Juifs 

et beaucoup du pays

Vde la région

Sdes villages montèrent à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier

Vsanctifier.

11,56 Ils cherchaient donc Jésus

et se disaient les uns aux autres en se tenant dans le Temple : — Que pensez-vous ? Ne viendra-t-il 

VEh quoi ! Pouvez-vous penser qu'il ne vienne pas à

Vpour le jour de  la fête ?

57. Or les grands prêtres

Vpontifes et les pharisiens

VPharisiens avaient  donné des ordres :

Byz TRdonné un ordre :

V Scommandé

si quelqu’un savait

Vque si quelqu’un avait appris

S: si quelqu’un savait où il était

Vest, qu'il

Vil l'indique pour qu’ils l'appréhendent.

Réception

Arts visuels

11,1 La fratrie de Béthanie C'est en tant que membre d'une fratrie que Marie de Béthanie (Lc 10,39-42 ; Jn 11,1-45 ; 12,3) est présentée dans l'évangile : elle est soeur de Marthe et de Lazare et à chaque épisode de sa vie présenté dans les Écritures, son frère ou sa sœur sont également présents. 

15e s.

Maestro de Perea, Saint Lazare et ses sœurs Marthe et Marie (15e s.), 177 x 165 cm, 02882

musée Lazaro Galdiano, Madrid (Espagne) © Domaine public→

Les trois frères et sœurs mentionnés en Jn 11 sont ici représentés en habit d'aristocrates espagnols du 15e s. Selon la tradition provençale, ils seraient arrivés en Gaule lors des persécutions chrétiennes. À gauche, Marie de Béthanie, assimilée à Marie de Magdala, est représentée avec son attribut habituel : le flacon de baume dans une main. De l'autre main elle tient une couronne d'épines, peut-être en référence à sa présence au pied de la croix. Au centre Lazare tient une épée à la main. À droite Marthe tient une croix d'une main et une cruche de l'autre car selon la légende à Tarascon, elle aurait vaincu le monstre appelé « tarasque » en lui jetant de l'eau bénite et en lui montrant la croix.

16e s.

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage, Marthe et Marie Madeleine (huile sur toile, 1599), 100 x 134,5 cm

Musée d'Art de Détroit, MI (États-Unis) © Domaine public→

La main gauche posée sur un miroir tandis que la droite tient une fleur sur son cœur Marie Madeleine regarde sa sœur Marthe qui se tient dans l'ombre à ses côtés et qui cherche sans doute par ses propos à l'éloigner de ses activités frivoles. Le peigne et le pot de poudre placés sur la table devant elle montrent quelles sont les préoccupations de Marie Madeleine.

8,12 ; 9,5 je suis la lumière Le Christ illuminant les ténèbres du monde

École pré-raphaélite

Le peintre anglais William Hunt a saisi cette identité du Christ lumière du monde dans un tableau célèbre en son temps, reproduit en milliers d'exemplaires pour orner les pieux foyers chrétiens : 

William Holman Hunt (1827-1910), The Light of the World (huile sur toile, 1851-2), 121,9 x 61 cm

Chapelle de Keble College, Oxford (Royaume-Uni) © Domaine public→, 2P 1,19 ; Ap 22,16

Œuvre d'un des co-fondateurs de la Confrérie des Préraphaélites, le tableau chargé de symboles montre Jésus portant la lumière dans la nuit et frappant à une porte fermée.