La Bible en ses Traditions

Jean 16,0 ; 8,1–15,27

Byz V S TR Nes

Quant à Jésus, il s’en alla sur le mont des Oliviers.

À l'aube il se présenta

V Svint de nouveau dans le Temple.

Et tout le peuple venait

V Svint à lui

et, s’étant assis, il les enseignait.

Mais les scribes et les pharisiens lui amènent une femme surprise en adultère

et l’ayant placée

Vils la placèrent

Sils la firent se tenir au milieu.

Ils lui disent

Vdirent :

— Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’

Vvient d'être surprise en adultère.

Or dans la Loi Moïse nous a ordonné de lapider celles-là.

Toi, donc, que dis-tu ?

Or ils disaient cela pour l'éprouver

afin d'avoir de quoi l’accuser.

Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait Byz V TR Nesde son doigt sur la terreByz, sans y faire attention.

Byz V S TR Nes

Comme ils persistaient à l’interroger

il se redressa et leur dit :

— Que celui de vous qui est sans péché

lui jette le premier une pierre.

Et de nouveau, se baissant, il écrivait sur le sol.

Entendant, Byz TRet accusés par leur conscience, ils se retirèrent un par un 

Vretiraient l'un après l'autre   

Vcommençant par les plus anciens Byz S TR Nesd'abordTR, jusqu’aux derniers

et il resta seul, ainsi que la femme

Byz TRJésus resta seul, ainsi que la femme

Sla femme resta seule  debout au milieu.

10  Se redressant, Jésus lui dit :

— Femme, où sont-ils ?

Personne ne t’a condamnée ?

11 Elle dit :

— Personne, Seigneur.

Et Jésus dit :

— Je ne te condamne

Vcondamnerai  pas non plus.

Va, et désormais ne pèche plus.

12 Et Jésus leur adressa de nouveau la parole, en disant :

— Je suis la lumière du monde.

Qui se met à ma suite

ne saurait marcher

V marchera pas dans les ténèbres

mais aura

Strouvera la lumière de la vie.

13 Les pharisiens lui dirent donc :

— Toi tu te rends témoignage à toi-même :

ton témoignage n’est pas vrai.

14 Jésus répondit et leur dit :

— Même si moi, je me rends témoignage à moi-même

mon témoignage est vrai

parce que je sais d’où je suis venu et où je vais

mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.

15 Vous jugez selon la chair

Sle corps,

moi, je ne juge personne.

16 Et si moi je juge, mon jugement est véridique

Byz V TRvrai

parce que je ne suis pas seul

mais [il y a] moi, et celui qui m’a envoyé, le Père.

17 Et dans votre Loi il est écrit 

que « le témoignage de deux hommes est vrai. »

18 Moi je suis celui qui rends témoignage à moi-même ;

me rend témoignage aussi celui qui m’a envoyé : le Père.

19 Ils lui dirent alors :

— Où est ton Père ?

Jésus répondit Sen leur disant :

— Vous ne connaissez ni moi ni mon Père

si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.

20 Ces paroles, il les prononça dans le Trésor, enseignant dans le Temple

et personne ne l'appréhenda parce que son heure n’était pas encore venue.

21 Jésus

NesIl leur dit alors de nouveau :

— Moi je m’en vais et vous me chercherez

et vous allez mourir dans votre péché :

là où je vais, vous, vous ne pouvez venir.

22 Les Juifs disaient donc :

— Va-t-il se tuer lui-même

puisqu’il dit : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir » ?

23 Et il leur disait :

— Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut.

Vous, vous êtes de ce monde

moi, je ne suis pas de ce monde.

24 Byz V TR NesVoilà pourquoi je vous ai dit que « vous allez mourir dans vos péchés »

en effet, si vous ne croyez pas que moi je suis

vous allez mourir dans vos péchés.

Byz TR Nes
V
S

25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Dès le commencement ce que je vous dis !

25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Le Principe, moi qui vous parle !

25 Les Juifs lui dirent :

— Qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Bien que j'aie commencé à vous parler

Byz V S TR Nes

26 J’ai beaucoup de choses à dire sur vous et à juger

mais celui qui m’a envoyé est vrai

et moi, ce que j’ai entendu de lui, je le dis dans le monde. 

27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.

28 Jésus reprit :

— Quand vous élèverez le Fils de l’homme

c'est alors que vous comprendrez que moi je suis

et que de moi-même je ne fais rien ;

bien au contraire, ce que le

Byz S TRce que mon

Vcomme effectivement le Père m’a enseigné,

c’est cela que je déclare

Vje dis cela.

29 Celui qui m’a envoyé est avec moi :

il

Byz TRle père

Set mon père ne m’a pas laissé tout seul

car c’est son bon plaisir que j’accomplis toujours.

30 Comme il était en train de dire cela, beaucoup crurent en lui.

31 Jésus disait donc aux Juifs qui l'avaient cru :

— Si vous, vous demeurez dans ma parole

vous êtes

V Sserez vraiment mes disciples.

32 Vous connaîtrez la vérité

et la vérité vous libérera.

33 Ils lui  présentèrent une objection

Byz TR rétorquèrent

V répondirent

S dirent :

— Nous sommes semence d’Abraham

et de personne n’avons jamais été esclaves ; 

comment peux-tu dire, toi : — Vous deviendrez

V Sserez libres ?

34 Jésus leur répondit

Sdit :

— Amen, amen, je vous le dis :

Vdis que

quiconque fait le péché est esclave du péché.

Byz V S TR Nes

35  L'esclave, cependant,

V SOr l'esclave ne va pas demeurer à la maison à jamais ;

le fils, quant à lui,

Vc'est le fils qui demeure à jamais !

36 Donc si le Fils vous libère vous serez réellement

V Svraiment libres.

37 Je sais que vous êtes semence

Vfils d’Abraham

mais vous cherchez à me tuer

parce que  ma parole ne pénètre pas en vous

Vma parole ne prend pas en vous

Svous n'avez pas en vous d'espace pour ma parole.

38 Moi, ce que j’ai vu auprès du Père

Byz S TRde mon Père, je [le] dis.

Et vousByz TR Nes donc, ce que vous avez entendu

Byz V S TRvu auprès de [votre]

Byz V S TRde votre père, vous [le] faites.

39 Ils répondirent et lui dirent ­:

— Notre père est Abraham !

Jésus leur dit :

—  Si vous êtes

Byz S TRétiez enfants

Vfils d’Abraham, faites

Byz S TRvous feriez les œuvres d’Abraham ;

40 or maintenant Svoici que vous cherchez à me tuer : moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu !

Cela, Abraham ne l'a pas fait.

41 Vous, vous faites les œuvres de votre père.

Ils lui dirent [donc]

Byz V TRdonc :

— Nous, ce n'est pas de prostitution que nous sommes nés : 

nous avons un seul Père, Dieu !

42 Jésus V TRdonc leur dit :

— Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez Vassurément 

moi, en effet, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens

ce n'est pas de moi-même que je suis venu, en effet, mais Celui-là m’a envoyé.

43 Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?

Parce que vous ne pouvez entendre ma parole.

44 Vous, vous êtes du diable

Sde l'Accusateur, votre père

et vous voulez accomplir les désirs de votre père :

c’était un meurtrier

Vil était homicide depuis le commencement

Vdébut

et dans la vérité, il n’a pas tenu ferme

parce qu'il n’y a pas de vérité en lui ; 

lorsqu’il parle, c’est le mensonge qu’il profère de son propre fonds,

car il est menteur et en est le père.

45 Quant à moi, parce que je dis la vérité vous ne me croyez pas ;

46 qui parmi vous me convainc de péché ?

Si je dis la vérité, pourquoi vous, ne me croyez-vous pas ?

47 Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ;

c'est pour cela que vous, vous n'entendez pas : parce que vous n'êtes pas de Dieu !

48 Les Juifs répondirent V TRdonc et lui dirent :

— N’avons-nous pas raison, nous, de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ?

49 Jésus répondit :

—  Moi, je n’ai pas de démon

mais j’honore mon Père et vous, vous me déshonorez.

50 Pour moi, je ne cherche pas ma gloire :

il en est un qui la cherche et qui juge.

51 Amen, amen, je vous dis :

Si quelqu'un garde

VSi quelqu'un a gardé

SCelui qui ma parole, la mort

il ne la verra jamais.

52 Les Juifs V TRdonc Byz S TR Neslui  dirent :

— Maintenant nous connaissons que tu as un démon :

Abraham est mort, les prophètes aussi

et toi, tu dis : — « Si quelqu’un garde ma parole », il ne goûtera jamais la mort !

53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ?

Les prophètes aussi sont morts :

qui te fais-tu toi-même ?

54 Jésus répondit

Sleur dit :

— Si moi je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien :

c’est mon Père qui me glorifie

lui dont vous dites : — il est notre Dieu 

Byz TR qu'il est votre Dieu

V S qu'il est notre Dieu

55 alors que vous ne le reconnaissez pas

tandis que moi, je le connais 

et si je dis que je ne le connais

Vsais pas, je serai semblable à vous : menteur ;

mais je le connais

Vsais

et sa parole, je la garde.

56 Abraham votre père a exulté de ce qu'il verrait mon jour : 

et il l’a vu et il s’est réjoui !

57 Les Juifs lui dirent donc :

— Tu n’as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham ?

58 Jésus leur dit :

—  Amen, amen, je vous dis :

— Avant qu’Abraham advînt

Sfût, moi je suis.

59 Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter

mais Jésus se cacha et sortit du Temple.

Byz S TRet il passa au milieu d'eux et s'en alla.

9,1 Et en passant il vit un homme aveugle de naissance.

9,2 Ses disciples l'interrogèrent Byz S TR Nesen disant :

Rabbi

SRabban, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né

Snaisse aveugle ?

9,3 Jésus répondit

Sleur dit :

— Ni lui n'a péché ni ses parents

mais c’est pour que soient manifestées les œuvres de Dieu en lui.

9,4 Il nous

Byz V S TRme faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé aussi longtemps qu’il fera jour ;

la nuit va venir où personne ne pourra travailler.

9,5 Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

9,6 Là-dessus, il cracha à terre et fit de la boue avec la salive

puis il appliqua la boue sur les yeux

Byz S TRles yeux de l’aveugle

Vses yeux

9,7 et lui dit :

— Va, lave-toi à la piscine de Siloam Byz V TR Nes(ce qu’on traduit par « Envoyé »).

Il partit donc et se lava et revint voyant !

9,8 Aussitôt  les

Sses voisins et tous ceux qui jusque-là avaient bien vu qu’il mendiait

Byz TRétait aveugle s’écrièrent :

— N’est-ce pas lui qui était assis à demander l’aumône ?

VLes uns disaient que « c'est bien lui ! »

Byz S TR Nes
V

9,9 Les uns disaient que c’était lui,

SLes uns disaient : — C'est lui !

les autres répliquaient :  — NesNon, ce n’est pas lui, mais c’est quelqu’un qui lui ressemble Sbeaucoup.

Quant à l’homme en question, il répétait : — C’est  moi !

les autres, en revanche : « En aucun cas ! mais quelqu’un qui lui ressemble ! »

Quant à lui, il disait que « c’est moi ! »

Byz V S TR Nes

9,10 Ils lui dirent Byz V TR Nesdonc :

— Comment tes yeux se sont-ils ouverts ?

9,11 Il répondit :

L'

TRUn 

VCet  homme Byz S TR Nes, celui qu’on appelle « Jésus »

a fait de la boue et en a oint mes yeux et m’a dit :

— Va à la piscine

Saux eaux  de Siloam

VSiloe et lave-toi !

Et j'y suis Byz TR Nesdonc allé et me suis lavé et j’ai vu

V Sje vois.

9,12 Ils lui dirent : — Où est-il Byz TR Nescelui-là

Il répondit

V Sleur dit— Je n'en sais rien.

V— Je l'ignore.

S— Je ne sais pas.

9,13 Ils l'amenèrent aux pharisiens, l'aveugle d'hier.

Vlui qui avait été aveugle.

Slui qui avait été aveugle depuis le commencement.

9,14 Or c’était un sabbat, le jour où

Byz V TRquand Jésus fit de la boue et ouvrit ses yeux.

9,15 De nouveau donc les pharisiens Byz TR Nesaussi  lui demandaient comment 

Vl'interrogeaient : « comment il avait recouvré la vue.

Vs'était-il mis à voir ? »

Il leur dit :

— Il m'a enduit de boue les yeux et je me suis lavé et je vois.

9,16 Quelques-uns parmi les Pharisiens disaient donc :

— Cet homme n’est pas de Dieu puisqu’il ne garde pas le sabbat.

D’autres disaient :

— Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ?

Et il y avait division parmi eux.

9,17 Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle :

— Et toi que dis-tu de lui, de ce qu’il

Vcelui qui t’a ouvert les yeux ?

Il Sleur dit

Vrépartit :

Que

SJe dis que  c’est un prophète !

9,18 Les Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu'il eût été aveugle ni qu’il eût recouvré la vue

Vse fût mis à voir

jusqu’à ce qu’ils eussent convoqué les parents de celui qui avait recouvré la vue

Vs'était mis à voir.

9,19 Et ils les interrogèrent en disant :

— Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu'il est né aveugle ?

Comment donc voit-il maintenant ?

9,20 Ses parents Byz V TRleur répondirent Byz Nesdonc et ils dirent :

— Nous savons que c'est bien notre fils, lui

et qu’il est né aveugle.

9,21 Mais comment voit-il à présent ? Byz V TR NesNous ne le savons pas.

Ou qui lui a ouvert les yeux ? Byz V TR NesNous, nous ne le savons pas. 

Interrogez-le lui-même : il a l'âge

Byz S TRIl a l'âge : interrogez-le lui-même, il pourra parler

Vqu'il parle pour lui-même.

9,22 Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs :

déjà, en effet, les Juifs avaient convenu

que si quelqu'un le reconnaissait pour le

Vconfessait comme  Christ, il serait exclu de la synagogue.

9,23 C’est pourquoi ses parents dirent : « — Il 

Vqu' « il a  l’âge, interrogez-le ».

9,24 Ils  appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent :

— Rends gloire à Dieu :

nous savons, nous, que cet homme est un pécheur !

9,25 Celui-ci répondit alors

Byz TRrépondit alors en disant

Srépondit en leur disant

Vdit alors :

— S’il est pécheur ou non, je n’en sais rien ;

V, je ne sais pas ;

Je sais une chose : c’est Vqu'alors que j’étais aveugle, Byz S TR Neset qu’à présent je vois !

9,26 Ils lui dirent Byz V TR Nesalors  Byz S TRde nouveau:

— Qu’est-ce qu’il t’a fait ?

Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?

9,27 Il leur répondit

Sdit :

— Je vous l’ai déjà dit et vous n'avez pas écouté

Vvous l'avez entendu :

à quoi bon vouloir de nouveau l’entendre ?

Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?

9,28 Ils l’injurièrent S TRalors et dirent :

— C’est toi, le disciple de cet homme

nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples !

9,29 Nous savons, nous, qu'avec Moïse, Dieu a parlé

mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est.

9,30  L'homme

V SCet homme répondit et leur dit :

— C'est bien cela qui est étonnant : que vous, vous ne sachiez pas d’où il est ...

Vpuisse être... 

et il m’a ouvert les yeux !

9,31 Nous savons que Dieu n'écoute pas les

Sla voix des pécheurs

 mais si un homme l’honore

Sle craint  et fait sa volonté

celui-là, il l’écoute ;

Vexauce ;

9,32 si loin qu'on remonte dans le temps, jamais on n’a ouï dire

que quelqu’un eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance :

9,33 s'il n’était pas de Dieu, celui-ci, il ne pourrait rien faire !

9,34 Ils répondirent et lui dirent :

Toi, tu

V S NesTu es né tout entier dans les péchés et toi, tu nous fais la leçon ?

Et ils le jetèrent dehors.

9,35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors

et l’ayant trouvé il Byz V S TRlui dit :

— Toi, tu crois dans le Fils de l'homme

V S TRDieu ?

9,36 Celui-ci

SCelui qui avait été guéri répondit en disant :

Et qui

V S TRQui est-il, Seigneur

Smon Seigneur, que je croie en lui ?

9,37  V TREt Jésus lui dit :

— Tu l'as vu Byz TR Nesde tes yeux, et celui qui parle avec toi, c’est lui.

Byz TR Nes
V S

9,38 Et il dit :

— Je crois, Seigneur !

Et il se prosterna devant lui.

38 Et celui-ci dit :

— Je crois, Smon Seigneur !

Et tombant à ses pieds il l'adora.

Byz V S TR Nes

9,39 Byz TR NesEt Jésus Vlui dit :

— C'est pour un jugement que je suis venu en ce monde, moi

afin que ceux qui ne voient pas voient

et ceux qui voient deviennent aveugles.

9,40 Et [ceux] des pharisiens qui étaient avec lui entendirent Byz S TR Nescela et lui dirent :

Est-ce que nous aussi serions aveugles ?

VEst-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ?

SComment cela ? Sommes-nous aveugles aussi ? 

9,41 Jésus leur dit :

— Si vous étiez aveugles vous n’auriez pas de péché

mais maintenant vous dites : — Nous

Vque nous voyons ;

votre péché demeure.

10,1 Amen, amen, je vous dis :

—  Celui qui n’entre pas par la porte dans le bercail des brebis mais monte par un autre côté

celui-là est un voleur et un brigand.

10,2 Celui au contraire qui entre par la porte est le pasteur des brebis.

Byz V TR Nes
S

10,3 C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix :

il appelle par leur nom ses brebis à lui et les mène dehors.

...

Byz V S TR Nes

10,4 Quand il a fait Byz Nestoutes sortir les siennes

Byz V S TRses propres brebis, il marche devant elles

et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix.

10,5 Mais un étranger, elles

Sles brebis ne le suivront

Vsuivent pas : elles le fuiront

parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

10,6 Jésus leur dit cette similitude

V Scette parabole

mais eux ne saisirent

Vconnurent pas ce dont il leur parlait.

10,7 Jésus donc V S TRleur dit de nouveau :

— Amen, amen, je vous dis : — [Que]

Byz V TRQue moi, je suis la porte des brebis.

10,8 Tous ceux qui sont venus TR Nesavant moi sont des voleurs et des brigands 

mais les brebis ne les ont pas écoutés.

10,9 Moi je suis la porte :

si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé 

il entrera et sortira et il trouvera pâturage.

10,10 Le voleur ne vient que pour voler et égorger et faire périr.

Moi, je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l'aient surabondante.

10,11 Moi je suis le bon pasteur.

Le bon pasteur dépose

Vdonne sa vie pour les brebis.

10,12 Byz V S TRMais le mercenaire, lui qui n’est pas pasteur

et à qui n’appartiennent pas les brebis, 

voit venir le loup, laisse les brebis et s'enfuit

et le loup Byz TR Nesles ravit et les disperse.

Byz V S TR disperse les brebis.

Byz TR Nes
V S

10,13 C'est qu'il est mercenaire et qu’il n’a pas souci des brebis.

13 Or le mercenaire s'enfuit parce qu'il est mercenaire et n'a pas souci des brebis.

Byz V S TR Nes

10,14 Moi je suis le bon pasteur

et je connais les miennes

et les miennes me connaissent.

Byz S TRje suis connu des miennes.

10,15 Comme le

Smon Père me connaît et que moi-même je connais le

Smon Père

et je dépose

Vdonne ma vie pour mes brebis.

10,16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail :

celles-là aussi il faut que je les conduise, elles entendront ma voix

et il y aura un seul troupeau

Vbercail et un seul pasteur.

10,17 Voilà pourquoi mon

Smon Père m’aime

parce que je dépose ma vie pour de nouveau la prendre.

10,18 Personne ne me l’enlève

mais moi, je la dépose de moi-même

j’ai pouvoir de la déposer

et j'ai pouvoir de la prendre de nouveau :

tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père.

10,19 Il y eut de nouveau une division parmi les Juifs à cause de ces paroles.

10,20 Beaucoup d’entre eux disaient :

— Il a un démon et il est fou ! Pourquoi l’écoutez-vous ?

10,21 D’autres

SMais d’autres disaient :

—  Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque.

Vhomme qui a un démon.  

Un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?

10,22 Arriva alors

V TROr arriva  la fête de  la Dédicace

V l'Encaenie à Jérusalem 

c’était l’hiver 

10,23 et Jésus se promenait dans le Temple sous le portique de Salomon.

10,24 Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent

V Sdisaient :

—  Jusqu'à quand tiendras-tu notre âme en suspens ?

Si tu es le Christ dis-le-nous clairement.

10,25 Jésus leur répondit :

— Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas.

Les œuvres que moi je fais au nom de mon Père

elles-mêmes me rendent témoignage.

10,26 Mais vous, vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebisByz S TR, comme je vous l'ai dit.

10,27 Mes brebis entendent ma voix

et moi je les connais

et elles me suivent.

10,28 Et moi je leur donne une vie éternelle

et elles ne périront jamais

et personne ne les ravira de ma main.

10,29 Mon Père qui me les a données

V NesMon Père, ce qu'il m'a donné est plus grand que tout

et personne ne peut le

Byz S TRles ravir de la main du

Byz V S TRde mon Père.

10,30 Moi et le

Smon Père nous sommes un.

10,31  De nouveau les Juifs

Byz TRDonc, de nouveau, les Juifs

V Les Juifs apportèrent des pierres pour le lapider.

10,32 Jésus leur répondit

Sdit :

— Je vous ai montré beaucoup d’œuvres belles

Vbonnes  venant du

Byz V S TRde mon Père 

pour laquelle de ces œuvres allez-vous me lapider ?

10,33 Les Juifs lui répondirent

Sdirent :

— Ce n’est pas pour une belle

V Sbonne  œuvre que nous te lapidons mais pour un blasphème

et parce que toi, étant un homme

V Sbien que tu sois un homme, tu te fais toi-même Dieu.

10,34 Jésus leur répondit

Sdit :

— N’est-il pas écrit dans votre loi :

« Moi j’ai dit : — Vous êtes des dieux » ?

10,35 Si ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, elles les dit « dieux »

(et l’Écriture ne peut être abrogée),

10,36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde

vous, vous lui dites :  — Tu

Vque tu blasphèmes, parce que j’ai dit : — Je suis Fils de Dieu ?

10,37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.

10,38 Mais si je les fais

même si  vous ne me croyez pas

Ven moi vous ne voulez pas croire,

aux œuvres, croyez !

afin que vous connaissiez et [continuiez] à connaître

Byz V S TRconnaissiez et croyiez qu'en moi est le Père et que moi je suis dans le Père.

Byz TRen lui. 

10,39 Ils cherchaient donc Byz S TR Nes de nouveau à l'appréhender

et il sortit de leurs mains.

10,40 Et il s’en alla Byz V TR Nesde nouveau de l'autre côté du Jourdain

au lieu où Jean faisait des baptêmes auparavant

et il demeura là.

Byz S TR Nes
V

10,41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe 

mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe  

10,42 Et Byz TR Nes beaucoup crurent en lui.

42 mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

Et beaucoup crurent en lui.

Byz V S TR Nes

11,1 Il y avait un malade, un certain Lazare, originaire de Béthanie, le village

Sdu village de Béthanie,

de Marie et de Marthe sa sœur.

Sle frère de Marie et de Marthe.

11,2 (Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur

SJésus

et lui essuya les pieds de ses propres cheveux :

c'était son frère, Lazare, qui était malade).

11,3 Les sœurs lui envoyèrent donc dire :

SEt ses deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : 

— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

11,4 Mais en entendant Jésus Vleur dit :

— Cette maladie ne mène pas vers la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu

afin que soit glorifié le Fils de Dieu par elle.

11,5 Or Jésus les aimait, Marthe et Byz V TR Nes sa sœur  Byz TR NesMarie et Lazare.

11,6 Quand donc il eut entendu qu’il était malade

alors il resta  

Vil demeura tout de même deux jours à l'endroit où il était.

11,7 Seulement après ces jours, il dit aux

V Sà ses disciples :

— Allons en Judée de nouveau.

11,8 Les disciples lui disent :

— Rabbi, à l'instant

Vrécemment les Juifs cherchaient à te lapider et de nouveau tu vas là-bas ?

11,9 Jésus répondit

Sleur dit :

N’y a-t-il pas douze heures de jour ?

VEst-ce que le jour n'a pas douze heures ?

Si quelqu’un marche

Va marché pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde

11,10 mais s'il marche la

Va marché de nuit, il trébuche parce que la lumière n'est pas en lui.

11,11 Il dit ces choses

et après cela il leur dit

Vaffirma :

— Notre ami Lazare repose

mais j'y vais pour le réveiller

Vle réveiller de son sommeil.

11,12  Les

VSes disciples lui dirent donc :

— Seigneur, s’il repose il sera sauvé

Vva guérir !

11,13 Or Jésus avait parlé de sa mort

mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil.

11,14 Alors donc Jésus leur dit clairement :

— Lazare est mort

11,15 et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez...

Mais allons vers lui !

11,16 Thomas appelé « Jumeau »

V« Didyme » dit donc aux condisciples :

— Allons-y nous aussi pour mourir avec lui !

11,17 Jésus arriva enfin Sà Béthanie et le trouva placé dans le sépulcre depuis quatre jours déjà.

11,18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ.

11,19 Beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie

pour les consoler au sujet de leur frère.

11,20 Marthe donc, quand elle entendit que Jésus venait, partit

Ssortit au-devant de lui

Marie, quant à elle, était assise à la maison.

11,21 Marthe dit donc à Jésus :

— Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ;

11,22 mais,

Nes[mais,] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.

11,23 Jésus lui dit :

— Ton frère ressuscitera.

11,24 Marthe lui dit :

— Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour.

11,25 Jésus lui dit :

— Moi je suis la résurrection et la vie

le croyant

V Scelui qui croit  en moi même s'il est mort vivra

11,26 et tout vivant et croyant

V Squiconque vit et croit  en moi ne mourra jamais.

Crois-tu cela ?

11,27 Elle lui dit :

— Oui, Seigneur.

Moi j'ai Byz TR Nestoujours cru que toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir

Ves venu

Svient en ce monde.

11,28 Ayant

VEt comme elle avait dit cela 

elle s’en alla et appela Marie sa sœur, disant en cachette

Vdiscrètement :

— Le Maître est

Svenu et il t’appelle.

11,29 Dès qu'elle eut entendu

Ventendit, celle-ci

SMarie se lève

S Nesleva  vite et venait

Byz V TRvient

Svint vers lui.

11,30 En effet, Jésus n’était pas encore arrivé dans le village

mais était V Nesencore à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre.

11,31  Alors les Juifs qui étaient avec elle dans la maison et la consolaient

voyant que

Vcomme ils avaient vu Marie  s'était vite levée et était sortie

V : qu'elle s'est vite levée et est sortie,

la suivirent

Vl'ont suivie, en pensant :

Byz Vdisant 

Elle

Vqu'elle va au sépulcre pour y pleurer.

11,32 Donc lorsque Marie vint

VAlors Marie, comme elle était arrivée là où Jésus était,

Byz S TR Nesen le voyant elle

V, tomba à ses pieds et lui dit :

— Seigneur si tu avais été ici, il ne serait pas mort, mon frère ...

11,33 Jésus, donc, quand il la vit en train de pleurer

et les Juifs qui étaient venus avec elle en train de pleurer aussi

se mit à frémir du fond de son esprit et se troubla.

11,34 Et il dit :

— Où l’avez-vous mis ?

Ils lui dirent :

— Seigneur, viens et vois.

11,35 V SEt Jésus pleura

Sles larmes de Jésus venaient.

11,36 Les Juifs disaient

Vdirent donc :

Voyez

VVoici, comme il l’aimait !

11,37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent :

— Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ?

11,38 Jésus donc, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ;

Vor c’était une grotte et une pierre avait été posée dessus.

11,39 Jésus dit :

— Enlevez la pierre.

Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit :

— Seigneur, il sent

V Spue déjà 

car c'est le quatrième jour.

11,40 Jésus lui dit :

— Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

11,41 Ils enlevèrent donc la pierre

et Jésus leva les yeux en haut et

V , les yeux levés en haut, dit :

— Père, je te rends grâces de m'avoir

Vpuisque tu m'as exaucé ;

11,42 moi je savais que tu m'exauces toujours

mais c'est à cause de la foule qui m’entoure que j'ai parlé :

pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.

11,43 Et ayant dit cela

VComme il avait dit cela, il cria d’une voix forte :

— Lazare viens dehors !

Byz S TR Nes
V

11,44  Et le mort

Slui, le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et son visage était enveloppé d’un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller.

44  Et aussitôt sortit celui qui avait été mort, lié de bandes pieds et mains

et le visage avait été enveloppé d'un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller !

Byz V S TR Nes

11,45 Alors beaucoup de Juifs qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce qu'il avait fait

Vfit

crurent en lui.

11,46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait

Vque fit Jésus.

11,47 Grands prêtres

VPontifes et pharisiens  réunirent donc un sanhédrin

Vréunirent donc un conseil

Ss'assemblèrent et ils disaient :

— Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de signes...

11,48 Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui

et les Romains viendront et nous détruiront Lieu et nation !

11,49 Or l’un d’eux, Sdu nom de Caïphe, étant grand prêtre

Vcomme il était pontife cette année-là, leur dit :

— Vous, Byz TR Nesvraiment, vous ne savez rien

11,50 et vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre

Byz V S TRnotre intérêt qu’un seul homme meure à la place du peuple

et que ne périsse pas tout le peuple

Vtoute la nation !

11,51 Or cela, ce ne fut pas de lui-même qu'il le dit

mais comme il était grand prêtre

Vpontife cette année-là, il prophétisa

que Jésus devait mourir pour la nation

Sle peuple

11,52 et non seulement pour la nation

Sle peuple 

mais aussi afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu qui étaient

Vavaient été dispersés.

11,53 Depuis ce jour-là, donc, ils résolurent de

Byz TRcomplotèrent pour

Vse mirent à imaginer comment ils pourraient le tuer.

11,54  Jésus donc ne circulait Vdésormais plus en public parmi les Juifs

maisByz TR Nes de là il s'en alla dans la région proche du désert dans une ville nommée « Éphraïm »

V« Éphrem »

et il y demeurait avec les

Byz S TRses disciples...

11,55 Approchait alors la Pâque des Juifs 

et beaucoup du pays

Vde la région

Sdes villages montèrent à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier

Vsanctifier.

11,56 Ils cherchaient donc Jésus

et se disaient les uns aux autres en se tenant dans le Temple : — Que pensez-vous ? Ne viendra-t-il 

VEh quoi ! Pouvez-vous penser qu'il ne vienne pas à

Vpour le jour de  la fête ?

57. Or les grands prêtres

Vpontifes et les pharisiens avaient  donné des ordres :

Byz TRdonné un ordre :

V Scommandé

si quelqu’un savait

Vque si quelqu’un avait appris

S: si quelqu’un savait où il était

Vest, qu'il

Vil l'indique pour qu’ils l'appréhendent.

Byz S TR Nes
V

12,1 Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie

où était Lazare Byz S TRle défunt  qu'avait ressuscité des morts Jésus

Byz TRqu'il avait ressuscité des morts

Squ'avait relevé des morts Jésus.

Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie

où était mort Lazare qu'avait ressuscité Jésus.

Byz V S TR Nes

12,2 On lui fit donc là un souper

et Marthe servait.

Or Lazare était l'un de ceux qui étaient à table avec lui.

12,3 Marie, prenant

V prit donc une livre de parfum d'un nard pistique

Sun vase d'albâtre de parfum du meilleur nard et très précieux

en oignit les pieds de Jésus

et lui essuya les pieds avec ses cheveux

et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

12,4 Alors un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le livrer, dit :

12,5 — Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers qu'on aurait donnés aux pauvres ?

12,6 Il dit cela non qu’il eût souci des pauvres

mais parce c'était un voleur et qu'ayant la bourse, il emportait ce qu’on y mettait.

12,7 Jésus dit donc :

— Laisse-la le garder

Byz S TR , elle l'a gardé pour le jour de ma sépulture.

12,8 Les pauvres en effet, vous les avez toujours avec vous 

mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours !

12,9 Une foule nombreuse

SDe grandes foules

Nes[la] foule nombreuse  parmi les Juifs connut

Sconnurent donc qu'il était là

et ils vinrent non seulement à cause de Jésus mais aussi pour voir Lazare qu’il avait ressuscité

Srelevé des morts.

12,10 Or les princes des prêtres décidèrent de

V Sdélibérèrent pour tuer aussi Lazare

12,11 parce que beaucoup de Juifs s'en allaient à cause de lui et croyaient en Jésus.

12,12 Le lendemain, une

Nesla foule nombreuse qui était venue pour la fête

ayant appris que Jésus venait à Jérusalem

12,13 prit les rameaux de palmiers et sortit au-devant de lui

et ils criaient Set disaient :

— Hosanna ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !

12,14 Ayant trouvé un ânon

Sâne, Jésus s'assit dessus

comme il est écrit :

12,15 Ne crains pas, fille de Sion

voici ton Roi qui vient

S vient à toi, assis sur le petit d’une ânesse.

12,16 Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses 

mais lorsque Jésus eut été glorifié

ils se souvinrent : c'était cela qui était écrit de lui,

et cela qu'on avait fait pour lui.

Byz V TR Nes
S

12,17 La foule rendait donc témoignage, celle qui était avec lui

lorsqu’il appela Lazare hors du tombeau et le ressuscita des morts.

17 La foule, donc, qui était avec lui

rendait témoignage qu'il avait appelé Lazare hors du tombeau, le relevant d’entre les morts.

Byz V S TR Nes

12,18 C’est pourquoi aussi la foule vint au-devant de lui

parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce signe.

12,18 C’est pourquoi aussi la foule vint au-devant de lui

parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce signe.

12,19 Les pharisiens se dirent donc entre eux :

— Vous voyez que vous ne gagnez

Vnous ne gagnons  rien.

Voilà que V Stout le monde s'en va derrière lui.

12,20 Or il y avait quelques Grecs

V Sgentils parmi ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête.

12,21 Ceux-ci donc s’approchèrent de Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée

et ils le priaient en disant :

— Seigneur, nous voulons voir Jésus.

Byz TR Nes
V S

12,22 Philippe vient et [le] dit à André

Nespuis vient André ainsi que Philippe et ils [le] disent à Jésus.

22 Philippe alla [le] dire à André

puis André et Philippe [le] dirent à Jésus.

Byz V S TR Nes

12,23 Jésus leur répondit

Nesrépond en disant :

— Elle est venue, l'heure où doit être glorifié le Fils de l’homme !

Byz S TR Nes
V

12,24 Amen, amen, je vous dis :

—  Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul

Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

24  Amen, amen, je vous dis :

—  Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas

12,25 Qui aime son âme la perd

et qui hait son âme en ce monde

la gardera pour la vie éternelle.

25 il reste seul

mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Qui aime son âme la perdra

et qui hait son âme en ce monde 

pour la vie éternelle la garde.

Byz V S TR Nes

12,26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive

et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur.

Si quelqu’un me sert, le

Vmon  Père l’honorera.

12,27 Maintenant mon âme est troublée

et que dirai-je ?

SMon Père, sauve-moi de cette heure !

Mais c’est pour cela que je suis venu : pour

Varrivé à cette heure-ci.

12,28 Père, glorifie ton nom.

Vint alors

SSe fit alors entendre une voix du ciel :

— Et je [l’]ai glorifié et de nouveau je [le] glorifierai.

12,29 La foule donc, qui se tenait là et avait entendu, disait que c’était un coup de tonnerre. 

D’autres disaient :

— Un ange lui a parlé.

12,30 Jésus Sleur répondit et dit :

— Ce n’est pas pour moi que cette voix est venue mais pour vous.

12,31 C’est maintenant le jugement de ce

Vdu monde 

c’est maintenant que le prince

Sgouverneur de ce monde va être

V Sest jeté dehors.

12,32 Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, tout ce qui existe

S homme, je [l'] attirerai vers moi.

12,33 Il disait cela pour signifier de quelle mort il devait mourir.

12,34 La foule lui répondit

SLes foules lui dirent :

— Nous avons appris de la Loi, nous, que le Christ demeure éternellement.

Comment alors dis-tu, toi : — Il faut que soit élevé le Fils de l’homme ?

Qui est-ce ce Fils de l’homme ?

12,35 Jésus leur dit donc :

— Pour peu de temps encore la lumière est en

Byz S TRavec vous.

Marchez, tant que vous avez la lumière pour que les ténèbres ne vous saisissent pas :

celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.

12,36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin de devenir des fils de lumière

 Jésus parla ainsi puis s’en allant il

V Sil s’en alla et  se cacha d'eux.

12,37 Bien qu’il eût fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en lui.

12,38 Afin que s'accomplît la parole d'Isaïe le prophète qui a dit :

— Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? Et le bras du Seigneur, à qui a-t-il été révélé ?

12,39 Voilà pourquoi ils ne pouvaient croire, parce qu’Isaïe a dit encore :

12,40 — Il a aveuglé leurs yeux et pétrifié

Sassombri leur cœur

de peur qu’ils ne voient de leurs yeux et qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.

12,41 Isaïe a dit ces choses quand

Nesparce qu' il a vu sa gloire et qu’il parla de lui.

12,42 Beaucoup toutefois, même parmi les chefs, crurent en lui 

mais à cause des pharisiens ils ne se déclaraient pas, de peur d’être exclus des synagogues.

V Sde la synagogue.

12,43 Ils aimèrent en effet la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

12,44 Or Jésus éleva la voix et dit :

— Qui croit en moi ne croit pas en moi mais en celui qui m’a envoyé

12,45 et qui me voit voit celui qui m’a envoyé.

12,46 Moi, lumière, je suis venu dans le monde

afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.

12,47 Et si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas

moi, je ne le juge pas

car je ne suis pas venu pour juger le monde

mais pour sauver le monde.

12,48 Qui me méprise et ne reçoit pas mes paroles,

il a qui le juge :

la parole que j’ai dite, c'est elle qui le jugera au dernier jour.

12,49 Car moi je n’ai pas parlé de moi-même 

mais le Père qui m’a envoyé

m’a commandé lui-même ce que je dois dire et ce dont je dois parler.

12,50 Et je sais que son commandement est la vie éternelle.

Donc ce que moi je dis, comme le Père me l'a dit, ainsi je dis.

13,1 Avant la fête de Pâque

Jésus, sachant que son heure était venue de passer

Vl'heure était venue qu'il passât de ce monde vers le Père,

ayant

V Scomme il avait  aimé les siens qui étaient dans le monde 

jusqu’à la fin il les aima.

13,2 Pendant un souper

VLe souper terminé, alors que déjà le diable avait jeté

Vle diable avait mis 

Sle satan avait placé au cœur de Judas de Simon Iscariote qu'il

V Nesque Judas fils de Simon Iscariote

Sde Judas fils de Simon Iscariote qu'il le livre

13,3  Byz S TRJésus, sachant que le Père a tout remis en ses mains

et que de Dieu il est sorti et vers Dieu il va

13,4 V Nesil se lève du souper et dépose ses vêtements

et ayant pris

Vcomme il avait pris un linge, il s’en ceignit ;

S les reins ;

13,5 il verse ensuite de l’eau dans un bassin

et il commença à laver les pieds des disciples

et à les essuyer avec le linge dont il s'était ceint...

13,6 Il arrive donc à Simon-Pierre

  et celui-ci

Nesil

Vet Pierre

SSimon lui dit :

— Seigneur, toi, me laver les pieds ?

13,7 Jésus répondit et lui dit :

— Ce que je suis en train de faire moi, toi tu l'ignores à présent mais tu comprendras plus tard.

13,8 Pierre lui dit :

— Non, tu

VTu ne me laveras pas les pieds : jamais !

Jésus lui répondit :

Si je ne puis te laver les pieds

VTant que je ne t'aurai pas lavé, tu n’as pas de part avec moi.

13,9 Simon-Pierre lui dit :

SAlors Seigneur, Stu ne me laveras pas seulement mes pieds, mais les mains et la tête aussi !

13,10 Jésus lui dit :

— Qui s'est baigné n'a pas besoin de se laverByz S TR Nes, sinon les pieds,

mais

Scar il est pur tout entier ;

vous aussi êtes purs, mais non pas tous.

13,11 Il savait, en effet, qui était celui qui était en train de le livrer

c’est pourquoi il dit : — Vous n’êtes pas purs « tous ».

13,12 Après donc qu’il leur eut lavé les pieds et qu'il eut repris

Vleur lava les pieds et qu'il reprit ses vêtements

il s'allongea

Vcomme il s'était allongé de nouveau et

Vil leur dit :

— Comprenez-vous ce que pour vous je viens de faire ?

Vj'ai voulu faire pour vous ?

13,13 Vous, vous m’appelez « le Maître et le Seigneur »

V: « Maître ! »  et : « Seigneur ! »

S: « Notre Maître » ! et : « Notre Seigneur ! » 

et vous dites bien : je le suis en effet.

13,14 Si donc je vous ai lavé les

Vj'ai lavé vos  pieds

moi, le Seigneur et le 

Svotre Seigneur et votre  Maître,

vous aussi, vous devez

Scombien plus devez-vous, vous-mêmes, vous laver les pieds les uns des autres

13,15 car c'est un exemple que je vous ai donné 

afin que, comme moi j'ai fait pour vous, Vde même vous aussi vous fassiez.

13,16 Amen, amen, je vous dis :

— Il n'y a pas de serviteur

Vd'esclave plus grand que son seigneur

ni d'émissaire

Vd’apôtre plus grand que celui qui l’envoie ;

Vl’a envoyé ;

13,17 si vous savez cela, heureux êtes-vous si vous le faites !

Vserez-vous quand vous l'aurez fait ! 

13,18 Ce n'est pas de vous tous que je le dis

je connais, moi, ceux que j’ai choisis

mais pour que s’accomplisse l’Écriture :

« Celui qui mange avec moi le

Nesmon pain a levé contre moi son talon. »

13,19 Dès à présent je vous [le] dis, avant que cela arrive

afin que, lorsque ce sera arrivé, vous puissiez croire

Vcroyiez que moi je suis.

13,20 Amen, amen, je vous dis :

— Qui accueille celuiV, quel qu'il soit, que j'aurai envoyé m'accueille moi

et qui m'accueille accueille celui qui m’a envoyé.

13,21 Ayant

VComme il avait dit cela, Jésus fut troublé en esprit

et il attesta par ces mots :

— Amen, amen, je vous dis : — C'est

V que c'est l'un de vous qui me livrera !

13,22 Les disciples se lançaient Byz V S TRdonc des regards les uns aux autres

ne sachant de qui 

Vhésitant sur celui dont

Sparce qu'ils se demandaient de qui il voulait parler...

13,23 Or un de ses disciples était allongé contre le sein de Jésus   

(celui qu'aimait Jésus)

13,24 Simon-Pierre lui fait donc signe de demander

V Neset lui dit :  

qui pouvait être celui dont il parlait.

V— Qui est celui dont il parle ?

Sde qui il parlait.

Nes— Demande qui est celui dont il parle !

13,25 Celui-ci laissa donc tomber [sa tête]

Byz TRCelui-ci, laissant tomber [sa tête]

VC'est pourquoi, comme il s'était retourné

SCe disciple se pencha sur la poitrine de Jésus, Vcelui-là lui dit :

— Seigneur

SMon Seigneur c'est qui ?

Byz TR Nes
V S

13,26 Jésus donc répond :

— C'est celui à qui moi je tremperai la bouchée et à qui je la donnerai.

Trempant alors la bouchée,

il la prend et la donne à Judas, [fils] de Simon Iscariote.

26 Jésus répond Sen disant :

— C'est celui à qui moi j'aurai offert

Sje donnerai du pain trempé.

Et comme il avait trempé du pain, il

SJésus trempa du pain et

le donna à Judas Sfils de Simon Iscariote.

Byz V S TR Nes

13,27 Après la bouchée

Sle pain, Byz TR Nesle Satan alors entra en lui

et Jésus lui dit Byz TR Nesdonc :

— Ce que tu fais, fais-le Vplus vite.

13,28 Or pourquoi il lui avait dit cela, aucun de ceux qui étaient allongés à table ne comprit.

13,29 Certains, en effet, pensaient (parce que Judas avait la bourse)

que Jésus lui disait

Squ'il lui commandait :

— Achète ce qu’il nous faut

Vdont nous avons besoin pour la fête

ou de donner quelque chose aux pauvres.

13,30 Ayant donc pris

VComme donc il avait accepté  la bouchée, il sortit aussitôt

or c'était la nuit.

Sil faisait nuit quand il sortit.

13,31 Quand donc il fut sorti, Jésus dit :

— Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié

et Dieu a été glorifié en lui :

13,32 si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même

et le glorifiera sans tarder.

13,33 Petits

SMes petits  enfants, c'est pour encore un peu que je suis avec vous ;

vous me chercherez

et comme j’ai dit aux Juifs : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir ! »

à vous aussi je [le] dis maintenant.

13,34 C'est un commandement nouveau que je vous donne : que vous vous aimiez les uns les autres

comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.

13,35 À cela tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :

si vous avez de la charité les uns pour les autres.

13,36 Simon-Pierre lui dit :

— Seigneur, où vas-tu ?

Jésus répondit :

— Où je vais moi, tu ne peux maintenant me suivre

tu me suivras plus tard.

Vmais tu suivras après.

Sà la fin tu viendras.

13,37 SSimon Pierre lui dit Byz S TR Nesalors :

— Seigneur, pourquoi

VPourquoi ne puis-je te suivre maintenant ?

Ma vie,

VMon âme, je l'offrirai pour toi !

13,38 Jésus lui répondit

Vrépondit

Slui dit

Nesrépond :

Ta vie

VTon âme, tu l'offriras pour moi ?

Amen, amen, je te le dis :

— Le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois.

14,1 Que votre cœur ne se trouble pas

Byz V TR Nesvous qui  croyez en Dieu, croyez aussi en moi.

14,2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures :

sinon vous aurais-je dit

que je vais vous préparer une place ?

14,3 Et si je pars

Vlorsque je serai parti,  et vous prépare

Vet vous aurai préparé

Byz Sje vous préparerai   une place,

je reviendrai bientôt vous prendre auprès de moi

afin que là où moi je suis, vous soyez aussi.

14,4 Et là où je vais, Byz V S TRvous [le] savez, et

 le chemin vous [le] savez.

14,5 Thomas lui dit :

— Seigneur, nous ne savons pas où tu vas : comment pouvons-nous savoir le chemin ?

14,6 Jésus lui dit :

— Moi je suis le chemin, la vérité et la vie.

Personne ne vient au

Sà mon Père sinon par moi.

14,7 Si vous m’aviez

Nesavez connu, vous auriez aussi connu

Nesconnaîtrez aussi mon Père.

Dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu.

14,8 Philippe lui dit :

— Seigneur

SNotre Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit.

14,9 Jésus lui dit :

Tant de temps que je suis

STout ce temps j'ai été avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ?

Vvous ne me connaissez pas !  

Celui

VPhilippe, celui qui m’a vu a vu le Père.

Comment toi, dis-tu : — Montre-nous le Père ?

14,10 Ne crois-tu pas que moi je suis dans le

Smon Père et que le

Smon Père est en moi ?

Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de moi-même,

mais le

Smon Père demeurant en moi fait V TRlui-même les

Sces

Nesses œuvres.

Byz S TR Nes
V

14,11 Croyez -moi : moi

Sque je suis dans le

Smon Père et le

Sque mon Père est en moi sinon, croyez à cause des oeuvres mêmes.

11 Ne croyez-vous pas que moi je suis dans le Père et que le Père est en moi ?

14,12 Amen amen je vous dis :

— Celui qui croit en moi, les œuvres que moi je fais, lui aussi les fera 

et il en fera de plus grandes parce que moi je vais vers le

Smon Père.

12 Sinon, croyez à cause des œuvres mêmes.

Amen, amen, je vous dis :

— Celui qui croit en moi, les œuvres que moi je fais, lui aussi les fera

et il en fera de plus grandes parce que moi je vais vers le Père.

Byz V S TR Nes

14,13 Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai

pour que le Père soit glorifié dans le Fils.

14,14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, Byz TR Nesmoi je [le] ferai.

14,15 Si vous m’aimez, gardez

Nesvous garderez mes commandements.

14,16 Et moi je prierai le

Smon Père, et il vous donnera un autre Paraclet

pour qu’il soit

Byz V TRdemeure  toujours avec vous ;

14,17 l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir

parce qu’il ne le voit ni ne le connaît,

Byz V S TRmais vous, vous le connaissez parce qu’il demeure

Vdemeurera  chez vous et qu'il sera

Sest en vous.

14,18 Je ne vous laisserai pas orphelins

je viendrai vers vous.

14,19 Encore un peu et le monde ne me voit plus 

mais vous, vous me voyez

parce que moi je vis et que vous aussi vous vivrez.

14,20 En ce jour-là vous connaîtrez, vous, que moi je suis en mon Père et vous en moi, et moi en vous.

14,21 Celui qui a mes commandements et qui les garde

c’est celui-là qui m’aime 

et celui qui m’aime sera aimé de mon Père 

et moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.

14,22 Judas, non pas l’Iscariote, lui dit :

SMon Seigneur, que s'est-il produit, que tu ailles te manifester à nous et non au monde ?

14,23 Jésus répondit et lui dit :

— Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole

mon Père l’aimera

et nous viendrons vers lui, et nous ferons demeure chez

Vdemeures chez

Sdemeure avec lui. 

14,24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.

Or la

Scette parole que vous entendez n’est pas de moi

mais du Père qui m’a envoyé.

14,25 Je vous ai dit ces choses, demeurant près de

Vdemeurant chez

Spendant que j'étais avec vous.

14,26 Mais le Paraclet, l’Esprit-Saint que le

Smon Père enverra en mon nom

lui, il vous enseignera toutes choses

et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

14,27 Je vous laisse la paix, c'est ma paix que je vous donne

ce n'est pas comme comme le monde [la] donne que moi je vous [la] donne.

Que votre cœur ne se trouble ni ne s’effraye.

14,28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit : — Je m’en vais et je viens vers vous !

Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le

Smon Père

car le

Smon Père est plus grand que moi.

14,29 MaintenantSvoici, j’ai fini par vous le dire, avant que le fait ne se produise,

pour que vous puissiez croire quand il se produira.

14,30  Désormais je ne parlerai plus beaucoup avec vous

car il vient, le prince de ce monde, et en moi il n’a rien.

14,31 Mais afin que le monde connaisse que j’aime le

Smon Père

et que selon le commandement que le

Smon Père m’a donné, ainsi je fais.

Levez-vous, partons d’ici.

15,1 Moi je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron

Vl'agriculteur :

15,2 tout sarment en moi qui ne porte

Sdonne pas de fruit, il l'enlève

et tout [sarment] qui porte

Sdonne du fruit, il l'émonde

Vle purifiera

Sle purifie afin qu’il porte plus de fruit.

15,3 Vous êtes déjà purs, vous, par

Và cause de la parole que je vous ai dite.

15,4 Demeurez en moi et moi en vous :

de même que le sarment ne peut de lui-même porter

Sdonner du fruit s’il ne demeure

Vn'a pas demeuré dans la vigne

de même vous non plus si vous ne demeurez

Vn'avez pas demeurés en moi.

15,5 Moi je suis la vigne, vous les sarments :

qui demeure en moi et moi en lui

celui-là porte beaucoup de fruit

Sfait venir beaucoup de fruits 

parce que sans moi vous ne pouvez rien faire.

15,6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est

Vsera jeté dehors comme  le sarment et il sèche

Vle sarment et il sèchera

Sun sarment desséché

puis on les ramasse

Vramassera, on les jette au feu et ils brûlent.

15,7 Si vous demeurez

Vêtes demeurés en moi et que mes paroles demeurent

Vont demeuré en vous

V S tout ce que vous voudrez

Vaurez voulu, demandez[-le]

V Svous [le] demanderez et cela vous arrivera.

15,8 En ceci le

Smon Père a été glorifié :

que vous  portiez beaucoup de fruit

Sfassiez venir beaucoup de fruits

et que vous deveniez mes disciples.

15,9 Comme le

Smon Père m’a aimé et que moi je vous ai aimés

demeurez dans mon amour.

15,10 Si vous gardez

Vavez gardé mes commandements, vous demeurerez dans mon amour

comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et demeure dans son amour.

15,11 Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous

et que votre joie soit complète.

15,12 Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

15,13 Personne n'a plus grand amour que celui-ci : que quelqu'un donne sa Vpropre vie pour ses amis.

15,14 Vous êtes, vous, mes amis, si vous faites

Vavez fait ce que moi je vous commande.

15,15 Désormais je ne vous appelle plus « serviteurs »

Vdis plus « esclaves »

parce que le serviteur

Vl'esclave ignore ce que fait son seigneur

mais vous, je vous ai appelés

Vdit « amis »

parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père je vous l’ai fait connaître.

15,16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis

et établis pour que vous alliez et portiez du fruit

Sdes fruits

et que votre fruit demeure ;

Svos fruits demeurent ;

pour que tout ce que vous demanderez

Vaurez demandé au

Sà mon Père en mon nom, il vous le donne.

15,17 Ce que je vous commande c’est de vous aimer les uns les autres.

15,18 Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.

15,19 Si vous étiez

Vaviez été du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ;

mais

Vau contraire, parce que vous n’êtes pas du monde et

Vmais que moi je vous ai choisis [et séparés] du monde

voilà pourquoi

Vc'est pour cela que le monde vous hait.

15,20 Souvenez-vous de la parole que moi je vous ai dite :

« — Le serviteur

VL'esclave n’est pas plus grand que son seigneur. »

S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront ;

s’ils ont gardé ma parole, la vôtre aussi ils la garderont.

15,21 Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom

parce qu’ils ne connaissent pas

Vignorent Celui qui m’a envoyé.

15,22 Si je n’étais pas venu ni ne leur avais parlé, ils n'auraient pas de péché

désormais, au contraire, ils n'ont plus d'excuse à leur péché.

15,23 Celui qui me hait hait aussi mon Père.

15,24 Si je n’avais pas fait parmi eux

TRà leurs yeux les œuvres que nul

Vpersonne d'autre n’a faites

ils n'auraient pas de péché

mais désormais ils ont vu, et ils ont haï et moi et mon Père !

15,25 Cependant c'est afin que s'accomplisse la parole qui est

Vfut écrite dans leur loi :

qu' « ils m’ont haï sans raison ». 

15,26 Mais lorsque

NesLorsque

VOr lorsque  sera venu le Paraclet

que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité sortant

Vqui procède d'auprès du Père

c'est lui qui rendra témoignage de moi.

27.

Vous aussi vous rendrez témoignage parce que depuis le commencement vous êtes avec moi.

Réception

Liturgie

12,27 Mon âme est troublée (V) CHANT GREGORIEN Vigilance dans l’agonie

  • OHS 99, 2e répons des vigiles du vendredi saint (8e mode) : Tristis est anima mea usque ad mortem : sustinete hic, et vigilate mecum : nunc videbitis turbam, quae circumdabit me : Vos fugam capietis, et ego vadam immolari pro vobis. V/ Ecce appropinquat hora, et Filius hominis tradetur in manus peccatorum (« Mon âme est triste à en mourir : tenez bon ici et veillez avec moi : désormais vous verrez une troupe m’entourer : Vous prendrez la fuite et moi je vais être immolé pour vous. V/ Voici qu’approche l’heure, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs »).

Traditionnel, Répons Tristis est anima mea (Vendredu saint, 1er nocturne, 2e répons)

Dom Jean Claire dir., Choeur des moines de l'abbaye de Solesmes, Ténèbres (CD, 2005) © Abbaye de Solesmes→ 

Mt 26,38 ; Mc 14,34

La première phrase est douce. À sustinete hic, mi-commandement, mi-supplication, le chant se fait plus impératif et rapide. Le mouvement s’accroît à nunc videbitis : la mélodie tourmentée fait entendre la tristesse causée par l’abandon des siens. Majestueuse et paisible à partir de et ego vadam, elle traduit le regard prophétique du Seigneur qui domine sa passion d’amour. 

12,26 Si quelqu'un me sert Communion

« Qui mihi ministrat »

Traditionnel, Communion - Qui mihi ministrat

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Jn 12,26

13,4s Postquam surrexit

Antienne « Postquam surrexit»

Ténèbres de Gethsémani - Lavement des pieds : Antienne « Postquam surrexit », (CD, 2005)

Dom Jean Claire, Chœur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Jn 13,4

Arts visuels

11,1 La fratrie de Béthanie C'est en tant que membre d'une fratrie que Marie de Béthanie (Lc 10,39-42 ; Jn 11,1-45 ; 12,3) est présentée dans l'évangile : elle est soeur de Marthe et de Lazare et à chaque épisode de sa vie présenté dans les Écritures, son frère ou sa sœur sont également présents. 

15e s.

Maestro de Perea, Saint Lazare et ses sœurs Marthe et Marie (15e s.), 177 x 165 cm, 02882

musée Lazaro Galdiano, Madrid (Espagne) © Domaine public→

Les trois frères et sœurs mentionnés en Jn 11 sont ici représentés en habit d'aristocrates espagnols du 15e s. Selon la tradition provençale, ils seraient arrivés en Gaule lors des persécutions chrétiennes. À gauche, Marie de Béthanie, assimilée à Marie de Magdala, est représentée avec son attribut habituel : le flacon de baume dans une main. De l'autre main elle tient une couronne d'épines, peut-être en référence à sa présence au pied de la croix. Au centre Lazare tient une épée à la main. À droite Marthe tient une croix d'une main et une cruche de l'autre car selon la légende à Tarascon, elle aurait vaincu le monstre appelé « tarasque » en lui jetant de l'eau bénite et en lui montrant la croix.

16e s.

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage, Marthe et Marie Madeleine (huile sur toile, 1599), 100 x 134,5 cm

Musée d'Art de Détroit, MI (États-Unis) © Domaine public→

La main gauche posée sur un miroir tandis que la droite tient une fleur sur son cœur Marie Madeleine regarde sa sœur Marthe qui se tient dans l'ombre à ses côtés et qui cherche sans doute par ses propos à l'éloigner de ses activités frivoles. Le peigne et le pot de poudre placés sur la table devant elle montrent quelles sont les préoccupations de Marie Madeleine.