Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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25 C'était la troisième heure et
Slorsqu'ils le crucifièrent.
26 L’inscription indiquant la cause (de sa condamnation) portait : « le roi des Juifs. »
26 Et l'écriteau avec la cause (de sa condamnation) portait l'inscription : « le roi des Juifs. »
27 Et avec lui ils crucifient deux brigands
Vlarrons
un à droite et un
Vl'autre à sa gauche.
28 Et fut accomplie l’Écriture qui dit :
« Et il a été compté parmi les criminels. »
Vhommes iniques. »
28 Ø
26 PARALITURGIE Reliques de la passion : le titulus de Pilate PARALITURGIE Les reliques de la passion→
Depuis 1492, date de sa découverte lors de restaurations dans la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem à Rome (cachée dans une brique marquée TITVLVS CRVCIS), et 1496, date à laquelle le pape Alexandre VI le déclara authentique, on vénère à Rome une tablette de bois de noisetier portant une inscription, comme l’écriteau même placé sur la croix de Jésus. Part du trésor rassemblé par l’impératrice Hélène dans la chapelle de sa demeure devenue la basilique, elle y aurait été cachée vers 455 pour la protéger des invasions wisigothiques.
La tablette mesure 25 cm sur 14 cm ; son épaisseur est de 2,6 cm ; elle pèse 687 g et fut attaquée par divers parasites. Une des faces est grossièrement gravée de lettres sur trois lignes : sur la première, des caractères hébraïques très abîmés ; sur la deuxième et sur la troisième, des mots grecs et latins.
Plusieurs paléographes et épigraphistes concluent à une certaine authenticité.
Cf.
Maria-Luisa, Il titolo della croce di Gesù. Confronto tra i vangeli e la tavoletta-reliquia della basilica Eleniana a Roma (Tesi Gregoriana. Serie teologia 100), Rome : Editrice Pontificia Università Gregoriana, 2005.Cet objet est-il un morceau de l'écriteau authentique du Christ ? La datation au carbone 14 donne le 11e s. comme période probable (cf. titulus originel.
Francesco et Carlo, « 14C Dating of the 'Titulus Crucis' », Radiocarbon 44 [2002] 685-689). Si la tablette n’est pas originelle, c’est peut-être une réplique scrupuleuse d'un fragment duElle constituerait ainsi le premier témoignage écrit sur Jésus.