Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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33 Et la sixième heure arrivée, les ténèbres se firent sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d’une voix forte Byz V S TRdisant :
— Éloï, Éloï, lema sabachthani
Byz— Éloï, Éloï, lima sabachthani
TR— Héloï, Héloï, lamma sabachthani
V— Éloï, Éloï, lama sabacthani
S— Yl, Yl, lamna shbaqtanii
ce qui se traduit
Ssoit :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
35 Et certains de ceux qui étaient là,
Vl'entouraient, l'ayant entendu, disaient :
— Voici, il appelle Élie.
36 Quelqu'un, ayant couru et rempli une éponge de vinaigre
et l’ayant mise au bout d’un roseau, lui donnait à boire, disant :
— Laissez, voyons si Élie viendra le descendre.
37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.
33–39 PARALITURGIE Chemin de croix : douzième station
Jésus meurt sur la croix : il est étendu sur la croix, et il est étendu sur la Pologne ; sur toute l’histoire de la Pologne. Ce qui va des premiers martyrs jusqu’à Jean-Paul II. L’artiste meurt en 2004 ; Jean-Paul II est mort en 2005. Et lorsqu’on voit Jean-Paul II au pied de la croix, ce n’est pas simplement un portrait de Jean-Paul II, c’est le portrait de l’Eglise ; et la multitude de croix, ce foisonnement de croix au fond, manifeste que tous ceux qui sont saints et tous ceux qui sont baptisés portent la croix. Et toujours Marie au pied de la croix : l’icône de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une intelligence de cette présence, de cette vie et de ce Christ dont le sang coule toujours sur ce peuple ; et ce peuple a aussi, avec d’autres, versé son sang pour la patrie. C’est donc effectivement le Golgotha de Jasna Gora, le Golgotha du sanctuaire de la Pologne. Comme disait Jean-Paul II, Jasna Gora, le sanctuaire, c’est le lieu de la liberté des Polonais. Tout est mêlé, associé : on voit Saint Venceslas, on voit la multitude des saints et des saintes, des ermites, des pasteurs, des prêtres, des fidèles qui sont là, tout le peuple est en marche parce qu’une nation n’existe qu’à travers et que par son histoire. Et Marie dans sa fidélité associe cette présence, où l’Emmanuel qu’elle porte, cet enfant Jésus, prouve sa révélation dans la croix. (J.-M. N.)