Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
5 en raison de votre communion dans l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à présent,
7 De même il est juste pour moi de penser cela au sujet de vous tous
parce que je vous porte dans mon cœur, vous, qui dans mes liens
ainsi que Byz V Nesdans la défense et l'affermissement de l’Évangile,
êtes tous associés à ma grâce.
Vjoie.
7 De même il est juste pour moi de penser au sujet de vous tous
parce que dans mon cœur vous êtes établis vous qui, dans mes liens
ainsi que dans ma défense de la vérité de l’Évangile,
êtes associés à ma grâce.
4,14 Toutefois vous avez bien fait de prendre part à ma tribulation.
4,15 Et vous savez vous aussi Philippiens
qu’au début de l’annonce de l’Évangile, quand je suis parti de la Macédoine,
aucune Église n’a partagé avec moi un compte de droit et avoir
V Sd'avoir et de droit si ce n’est vous seuls,
4,14–15c prenant part + ne partagea rien (G) sugkoinônêsantes + ekoinônêsen Vocabulaire Ph 1,5.7d.
En Ph 1,5, les Philippiens ont pris une part active à l'annonce de l'Évangile. Cette part est explicitée par leur participation aux épreuves de l'Apôtre (Ph 1,7 et Ph 4,4), qui se concrétise en une aide financière (Ph 4,15).
1,5.7d communion + êtes associés (G) koinôniaᵢ + sugkoinônous
→Voc. de Paul « Il semble que ce soit l'emploi de cette famille de mots [le verbe koinôneô, le substantif koinônia et d'adjectif koinônos, formé à partir de koinos « commun »] dans les Philippiens qui en éclaire le mieux le sens ; en effet, les 6 emplois de koinônia et de ses composés structurent la lettre : Ph 1,5.7.4,14-15 encadrant Ph 2,1 et Ph 3,10. Or le 1er emploi désigne clairement une ''part active prise à'' l'annonce de l'évangile. Elle est explicitée par une participation des Philippiens aux épreuves de l'apôtre (Ph 1,7 et Ph 4,14), qui s'est concrétisée en une aide financière (Ph 4,15). Si Paul accepte des Philippiens seuls cette forme de koinônia, c'est qu'elle est le signe de la part qu'ils prennent à sa ''grâce'' d'évangélisateur, dans la défense et l'affermissement de l'évangile (Ph 1,7). En quoi consiste donc cette ''grâce de l'apôtre ? Elle passe par la ''conformation'' de sa propre vie à celle du Christ et par la participation à ses souffrances (Ph 3,10) dans l'attente de la résurrection ; la koinônia aux souffrances du Christ, c'est ce mouvement de don de soi et d'humiliation jusqu'à la mort sur la croix qui fut celui du Christ. À la suite de l'apôtre, c'est toute la communauté qui est appelée à conformer son ''corps d'humiliation'' pour devenir ''corps de gloire''. Se conformer au mouvement du Christ, c'est vivre en lui, en une unité où chacun reconnaît l'autre comme supérieur à soi ; c'est participer à l'Esprit (koinônia Pneumatos, Ph 2,1) qui donne à chacun des charismes différents.
On comprend mieux alors, à la fois les emplois de Rm 12,13 (Vocabulaire Rm 12,13a) et Rm 15,26 (Vocabulaire Rm 15,26b.27b), visant la collecte, celui de Ga 2,9 où le signe des ''mains de communion'' fonde l'unité des évangélisateurs, et les expressions ramassées de 1Co 1,9 Vocabulaire 1Co 1,9 et surtout 1Co 10,16-17, où il s'agit de participer [sacramentellement au corps et au sang du Christ] pour vivre réellement de sa vie. Peut-être rejoint-on ainsi Ac 2,42 ? La koinônia, part prise à l'Esprit, fait de la vie de la communauté comme de celle de l'apôtre, un évangile vivant » (Roselyne , Communion, Avoir part (koinônia, koinônos), 16). Cf. →Communion, koinônia.
1,1–30 Bénédiction
À terre, les chaînes de saint Paul, prisonnier pour l'évangile. Dans le ciel, la bénédiction de la croix du Christ, qui rappelle les adresses pleines de souhaits de grâces de saint Paul à ses destinaires.