Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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17 Mais pour moi, que tes pensées sont difficiles, ô Dieu
Que le nombre en est immense !
17 ...
17 or pour moi tes amis sont en insigne honneur, ô Dieu
leur prééminence parfaitement établie ;
18 Voudrais-je les compter, plus que sable elles sont nombreuses
je m’éveille, et je suis encore avec toi !
18 ...
18 je les compterai et ils seront plus nombreux que le sable...)
Je me suis réveillé, et je suis encore avec toi :
17 Vos amis sont encore et encore en honneur Alleluia
, Alleluia - Nimis honorati
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
17.2 Et à mes yeux, vos amis sont en honneur Introït
, Introït - Mihi autem nimis
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
, Offertoire - Mihi autem nimis
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
1–24 Toi
17 Leur suprématie est pleinement affermie - Antienne
, Antienne - Confortatus est
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Confortatus est principatus eorum, et honorati sunt amici tui, Deus.
Leur suprématie est pleinement affermie, et vos amis sont pleinement en honneur, Dieu.
17 V—IUXTA HEBR.
18.5b–6a Je me suis réveillé CHANT GRÉGORIEN L'introït du dimanche de Pâques : une approche musicale du langage intratrinitaire ? Dans cette pièce unique par sa beauté, les interprètes n'hésitent pas à déceler une sorte d' extase de Dieu en Dieu.
→Grad.,196)
, Introit Resurrexi (Ms dans la vidéo : Einsiedeln, Stiftsbibliothek→, Codex 121, 204-206
Marek Klein pour le Graduale Project→, 2013 © Licence YouTube standard, Ps 139,18.5b–6a
Le texte de l’introït ne s'éloigne de V que sur le mot resurrexi au lieu de exsurrexi. L’auteur a réuni des versets sans relation apparente et les a entrecoupés d’alleluia pour les placer dans la bouche du Christ au moment de sa résurrection d’entre les morts.
Comme un chant qui n’est pas de la terre, cette mélodie monte du plus profond de l’âme du Christ s’adressant à son Père à l’instant où son âme glorifiée reprend possession de son corps après en avoir été séparée durant trois jours :
Il n’est pas question de triomphe, de domination universelle sur le cosmos. C’est le merci de l’ineffable filialité de Jésus « en qui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2,9). C’est l’Homme-Dieu qui, après une lutte terrible, exhale sa gratitude envers le Père qui le reçoit dans son sein, in sinu Patris.
C'est un récitatif orné qui se déroule dans une atmosphère de paix extatique, de tendre reconnaissance, de plénitude et de joie profonde. La musique se meut dans un harmonieux équilibre : trois phrases musicales en progression, d’un ambitus restreint qui sied parfaitement au 4e mode avec leitmotif Ré-Fa et des échappées sur Sol (1re phrase) et La (2e et 3e phrases), une magnifique descente au Do mettant en valeur la 3e phrase en la soulevant dans un ambitus de 6 notes du Do au La. Les cadences de Ré, Fa, Sol et surtout de Mi donnent à l’ensemble un caractère de stabilité, de vie et de repos. L’identité du 1er alleluia et du dernier alleluia et le 2e qui leur ressemble en partie font office de rimes musicales. La répétition fréquente des strophicus sur Fa ajoute à l’impression de calme et de majesté.
Voici une autre interprétation, collective, en mode « live » avec une communauté un peu épuisée par toute la Vigile pascale :
→Grad., 196)
, Introït Resurrexi (Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux