Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Au maître de chant. Sur la biche de l’aurore.
GPour la fin. Pour le réconfort matinal. Psaume de David.
1 VERS LA FIN POUR L'ASSOMPTION MATUTINALE PSAUME DE DAVID
2 MMon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
MJe gémis et le salut reste loin de moi
2 ...
2 Dieu, mon Dieu, ÷ regarde-moi : pourquoi m'as-tu abandonné ?
Les paroles de mes fautes sont loin de mon salut.
3 Mon Dieu, jeM crie pendant le jour
et tuM ne réponds pas
Mla nuit, et Mje n’ai point de repos.
3 ...
3 Mon Dieu je crierai pendant le jour et tu ne m'exauceras pas ;
pendant la nuit et tu ne le prendras pas pour de la folie.
4 Et toi, Mle saint
Mtu habites les louanges d’Israël.
4 ...
4 Toi pourtant, tu habites dans le lieu saint, toi la Louange d'Israël !
5 En toi ont eu confiance nos pères
ils ont eu confiance
et tu les as sauvés.
5 ...
5 En toi nos pères mirent leur espérance,
ils espérèrent et tu les libéras.
6 Ils crièrent vers toi
et ils furent sauvés
ils eurent confiance en toi
et ils ne furent pas confondus.
6 ...
6 Vers toi ils crièrent et ils furent sauvés,
ils mirent en toi leur espérance et ne furent pas confondus.
7 MEt moi, je suis un ver, et non un homme,
l’opprobre des hommes et le Mrebut du peuple.
7 ...
7 Mais moi je suis un ver et non un homme,
l'opprobre des hommes et l'abjection de la plèbe.
8 Tous ceux qui me voient se moquent
Sceux qui m'ont vu se sont moqués de moi
ils écartent la lèvre ils secouent la tête
Sils ont écarté leurs lèvres et ils ont secoué leurs têtes
8 Tous Gceux qui me regardent m'ont raillé
ils ont parlé avec les lèvres ils ont remué la tête
8 Tous en me voyant m'ont raillé
ils ont parlé du bout des lèvres, ils ont tourné la tête.
9 Roule-toi vers YHWH !
Il le délivrera car il s'est plu en lui !
9 ...
9 Il a espéré dans le Seigneur : qu’il le délivre,
qu'il le sauve puisqu’il le veut !
10 c’est toi pourtant qui m’as tiré du ventre
qui m’as mis en sûreté sur les seins de ma mère.
10 ...
10 car c'est toi qui m'as extrait du ventre
mon espérance depuis les entrailles de ma mère
11 sur toi je fus jeté au sortir des entrailles
dès le sein de ma mère, c’est toi qui es mon Dieu.
11 ...
11 sur toi j'ai été jeté hors du sein,
du ventre de ma mère
mon Dieu c'est toi.
1–32 Ils se partagent mes vêtements Antienne
Diviserunt sibi est le deuxième psaume chanté lors de la cérémonie du vendredi saint. Il est basé sur le Psaume 21. Le premier verset s'ouvre sur les paroles de Notre Seigneur alors qu'il déplore son abandon aux mains des hommes cruels. Élevé dans l'agonie sur la Croix, il semble que Dieu le Père lui-même a abandonné son Fils. Les soldats tirent au sort sur ses vêtements, mais à partir de cette désolation, notre Seigneur s'approche du moment où son sacrifice atteindra la rédemption de toute l'humanité.
20.22.2 Seigneur, loin de mon salut Introït
7ss tous ceux qui me voient se moquent de moi PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.
Jésus tombe pour la deuxième fois : là il traverse un pèlerinage, il traverse la fête des Rameaux, la fête des palmes, avec ces grandes perches et ces fleurs. Et dans cette fête des Rameaux, le Christ est voilé de noir. Cette fête qui rappelle la joie et l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, est la préfiguration de la Passion. Mais lorsque le Christ passe dans la réalité de nos vies, on peut s’en détourner. Ce n’est pas forcément être dans le mal ou dans le bien ; mais c’est une réalité, on peut s’en détourner. Regardez ce couple : ils n’en peuvent plus de regarder, et c’est compréhensible. Et cet enfant qui prie et qui ferme les yeux, cette femme à la croisée des branches de la croix, qui ferme les yeux aussi. Cette vieille femme qui porte un linge et une sorte de cruche ; une autre femme qui porte un sac avec des branches qui bourgeonnent ; et ceux qui regardent, qui évitent de voir et qui recherchent un passage… Mais il y a quelqu’un qui a peut-être compris ce qui se passe : entre les vieilles femmes, la femme avec son cabas, la jeune fille, il y a le chien. Le chien est bien sûr le signe de la fidélité, il est de ce dialogue miséricordieux, avec son seul regard. Le Christ est tombé mais il combat encore, il est encore en vie, alors que nous, nous l’avons déjà enterré et couvert de violettes. Seul le chien regarde vraiment, seul il semble comprendre que Dieu est vivant ! (J.-M. N.)
1 V—IUXTA HEBR.
2 V—IUXTA HEBR.
3 V—IUXTA HEBR.
4 V—IUXTA HEBR.
5 V—IUXTA HEBR.
6 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
8 V—IUXTA HEBR.
9 V—IUXTA HEBR.
10 V—IUXTA HEBR.
11 V—IUXTA HEBR.