Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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15 comme l’eau je Msuis répandu
et tous mes os Msont disjoints
mon cœur Mest comme la cire
Mil fond au milieu de mes entrailles.
15 ...
15 Comme l'eau j'ai été répandu
et tous mes os ont été dispersés
mon cœur est devenu comme de la cire se liquéfiant au milieu de mon ventre
16 Ma force s’est desséchée comme un tesson d’argile
et ma langue Ms’attache à mon palais
et tu Mme couches dans la poussière de la mort.
16 ...
16 ma puissance s'est desséchée comme un têt
ma langue a adhéré à ma gorge
et dans le limon de la mort tu m'as fait descendre
17 Car des chiens nombreux m’entourent
une bande de malfaisants me cerne
ils ont percé mes mains et mes pieds
17 ...
17 car des chiens nombreux m'ont encerclé
le conseil des méchants m'a assiégé
ils ont percé mes mains et mes pieds
18 Mje peux compter tous mes os
MEux me regardent, ils Mm'observent
18 ...
18 ils ont dénombré tous mes os
ils m'ont vraiment considéré et examiné
1–32 Ils se partagent mes vêtements Antienne
Diviserunt sibi est le deuxième psaume chanté lors de la cérémonie du vendredi saint. Il est basé sur le Psaume 21. Le premier verset s'ouvre sur les paroles de Notre Seigneur alors qu'il déplore son abandon aux mains des hommes cruels. Élevé dans l'agonie sur la Croix, il semble que Dieu le Père lui-même a abandonné son Fils. Les soldats tirent au sort sur ses vêtements, mais à partir de cette désolation, notre Seigneur s'approche du moment où son sacrifice atteindra la rédemption de toute l'humanité.
15s PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.
Jésus tombe pour la troisième fois : c’est la plus douloureuse, je trouve. Car là, il tombe pour qui ? Il traverse quelle station de l’état de vie des êtres ? C’est la station où les femmes précédentes pleuraient sur leurs enfants. Mais voici cette fois que c’est le Christ qui pleure sur les enfants. Ces enfants massacrés, abandonnés, ces enfants tués lors de la guerre. Certains qui jouent innocemment sur une balançoire, la jeune fillette en haut à gauche, ceux qui jouent avec une autre balançoire constituée d’un simple pneu, ceux qui montent sur l’échelle, ces enfants qui jouent dans un parc, mais qui ont vécu la mort, ces enfants qui n’ont jamais grandi. La Passion du Christ passe aussi en eux, et le Christ passe en eux. Ici, c’est la mort des Innocents, car la Passion achève aussi cette dimension du Salut : Jésus va au cœur de l’enfer ; mais l’enfer n’est pas sous terre, l’enfer, ce sont les hommes qui le produisent. (J.-M. N.)
15 V—IUXTA HEBR.
16 V—IUXTA HEBR.
17 V—IUXTA HEBR.
18 V—IUXTA HEBR.