Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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4 car ce ne fut pas avec leur épée
Và coups de glaive qu’ils ont conquis le pays
Vprirent possession de la terre
ni
Vet leur bras qui leur a donné la victoire,
Vne les sauva pas,
mais ta droite et ton bras
et la lumière
Vl'illumination de ta face
parce que tu les aimais !
Vte complus en eux !
4 ...
5 C’est toi qui es mon roi, ô Dieu :
V et mon Dieu
ordonne le salut
Vtoi qui commandes les saluts de Jacob :
5 ...
6 Par toi nous renverserons nos ennemis
en ton nom nous piétinerons nos adversaires
6 ...
6 c'est en toi que nous ventilerons nos ennemis à coups de cornes,
en ton nom que nous écarterons ceux qui se dressent contre nous !
7 En effet, ce n’est pas en mon arc que je me confie
V j'espérerai ;
et ce n’est pas
Vmême mon épée
Vglaive qui
Vne me sauvera Vpas :
7 ...
8 Mais c’est toi qui nous délivres
V tu nous sauvas, en effet, de nos ennemis
Vceux qui nous affligent
et ceux qui nous haïssaient
Vhaïssent tu les confonds !
Vtu les confondis !
8 ...
9 En Dieu nous nous glorifions tout le jour
et nous célébrons ton nom à jamais.
- Séla.
9 ...
9 En Dieu nous nous réjouirons tout le jour
et en ton nom nous rendrons grâce pour les siècles.
DIAPSALMA
10 Pourtant tu nous as rejetés et couverts de honte
et tu ne sors plus avec nos armées.
10 ...
10 Mais maintenant tu nous as repoussés et confondus
et ta puissance ne fera pas de sortie avec nos troupes :
11 tu nous fais reculer devant l'ennemi
Vas fait tourner le dos à nos ennemis
et
Vpourtant ceux qui nous haïssent nous dépouillent
Vétaient en train de nous piller !
11 ...
12 Tu nous livres
Vas livrés comme brebis de boucherie
et nous dispersas
Vdispersés parmi les nations,
12 ...
13 tu vends ton peuple à vil prix
tu ne l’estimes pas à une grande valeur.
13 ...
13 tu as mis en vente ton peuple sans marquer de prix
et pour pas grand'chose on a été troqués !
14 Tu fais
Vas fait de nous un opprobre pour nos voisins,
une raillerie et une dérision pour ceux qui nous entourent,
14 ...
15 Tu fais de nous la fable des nations
et sur nous les peuples branlent la tête.
15 ...
15 tu as fait de nous un objet de fable pour les nations,
un hochement de tête parmi les peuples.
16 Tout le jour ma confusion est devant moi
et la honte couvre mon visage
16 ...
16 À longueur de journée ma honte est contre moi
et la confusion de ma face m'a couvert entièrement
17 à la voix de celui qui m’insulte
Vm’outrage et m’outrage
Vme contredit,
à la vue de l’ennemi et de qui respire vengeance !
Vdu persécuteur !
17 ...
18 Tout cela nous arrive
Vest arrivé sans que nous t’ayons
Vmais nous ne t'avons pas oublié
sans que nous ayons trahi
Vni n'avons trahi ton alliance,
18 ...
19 notre cœur ne s’est pas détourné
Vn'a pas reculé en arrière
et nos pas n'ont pas dévié
Vmais tu as fait dévier nos sentiers de ta voie
19 ...
20 pour que
Vdès lors tu nous écrases dans la retraite des chacals
Vas humiliés au lieu de l'affliction
et tu nous couvres de
Vnous a couverts l’ombre de la mort ...
20 ...
21 Si nous avions
V avons oublié le nom de notre Dieu
et ÷si nous avons tendu les mains vers un dieu étranger,
21 ...
22 Dieu ne l’aurait-il pas aperçu
lui qui connaît les secrets du cœur ?
22 ...
22 est-ce que Dieu ne le découvrira pas ?
C'est lui, en effet, qui connaît les recès du cœur !
Puisqu'à cause de toi nous sommes mortifiés tout le jour,
nous sommes estimés brebis bonnes pour l'abattoir :
23 Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tout le jour
qu’on nous regarde comme des brebis d'abattoir.
23 ...
23 Lève-toi ! Pourquoi dors-tu Seigneur ?
Lève-toi ÷et ne nous rejette pas jusqu'à la fin !
24 Éveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ?
Réveille-toi, et ne nous rejette pas pour toujours.
24 ...
24 Pourquoi détournes-tu la face ?
Oublies-tu notre indigence et notre tribulation ?
25 Pourquoi caches-tu ta face
oublies-tu notre misère et notre oppression ?
25 ...
25 Puisque notre âme est humiliée dans la poussière,
notre ventre agglutiné à la terre,
26 Car notre âme est effondrée dans la poussière
notre ventre colle à la terre.
26 ...
26 Lève-toi, aide-nous
et nous rachète, à cause de ton nom !
27 Lève-toi pour nous secourir, délivre-nous à cause de ta bonté !
27 ...
27
8s Tu nous as libéré Graduel
23–26.2 Éveille-toi Introït
10–27 Le peuple juif livré au massacre, et l'apparente inaction de Dieu : les artistes et la Shoah
Felix Nussbaum fut formé au temps de la « Nouvelle Objectivité » et au contact des avant-gardes européennes – la peinture métaphysique italienne, le surréalisme international. En 1933, lorsque Hitler accède au pouvoir, il est mis au ban de l’académie des Beaux-Arts de Berlin et forcé à l’exil. Après l’Italie, la Suisse et la France, il se réfugie à Ostende, en Belgique. Interné en 1940 au camp de Saint-Cyprien, dans le sud de la France, après la défaite belge, il s’évade et retourne à Bruxelles, où il demeure caché, avec son épouse Felka Platek, une artiste juive polonaise. Ils furent finalement déportés à Auschwitz, le 31 juillet 1944. Prenant pour maîtres le Douanier Rousseau, Van Gogh, Beckmann, Ensor, Chirico, il est aussi influencé dans son goût pour l’autoportrait et ses allégories de la Mort par les maîtres anciens flamands et allemands. Sa peinture porte toute une réflexion existentialiste sur la condition du juif pourchassé.
Charlotte Salomon, née à Berlin dans une famille juive aisée, dut affronter l’antisémitisme à l’école et à l’Académie des arts de la capitale, ainsi que le suicide de sa mère en 1926 et de sa grand-mère en 1940. Internée avec son grand-père au camp de Gurs, ils en sont libérés quelques mois plus tard en raison du mauvais état de santé du grand-père et parviennent à regagner la Côte d'Azur, où elle se marie. En 1943, le couple est arrêté, transféré à Drancy puis acheminé vers Auschwitz. Le 10 octobre, immédiatement à son arrivée, Charlotte, enceinte de cinq mois, fut envoyée dans les chambres à gaz. Son mari mourut à son tour le 1er janvier suivant. La peinture fut d’abord pour elle un moyen de lutter contre le désespoir. De la fin 1940 à la mi-1942, elle se consacre à son œuvre autobiographique Leben? oder Theater? (Est-ce la vie ou du théâtre ?). En 18 mois, elle peint environ 1 325 gouaches ou aquarelles, dont 800 environ sont terminées, à partir des trois seules couleurs primaires : rouge, jaune et bleu.
7 V—IUXTA HEBR.
9 V—IUXTA HEBR.
12 V—IUXTA HEBR.
13 V—IUXTA HEBR.
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6 ventilerons (V) Métaphore agricole ? Il peut s'agir de l'action de soulever en l'air des branches ou des épis, pour en extraire grains et fruits quand elles tombent. Le verbe « ventiler » s'utilise encore en contexte de conflit en français :
Benard Blier évoque dans le langage truculent de Michel Audiard la dispersion, la pulvérisation, la ventilation des ennemis.
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