La Bible en ses Traditions

Psaumes 52,1–6

M
G S
V

Au maître de chant. Cantique de David.

...

VERS LA FIN. DE LA CONNAISSANCE DE DAVID.

Lorsque Doëg l’Edomite vint faire à Saül ce rapport :

David s’est rendu dans la maison d’Achimélech.

...

LORSQUE DOËC L'IDUMÉEN VINT ANNONCER À SAÜL ET DIT : — DAVID EST VENU DANS LA MAISON D'AHIMÉLEC [ACHIMELECH].

Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, ô héros  

- La bonté de Dieu subsiste toujours  -

...

Pourquoi se glorifie-t-il dans la méchanceté celui qui est puissant dans l'iniquité ?

Ta langue médite des malheurs

comme un rasoir aiguisé, artisan d'imposture. 

...

Tout le jour c'est l'injustice que médita ta langue

comme un rasoir affilé : tu as ourdi l'intrigue,

Tu aimes le mal plus que le bien

le mensonge plutôt que la droiture.

- Séla.

...

tu as mieux aimé la malice que la bonté,

dire l'iniquité que de dire l'équité...

DIAPSALMA

Tu aimes toutes les paroles de perdition

langue menteuse 

...

Tu aimas toutes les paroles de ruine,

langue intrigante :

Réception

Arts visuels

4ss La langue qui médite des malheurs 

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

Comparaison des versions

1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR L'ÉRUDIT DAVID

2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQUE DOËG L'IDUMÉEN VINT ET ANNONÇA À SAÜL, LUI DISANT : — DAVID VINT DANS LA MAISON D'ACHIMÉLECH.

3 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, [toi l'homme] puissant | la miséricorde de Dieu est de tout jour

4 V—IUXTA HEBR. 

  • Ta langue médite des pièges | comme un rasoir affilié exerçant la tromperie

6 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas toutes les paroles qui conduisent à dévorer, langue trompeuse !

5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas le mal plus que le bien | le mensonge plutôt que de dire ce qui est juste | TOUJOURS