La Bible en ses Traditions

Romains 5,16–21

Byz V TR Nes
S

16 Or le don n'est pas Vexactement comme ce qui est arrivé par un seul qui pécha :

car le jugement résultant d'un seul aboutit à une condamnation 

tandis que  le don gratuit

Vla grâce  appelée par de nombreuses fautes, aboutit à une justification.

16 ...

17 Si en effet par la faute d’un seul la mort a régné par lui seul,

à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la  grâce et [du don] | du don 

Byz TRgrâce et du don 

Vgrâce, de la donation, et

de la justice régneront-ils dans la vie par le seul Jésus Christ.

17 ...

18 Ainsi donc

VDonc comme par la faute d’un seul, sur tous les hommes est arrivée la condamnation,

de même aussi par l'œuvre de justice

Vla justice d’un seul arrive sur tous les hommes une justification de vie.

18 ...

19 De même en effet que par la désobéissance d’un seul homme la multitude a été constituée pécheresse

de même aussi par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle constituée juste.

19 ...

20 La Loi, quant à elle,  est intervenue

Vs'est insinuée

pour qu'abondât la faute

mais là où a abondé le péché,

Vla faute,

a surabondé la grâce

20 ...

21 afin que, comme le péché a régné dans la mort

ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle

par Jésus-Christ notre Seigneur !

21 ...

Réception

Arts visuels

17 Bible hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828) et Rowland Hill (1744-1833), New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto (Canada) © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

12–21 un seul homme Adam et Nouvel Adam

Art contemporain

Vicente Molina Pacheco (1956-), Adán (acrylique sur carton ondulé, 2004), 49 x 40 cm

Photo O.-Th. Venard, Galerie Olumen, Madrid (Espagne) © V. Molina→

Molina est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec le Camino Catolico, 28 déc 2017).

Formant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.

Vicente Molina Pacheco (1956-), Nuevo Adán (acrylique sur carton ondulé, 2004), 49 x 40 cm

Photo O.-Th. Venard, Galerie Olumen, Madrid (Espagne) © V. Molina→