La Bible en ses Traditions

Romains 6,5–14

Byz V TR Nes
S

Car si nous avons été intimement unis pour croître

Vplantés ensemble à l'image de sa mort,

nous le serons aussi à l'image de sa résurrection

...

sachant ceci : notre vieil homme a été crucifié avec lui

afin que le corps du péché soit détruit 

pour que nous ne soyons plus asservis au péché

...

car celui qui est mort est justifié du péché.

...

Mais si nous sommes morts avec le Christ

nous croyons que nous vivrons aussi avec lui

Vle Christ

...

sachant que le Christ ressuscité

Vressuscitant d'entre les morts ne meurt plus

la mort n’a

Vaura sur lui plus d’empire

...

10 car en mourant pour le péché

il est mort une seule fois ;

mais en vivant

il vit pour Dieu.

10 ...

11 Ainsi, vous aussi, estimez que vousByz TR Nes-mêmes êtes

Nes| êtes | [êtes] | Vcertes morts au péché

mais vivants pour Dieu en Christ JésusByz TR notre Seigneur.

11 ...

12 Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel

de sorte que vous obéissiez

Byz TRqu'il obéisse  à ses convoitises.

12 ...

13 Et ne présentez pas vos membres au péché comme des armes d’injustice

Viniquité

mais présentez-vous Byz TR Nesvous-mêmes à Dieu comme des vivants d'entre les morts

et vos membres comme des armes de justice pour Dieu

13 ...

14 car le péché n’aura pas d’empire sur vous

vous n’êtes pas en effet sous la loi mais sous la grâce.

14 ...

Réception

Arts visuels

3ss c'est en sa mort que nous avons été baptisés Contemplation

Mourir et naître

Bill Viola, Emergence (bande vidéo couleur HD, 2002), taille de l’image projetée : 84 5/16 x 84 5/16 x 37/8 po

J. Paul Getty Museum, Los Angeles CA (États-Unis) © Bill Viola→

Cette œuvre du vidéaste américain, extraite de la série des Passions, est une méditation métaphysique sur la renaissance spirituelle. D’une durée de onze minutes et 49 secondes, elle met en scène un homme à la blancheur irréelle qui émerge lentement de l’eau d’un bassin et que deux femmes viennent accoucher sur le sol. Au sens chrétien, la symbolique est flagrante et l’on peut en faire une double lecture : à la fois celle de la résurrection du Christ au matin de Pâques, porté hors de sa tombe par la vitalité des fluides divins ; mais également celle du sacrement du baptême pour le croyant. Cela, car le ralenti extrême de la vidéo évoque l’effort de gestation que constitue le cheminement spirituel, depuis l’abandon du « vieil homme » jusqu'à la vie en Christ. Cette renaissance dans la famille de Dieu ne se fait pas sans douleur : commençant dans les pleurs des jeunes femmes agenouillées, elle s’accompagne nécessairement d’un deuil puisqu’il faut mourir à soi-même – la vieille enveloppe gisant au sol – pour que jaillisse l’homme nouveau, revêtu du vêtement christique. Quant à l’eau qui s’écoule de façon ininterrompue dans cette mise en scène expérimentale, elle renvoie à la purification baptismale, promesse de la vie éternelle.