La Bible en ses Traditions

Ruth 3,0 ; 1,1–18,22

M V
G
S

VICI COMMENCE LE LIVRE DE RUTH

Au temps

Vd'un juge, quand les Juges gouvernaient, il y eut une grande famine dans le pays

Vsur la terre,

et un homme de Bēt Lehem

VBethléem de Juda s’en alla, avec sa femme et ses deux fils, séjourner dans les champs

Vla région de Mô’āb

VMoab.

On était dans la période où jugeaient les Juges et il y avait une famine sur la terre,

et un homme se mit en route depuis Bethléem de Juda, pour aller séjourner dans le pays de Moab, lui et sa femme et ses fils.

...

Le nom de cet homme était

VCet homme s'appelait « 'Ĕlîmelek »

V« Élimélech », le nom de sa femme était

Vsa femme, « Nā‘ŏmî »

V« Noémi »,

les noms de ses deux fils étaient « Maḥᵉlôn » et « Kilᵉyôn ».

V ses deux fils, l'un « Maalon » et l'autre « Chellion ».

Ils étaient Éphratéens, de Bethléem de Juda, ils allèrent aux champs de Moab, et

Vet arrivés dans la région de Moab, ils y demeurèrent.

Et l'homme avait pour nom « Abimélek », et la femme avait pour nom « Noémin », et les deux fils avaient pour nom « Maalôn » et « Chelaiôn »,

Ephratéens [originaires] de Bethléem de Juda,

et ils allèrent au pays de Moab et ils demeuraient là.

...

Élimélech mourut, mari de Noémi,

et elle resta seule avec ses Mdeux fils.

Abimélek le mari de Noémin mourut,

et elle fut laissée, elle et ses deux fils.

...

Ils prirent pour femmes des filles de Moab,

et le nom de l'une était 'Orᵉpāh et le nom de la seconde Rût,

Vdont l’une se nommait Orpha et l’autre Ruth,

et ils demeurèrent là Menviron dix ans.

Et ils prirent pour femmes des Moabites,

l'une avait pour nom Orpha et la deuxième avait pour nom Routh,

et ils séjournèrent là pendant dix ans.

...

M
G V
S

Maalon et Chellion moururent aussi tous deux,

et la femme resta privée de ses deux fils et de son mari.

Et ils moururent eux aussi

Vtous deux,

du moins les deux hommes, Maalôn

Vsavoir Maalon et Chelaiôn

VChellion,

et la femme resta [seule], sans

Vprivée de son époux et sans

Vde ses deux fils.

...

M V
G
S

Alors, s’étant levée, avec ses belles-filles, elle quitta les champs de Moab,

VEt elle se leva pour se rendre dans sa patrie avec l'une et l'autre de ses belles-filles, depuis la région de Moab,

car elle avait appris Mdans la campagne de Moab que YHWH avait visité son peuple et lui avait donné du pain.

Vle Seigneur avait regardé son peuple et lui avait donné des vivres.

Et elle se leva, elle et ses deux belles-filles, et elles s'en retournèrent du pays de Moab

parce qu'elles avaient entendu dire au pays de Moab que le Seigneur avait visité son peuple pour leur donner du pain.

...

Elle sortit donc du lieu où elle s’était établie

Vde son séjour étranger, avec ses deux belles-filles,

et elles se mirent en route

Vet, comme elle était déjà sur la route pour retourner au pays

Vdans la terre de Juda.

V,

Et elle sortit de l'endroit où elle demeurait et ses deux belles-filles avec elle

et elles se mirent en chemin de retourner dans la terre de Juda.

...

Noémi

Velle dit à ses deux belles-filles : — Allez, retournez chacune

VAllez dans la maison de votre mère.

Que YHWH use de bonté envers vous

Vle Seigneur ait pitié de vous,

comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi !

Noémin dit à ses belles-filles : — Allez, retournez-vous-en chacune dans la maison de sa mère.

Que le Seigneur fasse œuvre de pitié envers vous

comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi !

...

Que YHWH vous fasse

VQu'il vous donne de trouver Mà chacune du repos, dans la maison d’un époux

Vde l'époux que vous recevrez !

Et elle les baisa.

 Elles élevèrent la voix et pleurèrent,

VEt élevant la voix, elles se mirent à pleurer,

Que le Seigneur vous donne et que vous trouviez du repos, chacune dans la maison de son époux !

Et elle les baisa tendrement. Et elles élevèrent la voix et pleurèrent.

...

10 et Melles lui dirent :

Non, nous

VNous retournons avec toi vers ton peuple.

10 Et elles lui dirent :

— Avec toi, nous retournons vers ton peuple. 

10 ...

11 Noémi dit

VElle leur répondit :

— Retournez, mes filles, pourquoi venez-vous avec moi ?

Aurais-je encore dans mon sein des fils, qui puissent devenir vos maris ?

Vpour que vous puissiez attendre de moi des maris ?

11 Et Noémin dit :

— Retournez donc, mes filles ; dans quel but marchez-vous avec moi ?

Aurais-je encore des fils dans mon sein, et vous les auriez pour maris ?

11 ...

12 Retournez, mes filles, allez,

Je suis trop âgée pour me remarier

Vdéjà usée par la vieillesse, et ne suis plus faite pour les liens du mariage,

et quand je dirais : — J'ai de l'espérance, quand je serais cette nuit même à un mari et enfanterais

Vet même si je pouvais cette nuit concevoir et enfanter des fils,

12 Retournez donc, mes filles,

parce que je suis devenue trop vieille pour appartenir à un mari.

Et si je disais qu'il y a en moi puissance de m'unir à un mari, et que j'enfanterai des fils,

12 ...

13 est-ce que pour eux vous patienteriez jusqu'à ce qu'ils grandissent ? Est-ce que pour eux vous resteriez attachées, sans être à un homme ?

Vsi encore vous vouliez bien attendre qu'ils grandissent et passent l'âge de la jeunesse, vous seriez de vieilles femmes avant d'être mariées !

Ah non, mes filles ! VJe vous en prie ! Oui c'est amer pour moi plus que pour vous ;

VCar votre embarras m'afflige beaucoup ;   oui c'est contre moi qu'est sortie la main de YHWH

Vlevée la main du Seigneur.

13 vous n'attendrez pas jusqu’à ce qu’ils grandissent ! Ou bien, pour eux, serez-vous empêchés d'être à un mari ?

Vraiment non, mes filles, car il m'est très amer, malgré vous,

que la main de Seigneur se soit retirée de sur moi 

13 ...

14 Et, élevant la voix, elles pleurèrent encore.

V se mirent à pleurer de nouveau.

Puis Orpha baisa sa belle-mère Vet s'en retourna,

mais Ruth s’attacha à elle.

Vsa belle-mère.

14 Et elles élevèrent la voix et pleurèrent encore

et Orpha baisa tendrement sa belle-mère et retourna vers son peuple,

mais Routh marcha à sa suite.

14 ...

15 Et elle Vlui dit :

— Voici, ta belle-sœur est retournée, vers son peuple et vers ses dieux :

retourne à la suite de ta belle-sœur

VVa vite avec elle !

15 Et Noémin dit à Routh : 

— Vois, ta belle-sœur est retournée à son peuple et à son dieu, retourne-t'en donc toi aussi, derrière ta belle-sœur. 

15 ...

16 Et Ruth dit :

— Ne fais pas pression sur moi, pour t'abandonner, retourner en renonçant à te suivre !

V—  Ne t'oppose pas à moi pour que je te laisse et que je m'en aille !

Oui, là où tu iras j'irai,

là où tu logeras je logerai Végalement

ton peuple est mon peuple, ton Dieu, mon Dieu

16 Mais Ruth dit :

— Ne t'oppose pas à moi pour que je t'abandonne ou m’en retourne en arrière loin de toi :

car où que tu ailles, si tu y vas, j'irai,

et si tu séjournes quelque part, j'y séjournerai,

ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu,

16 ...

17 où tu mourras, je mourrai

Vla terre qui te recevra à ta mort, j'y mourrai

et j’y serai ensevelie.

Vlà j'aurai le lieu de ma sépulture.

Que YHWH me traite dans toute sa rigueur,

VDieu me fasse et me donne [tel ou tel châtiment], si autre chose que la mort me sépare de toi

Vce n'est pas la mort seule qui me sépare de toi !

17 et où que tu sois, si tu meurs, je mourrai et là je serai ensevelie.

Que le Seigneur fasse ceci pour moi, et qu'il ajoute ceci : c'est la mort qui séparera du milieu de toi et de moi.

17 ...

18 Voyant Vdonc que Ruth était décidée à l’accompagner,

Vavait fermement décidé d'aller avec elle,

Noémi cessa ses instances.

Vrenonça à la persuader de rentrer chez elle.

18 Alors Noémin, voyant qu'elle s'affermissait [dans le propos] de cheminer avec elle

cessa désormais de s'opposer à elle.

18 ...

19 Elles s’en allèrent toutes deux

Vensemble, jusqu’à ce qu’elles arrivassent

Vet arrivèrent à Bethléem.

Lorsqu’elles entrèrent dans Bethléem, toute la ville fut émue à cause d’elles,

Vla ville, une rumeur rapide se répandit partout,

et les femmes disaient : — Est-ce là Noémi ?

19 Alors elles cheminèrent toutes les deux jusqu’à ce qu’elles fussent aux abords de Bethléem,

et toute la cité retentit à leur sujet, et l'on dit : — Est-ce bien Noémin ? 

19 ...

20 Et elle leur dit : — Ne m’appelez pas Noémi, V c'est-à-dire belle,

appelez-moi Mārā'

VMara,V ce qui veut dire amère,

car le Tout-Puissant m’a Vtoute remplie d’amertume.

20 Et elle dit à ces femmes : — Ne m’appelez pas Noémin,

appelez-moi Pikra, car il a été amer envers moi, Celui qui [se] suffit tout-à-fait. 

20 ...

21 Je m’en suis allée les mains pleines

Vpleine, et YHWH tire routine tes mains vides

Vle Seigneur me ramène vide.

Pourquoi Vdonc m’appelleriez

Vm’appelez-vous Noémi,

après que YHWH a témoigné contre moi et que le Tout-Puissant m’a

Vmoi que le Seigneur a humiliée, que le Tout-Puissant a affligée ?

21 Moi je suis partie comblée, et le Seigneur m'a fait m'en retourner les mains vides.

Pourquoi m’appelez-vous Noémin ?

Et le Seigneur m'a humiliée, et Celui qui [se] suffit m’a affligée.

21 ...

22 C’est ainsi que Noémi revint et, avec elle, sa belle-fille, Ruth la Moabite, qui était arrivée des champs de Moab.

Vde la terre du séjour étranger.

Elles arrivèrent

VElle arriva à Bethléem au commencement de la moisson des orges.

22 Et Noémin fut de retour et Routh la Moabite, sa belle-fille, s'en retournant du pays de Moab. 

Mais elles se trouvèrent aux abords de Bethléem au commencement de la moisson des orges

22 ...

2,1 Noémi

VOr il y avait un parent du côté de son mari.

Vhomme, de la famille d'Élimélech,

C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Elimélech et son nom était

Vhomme puissant et pourvu de grandes richesses, du nom de Bō'az

VBooz.

Noémin [connaissait] un homme, familier de son mari,

or cet homme était puissant par sa force, de la parenté d’Abimélech, et son nom était Boos.

...

2,2 Ruth la Moabite dit à Noémi

Và sa belle-mère :

— Je voudrais bien aller

V— Si tu me l'ordonnes, j'irai aux champs glaner des épis,

Vles épis qui auront échappé aux mains des moissonneurs,

après celui aux yeux duquel j’aurai trouvé grâce.

Vpartout où je trouverai grâce auprès d'un père de famille qui sera clément envers moi.

Et elle lui répondit : — Va, ma fille.

Et Routh, la Moabite, dit à Noémin :

— Que j'aille donc dans un champ, et je ramasserai parmi les épis, après celui aux yeux duquel je trouverai grâce.

Et elle lui dit : — Va, fille. 

...

2,3 Ruth

VElle s’en alla et vint

Vdonc glaner dans un champ, derrière les moissonneurs,

et il se rencontra qu’elle arriva dans la pièce de terre qui appartenait à

Vque ce champ avait Booz Vpour seigneur, qui était de la famille d’Elimélech.

Et elle s’en alla et glana dans le champ derrière ceux qui moissonnaient,

et elle tomba d'aventure sur la part du champ de Boos, de la parenté d'Abimélek.

...

2,4 Et voilà que Booz vint

Vlui-même arrivait de Bethléem,

et il dit aux moissonneurs : — YHWH

VLe Seigneur soit avec vous !

Ils lui répondirent : — 

YHWH

VLe Seigneur te bénisse !

Et voici, Boos vint de Bethléem,

et il dit à ceux qui moissonnaient : — Le Seigneur soit avec vous !

Et ils lui dirent : — Que Le Seigneur te bénisse ! 

...

2,5 Et Booz dit à son serviteur établi sur

Vau jeune homme qui dirigeait les moissonneurs :

— À qui est cette jeune fille ?

Et Boos dit à son petit serviteur, qui avait la charge de ceux qui moissonnaient :

— À qui est cette jeune fille ? 

...

2,6 Le serviteur établi sur les moissonneurs

VIl répondit :

— C’est une Mjeune Moabite, qui est revenue

Vvenue avec Noémi des champs

Vde la région de Moab.

Et il répondit, l'esclave chargé de ceux qui moissonnaient, et dit :

— Cette jeune fille est la Moabite, qui s'en est retournée avec Noémin du champ de Moab.

...

M G
V
S

2,7 Et elle a dit : — Allons ! Je vais glaner et ramasser dans

Gentre les gerbes derrière les moissonneurs.

Et elle est venue et elle s'est tenue debout, depuis le matin et jusqu’à maintenant,

Gau soir,

ce qu'elle a été assise dans la maison est peu

Get elle ne s'est pas reposée un tant soit peu dans le champ.

Et elle a demandé de ramasser les restes, suivant les pas des moissonneurs,

et depuis ce matin jusqu'à maintenant elle est debout dans le champ

et pas un instant elle n'est retournée chez elle.

...

M V
G
S

2,8 Booz dit à Ruth :

— Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ,

ne t'éloigne pas d'ici

Vde ce lieu,

et reste ainsi avec

Vmais joins-toi à mes servantes.

Et Boos dit à Ruth :

— N'as-tu pas entendu, ma fille ? Ne va pas dans un autre champ pour glaner ; et quant à toi, tu ne t'en iras pas d’ici,

joins-toi ainsi à mes jeunes filles. 

...

2,9 Regarde le champ que l’on moissonnera, et va derrière elles.

VLà où elles moissonneront, suis-les.

N’ai-je pas défendu aux serviteurs de te toucher ?

VCar j'ai commandé à mes serviteurs que nul ne te soit importun.

Et

VEt même, quand tu auras soif, tu iras

Vva aux cruches

et tu boiras

Vbois de ce que les serviteurs auront puisé.

Vl'eau que mes serviteurs boivent aussi.

Que tes yeux [soient tournés] vers le champ où, si l'on moissonne, toi aussi tu iras derrière elles

voici, j'ai ordonné à mes serviteurs de ne pas te toucher.

Et ce dont tu auras soif, toi aussi tu iras aux jarres, et tu [le] boiras [à l'endroit] d'où les serviteurs puiseront. 

...

2,10 Alors, tombant sur sa face, elle se prosterna contre terre et lui dit :

Comment ai-je trouvé

VD'où vient que j'aie pu trouver grâce à tes yeux,

pour que tu t’intéresses à moi, qui suis une étrangère ?

Vet que tu daignes me connaître, moi qui suis une femme étrangère ?

10 Alors, tombant sur sa face, elle se prosterna contre terre et lui dit :

— Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu me reconnaisses ? Et moi je suis une étrangère !

10 ...

2,11 Booz

VIl lui répondit :

— On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère, après la mort de ton mari,

comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance,

Vtes parents et la terre où tu es née,

et comment tu es allée vers un peuple qu'auparavant tu ne connaissais pas.

11 Et Boos répondit et il lui dit :

— On m'a annoncé la nouvelle de ce que tu as fait pour ta belle-mère, après que ton mari est mort, comment tu as laissé ton père et ta mère et la terre de ta naissance

et comment tu es allée vers un peuple que tu ne connaissais pas hier ni avant-hier.

11 ...

2,12 Que YHWH te rende

Vle Seigneur te paie de retour pour ce que tu as fait,

et que la récompense soit pleine, de la part de YHWH,

Vque tu reçoives ton plein salaire du Seigneur, le Dieu d’Israël,

Vvers qui tu es venue et sous les ailes duquel tu es venue te réfugier !

Vtu t'es réfugiée !

12 Que le  Seigneur paie ton ouvrage,

et que ton salaire soit plein, de la part du Seigneur Dieu d’Israël,

vers qui tu es venue pour te fier [à lui] sous ses ailes ! 

12 ...

2,13 Et elle dit :

— Oh ! que je trouve

V— J'ai trouvé grâce à tes yeux, mon seigneur !

Car tu m’as consolée, et tu as parlé au cœur de ta servante,

bien que je ne sois pas même comme

Vmoi qui ne suis pas même semblable à l’une de tes servantes.

13 Et elle dit :

— Que je trouve grâce à tes yeux, seigneur

parce que tu m’as consolée, et que tu as parlé au cœur de ton esclave

et voici, je serai, moi, comme une de tes petites servantes.

13 ...

2,14 MAu moment du repas

Booz dit à Ruth

Vlui dit :

Approche

VQuand ce sera l'heure de manger, viens, mange du pain et trempe ton morceau [de pain] dans le vinaigre.

Elle s’assit donc aux côtés des moissonneurs. Booz lui donna du grain rôti

V, et reçut de la bouillie d'orge,

elle mangea et se rassasia

Vfut rassasiée, et elle garda le reste.

MEnsuite elle se leva pour glaner.

14 Et Boos lui dit :

— Voici déjà l'heure de manger, viens donc et tu mangeras de ces pains, et tu tremperas ton morceau dans le vinaigre.

Et elle s’assit, Routh, aux côtés des moissonneurs. Et Boos amoncela pour elle du pain de farine

et elle mangea et elle fut rassasiée, et elle en laissa.

14 ...

2,15  VEt ensuite, elle se leva pour glaner, à son habitude. Or Booz donna ordre à ses serviteurs, disant :

Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne lui faites pas de honte.

VMême si elle veut moissonner avec vous, ne l'en empêchez pas !

15 Et elle se leva pour glaner, et Boos donna ordre à ses serviteurs, disant :

— Qu’elle glane aussi, même à travers les gerbes, et ne lui faites pas d'affront,

15 ...

2,16 Et même, vous tirerez pour elle quelques épis des javelles, que vous laisserez par terre,

Vlaissez de vos gerbes à dessein,

afin qu’elle les ramasse

Vglane sans rougir,

et vous ne lui ferez point de reproches.

Vque nul ne la blâme de glaner.

16 et emportant [les gerbes], emportez-en pour elle, et en les déposant, vous déposerez même pour elle de ce qui a été amoncelé,

et laissez-la, elle glanera, et vous ne lui en ferez pas reproche.

16 ...

2,17 Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir,

et elle battit ce qu’elle avait glané

Vbrisant au bâton ce qu'elle avait glané, le battant

il y eut environ

Velle obtint un

Vla quantité d'environ un épha d’orge V, c'est-à-dire trois muids.

17 Elle glana dans le champ jusqu’au soir,

et elle battit ce qu’elle avait glané,

il y eut environ un oephi de grains d’orge.

17 ...

2,18 Elle l’emporta et revint à la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané.

Vle montra à sa belle-mère.

Elle tira aussi ce qu’elle avait gardé de restes après son repas,

Vles restes de son repas, dont elle s'était rassasiée, et le Vlui donna.

18 Elle le charga et elle alla vers la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. 

Et Routh, l'ayant apporté, lui donna ce qu’elle avait gardé de restes, de ce dont elle s'était rassasiée.

18 ...

2,19 Sa belle-mère lui dit :

— Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu travaillé ?

Béni soit celui qui s’est intéressé à toi !

Va eu pitié de toi !

Et Ruth

Velle lui fit connaître Mà sa belle-mère chez qui elle avait travaillé,

en disant : — L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui s’appelle

Vet lui dit le nom de l'homme, que l'on appelait Booz.

19 Et sa belle-mère lui dit :

— Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu œuvré ? Que celui qui t'a reconnue soit béni !

Et Routh annonça à sa belle-mère où elle avait œuvré,

et dit : — L’homme avec qui j’ai œuvré aujourd’hui est Boos. 

19 ...

2,20 Noémi dit à sa belle-fille :

Vlui répondit : — Qu’il soit béni de YHWH

Vpar le Seigneur, de ce qu’il n’a pas cessé d’être miséricordieux envers les vivants, aussi bien qu’envers ceux qui sont morts !

Va gardé pour les morts la même grâce qu'il avait accordée aux vivants !

Noémi lui

VElle dit encore : — Cet homme est pour nous un proche parentM et l’un de ceux qui ont sur nous droit de rachat.

20 Et Noémin dit à sa belle-fille : — Il est béni par le Seigneur, parce qu'il ne s'est pas départi de sa pitié, envers les vivants et envers les morts. 

Et Noémin lui dit : — L'homme nous est un proche parent, il est de ceux qui ont sur nous un droit.

20 ...

2,21 Ruth Mla Moabite dit : — Il m’a dit encore

Vaussi donné cet ordre :

— Reste avec mes serviteurs

Vde me joindre à ses moissonneurs aussi longtemps [qu'il le faudra],

jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute ma moisson.

Vque toute la récolte soit moissonnée.

21 Et Routh dit à sa belle-mère :

— Et même qu'il m’a dit : — Joins-toi à mes serviteurs,

jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute la récole [de ce] qui m'appartient.

21 ...

2,22 Et Noémi dit à Ruth,

VElle dit à sa belle-fille :

Il est bon

VIl vaut mieux, ma fille, que tu sortes Vmoissonner avec les servantes de cet homme,

de peur que, dans un autre champ

Vle champ d'un autre, on ne te fasse violence

Vs'oppose à ta présence.

22 Et Noémin dit à Routh, sa belle-fille :

— C'est bien, ma fille, que tu sois allée avec les servantes de cet homme,

et on ne s'opposera pas à ta présence dans un autre champ.

22 ...

2,23 Elle resta donc avec les servantes de Booz pour glaner,

Vet moissonna avec elles,

jusqu’à la fin de la moisson des orges et de la moisson du froment et elle demeurait avec sa belle-mère

Vce que les orges et le froment fussent renfermés dans les greniers.

23 Et Routh se joignit aux servantes de Boos pour glaner,

jusqu’à ce qu'il ait achevé la moisson des orges et des blés. Et elle logea avec sa belle-mère.

23 ...

M
G S
V

3,1 Noémi, sa belle-mère, lui dit :

— Ma fille, je veux te chercher un lieu de repos où tu seras heureuse.

...

Une fois qu'elle fut retournée chez sa belle-mère, elle l'entendit lui dire :

— Ma fille, je chercherai le repos pour toi, et veillerai à ce que tu vives bien.

M V
G S

3,2 Et maintenant,

VCe Booz, avec les servantes duquel tu as été V dans le champ, n’est-il pas

Vest notre parent ?

V,

Voici qu’il doit vanner

Vet vanne cette nuit l’orge qui est dans l’aire.

...

3,3 Lave-toi Vdonc et oins-toi, mets tes plus beaux vêtements

Vtes vêtements les plus ornés, et descends vers l’aire.

Ne te laisse pas apercevoir de lui,

VQue l'homme ne te voie pas, jusqu’à ce qu’il ait fini de manger et de boire.

...

3,4 Et quand il sera allé se coucher

Vdormir, observe le lieu où il se couche

Vdort,

puis entre, soulève la couverture de ses

Vqui le couvre du côté des pieds,

et couche-toi

Vjettes-y-toi et reste couchée,

lui-même il te dira ce que tu as à faire.

...

3,5 Elle Mlui répondit : — Je ferai tout ce que tu me dis

Vm'ordonneras.

...

3,6 Elle descendit dans l’aire et fit tout ce que lui avait ordonné sa belle-mère.

...

3,7 Booz mangea et but, et son cœur fut joyeux.

VEt lorsque Booz eut mangé et bu, quand il fut devenu plus gai

Il alla se coucher au bout

Vet fut allé dormir à côté du tas de gerbes

alors Ruth

Velle s’approcha doucement

Ven secret, découvrit ses pieds et

V et, ayant soulevé la couverture de ses pieds, se jeta là.

...

3,8 Au

VEt voilà qu'au milieu de la nuit, cet homme fut saisi d'effroi et se pencha

Vtroubla

et voici qu'une

Vet il vit une femme Métait couchée à ses pieds.

...

3,9 Il dit : — Qui es-tu ?

Elle répondit :

— Je suis Ruth, ta servante.

Étends Mle pan de ton manteau sur ta servante, car tu as droit de rachat.

Vcar tu es mon proche et mon parent.

...

3,10 Il dit : — Bénie sois-tu de YHWH,

VTu es bénie par le Seigneur, ma fille !

Ton dernier amour

VTa dernière pitié surpasse le premier

Vla première,

car tu n’as pas recherché les jeunes gens, pauvres ou riches.

10 ...

3,11 Maintenant, ma fille,

VAussi, ne crains pas, Vmais tout ce que tu Vme diras, je le ferai pour toi,

car tout le peuple de Bethléem

Vqui habite entre les portes de ma ville sait que tu es une femme de valeur.

11 ...

3,12 Maintenant, c’est en vérité que j’ai un droit de rachat

VEt je ne nie pas être ton proche parent

mais il y en a un autre plus proche que moi.

12 ...

3,13 Passe la nuit ici, et demain,

VRepose-toi cette nuit, et quand viendra le matin, s’il veut te racheter, c'est bien, qu'il te rachète,

Vte retenir par droit de parenté, la chose est faite,

mais s’il ne veut pasM te racheter, je te rachèterai,

Vprendrai, moiV, sans aucune hésitation. YHWH

VLe Seigneur est vivant !

Reste couchée

VDors jusqu’au matin.

13 ...

3,14 Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu’au matin,

Vjusqu’à ce que la nuit s'éloigne,

et elle se leva, avant qu’un homme pût en reconnaître un autre.

Vque les hommes puissent se reconnaître les uns les autres.

Et Booz dit : — Qu’on ne sache pas que cette femme est entrée dans l’aire.

VVeille à ce qu’on ne sache pas que tu es venue ici.

14 ...

3,15 Et il ajouta

Vencore : — Donne le manteau qui est sur toi, et tiens-le.

VDéploie, dit-il, ton mantelet dont tu es couverte, et tiens-le des deux mains.

Elle le tint : et

VEt pendant qu'elle l'étendait et le tenait, il mesura six mesures d’orge, qu’il chargea

V et les chargea sur elle,

puis il

Vet avec cette charge, elle rentra dans la ville.

15 ...

3,16 Ruth étant revenue

VElle revint auprès de sa belle-mère Noémie,

Vbelle-mère,

Vqui lui dit : — Qu’as-tu fait, ma fille ?

Ruth

VElle lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle :

V,

16 ...

3,17 Vet dit : Il m’a donné, ajouta-t-elle, ces six mesures d’orge,

VVoici six mesures d’orge, qu'il m'a données, en me disant :

Tu ne retourneras pas les mains vides

VJe ne veux pas que tu retournes vide

 chez ta belle-mère.

17 ...

3,18 Et Noémi dit : — Reste ici,

VAttends, ma fille, jusqu’à ce

Vle temps que tu saches

Vnous voyions quelle issue aura l’affaire,

car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait terminé cette affaire aujourd’hui.

Vs'il n'accomplit pas ce qu'il a dit.

18 ...

4,1 Booz monta Vdonc à la porte [de la ville] et s’y assit.

Vassit,

Or voici que celui qui avait droit de rachat et dont Booz avait parlé vint à passer. Il

Vet lorsqu'il vit passer le parent dont il est question plus haut, il lui dit :

Arrête-toi,

VÉcarte-toi un peu et assieds-toi ici, toi un tel.

Vet il l'appela par son nom.

Et l'homme s’arrêta

Vse détourna [de son chemin] et s’assit.

...

M
G S
V

4,2 Alors Booz prit dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit : — Asseyez-vous ici. Et ils s’assirent.

...

Alors Booz, prenant dix hommes parmi les anciens de la ville, leur dit : — Asseyez-vous ici.

4,3 Il dit à celui qui avait le droit de rachat :

— La portion de champ qui appartenait à notre frère Élimélech a été vendue par Noémi, qui est revenue des champs de Moab.

...

Quand ils furent assis, il s'adressa à son parent :

— La part de champ de notre frère Élimélech, Noémi la vend, elle qui est revenue de la région de Moab.

4,4 Et j’ai dit : — Je veux t’en informer et te dire : — Achète-la, en présence de tous ceux qui siègent ici, et en présence des anciens de mon peuple.

Si tu veux racheter, rachète, et si tu ne veux pas, déclare-le-moi pour que je le sache,

car il n’y a personne avant toi qui ait le droit de rachat. Moi, je viens après toi.

Il répondit : — Je rachèterai le champ.

...

J'ai voulu que tu l'entendes, et de te dire, devant tous ceux qui siègent ici et les plus anciens de mon peuple par la naissance :

— Si tu veux la posséder par droit de parenté, possède-la,

mais si cela ne te plaît pas, déclare-le-moi, pour que je sache ce que je dois faire :

il n'y a en effet aucun parent, hormis toi qui viens en premier, et moi qui viens en second.

L'autre répondit : — J'achèterai le champ.

M V
G S

4,5 Et Booz Vlui dit :

— Le jour où tu acquerras

Vauras acquis le champ de la main de Noémi,

V de la main de [sa] femme,

tu l’acquerras

Vdevras recevoir en même temps de la main de Ruth

VRuth la Moabite, Vqui fut l'épouse d'un défunt

pour faire revivre le nom du défunt

Vde ton parent dans son héritage.

...

M
G S
V

4,6 Celui qui avait le droit de rachat répondit :

— Je ne puis le racheter pour mon compte,

de peur de détruire mon propre héritage :

toi, fais usage de mon droit de rachat, car je ne puis racheter.

...

Et il répondit :

— Je renonce par droit de parenté,

car je ne dois pas détruire la postérité de ma famille,

mais toi, use de mon privilège dont je déclare me passer volontiers.

M V
G S

4,7 C’était autrefois la coutume en Israël Ventre parents,

en cas de rachat et d’échange,

Vsi d'aventure l'un cédait son droit à l'autre,

pour valider toute l'affaire

pour que la cession fût valide,

que l’homme ôtât son soulier et le donnât à l’autre

Và son prochain

tel était le témoignage Vde cession en Israël.

...

4,8 Celui qui avait le droit de rachat dit

VAussi son parent dit-il à Booz :

Acquiers pour ton compte

VÔte mon soulier. Et il ôta son soulier

Vaussitôt, il l'enleva de son pied.

...

4,9 Et Booz dit aux anciens et au peuple tout entier :

— Vous êtes témoins aujourd’huiV, dit-il,

que j’ai acquis tout ce qui appartenait à Élimélech, Met tout ce qui appartenait à Chellion et à Maalon, par la main de Noémi

Vcar Noémi me le transmet,

...

4,10 et que j’ai pris Men même temps pour femme

Vl'épouser Ruth la Moabite, épouse de Mahalon,

pour faire revivre le nom du défunt dans son héritage,

afin que le nom du défunt

Vson nom ne soit pas effacé de Vsa famille, de ses frères et de la porte de son lieu.

Vde son peuple.

Vous en êtes témoins en ce jour.

V, dis-je.

10 ...

4,11 Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent

Vrépondirent : — Nous en sommes témoins.

Que YHWH

Vle Seigneur rende la

Vcette femme, qui entre dans ta maison,

semblable à Rāḥēl

VRachel et à Lē'āh

VLia, qui Mtoutes les deux ont bâti la maison d’Israël !

Vd’Israël,

Sois fort

Vqu'elle soit un exemple de valeur dans Ephrata

et fais-toi un nom

Vqu'elle ait un nom célèbre dans Bethléem !

11 ...

4,12 Puisse ta maison être semblable à la maison de Pharès, que Thamar enfanta à Juda, par la semence que YHWH

Vle Seigneur te donnera de cette jeune femme !

12 ...

4,13 Donc Booz prit Ruth et elle fut sa femme,

Vla reçut pour femme,

et il alla vers elle. YHWH donna à Ruth

VLe Seigneur lui donna de concevoir, et elle enfanta

V et d'enfanter un fils.

13 ...

4,14 Les femmes dirent à Noémi :

— Béni soit YHWH

Vle Seigneur, qui ne t’a point laissé manquer aujourd’hui d’un rédempteur !

Vn’a pas permis que ta famille fût sans successeur !

Que son nom soit célèbre

Vappelé en Israël !

14 ...

4,15 Il restaurera

VTu auras quelqu'un pour consoler ton âme et sera le soutien de

Vnourrir ta vieillesse !

Car ta belle-fille qui t’aime l’a enfanté, elle

Vil est né de ta belle-fille qui t’aime, et qui vaut Vbien mieux pour toi que Vsi tu avais sept fils.

15 ...

4,16 Noémi prit l’enfant, le mit sur son sein,

et elle lui servit de nourriceV et de gardienne.

16 ...

4,17 Les voisines lui donnèrent un nom,

Vfemmes d'alentour, lui faisant des compliments, disant : — Un fils est né à Noémi ! Et elles l’appelèrent

VElles lui donnèrent pour nom ‘Ôbēd

VObed.

Ce fut

VC'est lui qui fut le père d'Κay

Vde Jessé, père de David.

17 ...

M G V
S

4,18 Voici la postérité de Pāreç

G VPhares :

Pharès engendra Ḥeçᵉrôn,

GEsrôn,

VEsrom,

18 ...

M V
G S

4,19 Esrom

VEsron engendra Rām,

VAram,

Aram engendra ‘Amînādāb,

VAminadab,

19 ...

4,20 Aminadab engendra Naḥᵉšôn,

VNahasson,

Naasson

VNahasson engendra Śalᵉmon

VSalmon

20 ...

4,21 Salmon engendra Booz,

Booz engendra Obed,

21 ...

4,22 Obed engendra Jessé,

Jessé engendra David.

VICI FINIT LE LIVRE DE RUTH

22 ...