Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Tel autre encore qui pense
Vse prépare à prendre la mer
et se dispose
Vcommence à voyager sur les flots en fureur
invoque un bois plus fragile encore que le vaisseau qui le porte
1 ...
2 car celui-ci, c’est le désir des acquisitions
Vd'acquérir qui l’a inventé
et c’est la sagesse de l’artisan qui l’a construit
Vl’artisan qui l’a construit par sa sagesse.
2 ...
3 Mais, Père, c’est ta providence qui le gouverne
parce que tu as donné une route dans la mer
et un chemin Vtrès sûr dans les flots
3 ...
4 montrant que tu peux sauver de tout péril pour que, même sans connaissance
Vradeau, on s'embarque
Vavance.
4 ...
5 Tu veux que les œuvres de ta sagesse ne soient pas inutiles
c'est pourquoi les hommes confient leur vie à un bois fragile
et traversant les flots
Vla mer sur un radeau, sont sauvés.
5 ...
6 Car au commencement, alors que les géants orgueilleux périssaient
l’espérance de l’univers
Vdu cercle des terres se réfugiant sur un radeau
laissa au siècle la semence de la génération, Velle qui était gouvernée par ta main.
6 ...
7 Car béni est le bois d'où naît la justice.
7 ...
7 Dulce lignum
Alleluia de la fête de la Sainte Croix le 14 septembre.
14,1–15,19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne
Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisées avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.
Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6).
L'identification de ces figures reste l'objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuettes non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer.
Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.
L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.
La plaque Burney, appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).
Une femme nue portant une coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnies de pierres semi-précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)
Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telles figures :