La Bible en ses Traditions

Ecclésiastique 11,10–19

G V
S

10 Enfant

VMon fils, n’entreprends pas beaucoup de choses :

à les multiplier

Vmême une fois devenu riche, tu ne seras pas sans reproche

et à les poursuivre,

Vsi, en effet, tu cherches à obtenir,  tu ne Gles saisiras pas

et tu n’échapperas pas

Vpas plus que tu n’échapperas  en fuyant.

Vmême en courant le premier.

10 ...

G
V
S

11 Tel travaille, peine et se hâte

qui n'en est que plus dépourvu.

11  Il travaille, il se hâte, il se donne de la peine, l'impie :

et l'en voici d'autant moins dans l'abondance !

11 ...

12 Tel est faible, ayant besoin de soutien

sans force et comblé de pauvreté

mais les yeux du Seigneur le regardent en bien

il le redresse de son humiliation

12 Tel est sans vigueur, a besoin d’être aidé 

manquant encore plus de force et abondant en pauvreté 

12 ...

13 et relève sa tête

si bien qu'à son sujet  beaucoup sont dans l’admiration.

13  mais l’œil de Dieu l'a regardé en bien :

il l'a relevé de son humiliation

il a redressé sa tête

beaucoup furent dans l'admiration à son sujet

et en ont rendu gloire à Dieu.

13 ...

G V
S

14 Bonheurs et malheurs, vie et mort

et pauvreté et richesse viennent du Seigneur.

Vde Dieu.

14 ...

G
V
S

15  ∅ 

15 ∅ 

15 ...

16 ∅ 

16  ∅ 

16 ...

17  Le don du Seigneur demeure acquis aux hommes pieux

et son bon plaisir assure le succès pour toujours.

17 Le don fait par Dieu demeure ferme dans les justes

et ses développements apporteront le succès pour toujours.

17 ...

18 Tel s'enrichit à force d'attention et de parcimonie

et voici sa part de récompense :

18 Tel s’enrichit en usant de parcimonie

et voici la part qui lui revient en récompense : 

18 ...

19 alors qu'il dit : — J'ai trouvé le repos

et maintenant je vais manger de mes biens

il ne sait pas quel temps s'écoulera

puis, laissant tout à d'autres, il mourra.

19 il peut dire : —  Pour moi, j’ai trouvé le repos

et maintenant je vais manger de mes biens tout seul !

19 ...

Texte

Critique textuelle

15s (V) Variante

 Dans les manuscrits anciens l'obèle (—) signale une interpolation, une répétition ou une erreur. L’obèle ponctué (÷) signale l'incertitude sur le fait de laisser ou retirer le passage qui suit.

L'édition Sixto-Clementine lit :

  • 15 sapientia, et disciplina, et scientia legis, apud Deum : dilectio, et viæ bonorum, apud ipsum : « La sagesse, la discipline, et la science de la loi sont auprès de Dieu ; l'amour et les voies des bienfaits sont auprès de lui. »
  • 16 Error et tenebræ peccatoribus concreata sunt : qui autem exsultant in malis consenescunt in malo : « Égarement et ténèbres ont été créés avec les pécheurs ; en outre, ceux qui exultent dans le mal vieillissent dans le mal. »