Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Seigneur, Père et souverain Maître de ma vie
ne m’abandonne pas à leur dessein
ne permets pas qu'elles me fassent tomber.
1 Seigneur, père et souverain de ma vie
ne m’abandonne pas, ne permets pas que je tombe avec elles :
1 ...
2 Qui appliquera les verges à ma pensée
et à mon cœur la discipline de sagesse
pour ne pas m’épargner dans mes fautes d'ignorance
ni laisser passer leurs péchés
2 qui m'appliquera à moi, à ma pensée, le fouet
et à mon cœur l'instruction de la sagesse
pour que [quand je suis tenté de] les ignorer, ils ne m’épargnent pas
et que ne paraissent pas les fautes de celles-là ?
2 ...
3 de peur que ne se multiplient mes erreurs
et que mes péchés ne surabondent
et que je ne tombe devant les adversaires
et que mon ennemi ne se rie de moi ?
3 Alors mes ignorances iraient croissant
et mes fautes se multiplieraient
et mes péchés abonderaient
et je tomberais devant mes adversaires
et il se gausserait, mon ennemi !
3 ...
4 Seigneur, Père et Dieu de ma vie
ne me donne pas l'effronterie des yeux
4 Seigneur, père et Dieu de ma vie
ne m’abandonne pas à leur pensée.
4 ...
22,33 Que ma langue ne me perde pas. Le fléau de la langue Giotto et Bellini offrent une illustration saisissante des ravages qu'une langue indomptée peut produire, comme le décrit saint Jacques dans son épître (Jc 3,1-12).
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.