Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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15 Ces choses, dis-les et exhorte
et réfute avec toute autorité.
Que personne ne te méprise.
15 ...
3,1 Rappelle-leur le devoir d’être soumis aux chefs et aux puissants
Nesaux magistrats, aux autorités
d'obéir
Vd'obéir à leur sentence
d’être prêts à toute bonne œuvre,
1 ...
3,2 de ne diffamer personne
de n'être pas belliqueux
mais modérés
démontrant une grande douceur envers tous les hommes.
2 ...
3,3 Car nous étions, nous aussi, autrefois insensés
indociles, égarés
esclaves de désirs et de jouissances variées,
agissant dans la méchanceté et l’envie,
dignes de haine
et nous haïssant les uns les autres.
3 ...
3,4 Mais lorsque la bonté et l'amour pour les hommes de Dieu notre Sauveur se sont manifestés,
4 ...
2,1–15 soumis à leurs maîtres en toutes choses Ô Obéissance ! Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par Giotto mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. Il s'agit ici de l'obéissance, dont saint Paul évoque plusieurs aspects dans son épître : soumission de Tite à la doctrine, des femmes à leur mari, des esclaves à leur maître.
La scène se situe dans la scène capitulaire d'un cloître où la Prudence aux deux visages et l'Humilité encadrent l'Obéissance. Cette dernière, un doigt sur la bouche, ordonne le silence tout en plaçant un joug sur les épaules d'un jeune franciscain qui s'agenouille devant elle. À gauche, deux postulants se tiennent sous la Prudence : son double visage signifie qu'elle gouverne passé et avenir, tandis que l'astrolabe qu'elle porte symbolise la connaissance plus étendue que sa vertu lui confère. À droite, un centaure cornu symbolisant la vanité se voit refuser l'entrée des lieux. Saint François, encadré par deux anges agenouillés à ses pieds, surplombe la scène ; il incarne un modèle d'accomplissement de la vie chrétienne que les jeunes postulants doivent s'efforcer d'imiter par l'obéissance à la règle franciscaine. Au sommet de la croisée, les mains du Père des Cieux semblent avoir imposé au Poverello le joug qu'il porte comme ses frères : l'obéissance à la volonté divine est la raison d'être de toute règle et de toute obéissance humaine.