Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Soyez mes imitateurs comme je le suis moi aussi du Christ.
1 ...
2 Je vous loue, d'ailleurs, Byz V TRfrères,
de ce qu'en toutes choses vous vous souvenez de moi
et gardez les traditions
Vmes préceptes comme je vous les ai transmises
Vtransmis.
2 ...
3 Je veux pourtant que vous sachiez
que de tout homme le chef est le Christ
mais le chef de la femme, c’est l’homme
or le chef du Christ, c’est Dieu.
3 ...
4 Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert
déshonore son chef.
4 ...
5 Mais toute femme qui prie ou prophétise, le chef découvert,
déshonore son chef
car c'est la même chose que si elle était rasée.
5 ...
6 Si une femme en effet ne se voile pas
qu’elle se tonde aussi !
Mais s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée
qu’elle se voile.
Vvoile sa tête.
6 ...
7 Certes, l'homme ne doit pas se couvrir le chef
étant l’image et la gloire de Dieu ;
quant à la femme, elle est la gloire de l’homme.
7 ...
8 L’homme en effet n’a pas été tiré de la femme
mais la femme de l’homme
8 ...
9 et de fait l’homme n’a pas été créé pour la femme
mais la femme pour l’homme.
9 ...
10 Voilà pourquoi la femme doit avoir un pouvoir sur son chef, à cause des anges.
10 ...
11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni l'homme n'est sans la femme, ni la femme sans l'homme.
11 ...
11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni la femme n'est sans l'homme,
ni l'homme sans la femme ;
12 Car de même que la femme vient de l’homme
de même l’homme aussi vient par la femme
et le tout vient de Dieu.
12 ...
13 Jugez-en vous-mêmes.
Convient-il qu’une femme non voilée prie Dieu ?
13 ...
14 Et la nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas
qu'un homme, s'il porte une longue chevelure, c’est une honte pour lui ?
14 ...
15 mais qu'une femme, si elle porte une longue chevelure, c’est une gloire pour elle ?
Parce que la longue chevelure lui a été donnée en guise de voile.
15 ...
16 Or si quelqu’un croit devoir contester
nous, nous n’avons pas une telle habitude, pas plus que les Églises de Dieu.
16 ...
17 Mais en prescrivant ceci, je ne vous loue pas
Vje prescris ceci, en ne vous louant pas
de ce que vous vous assemblez non pour le meilleur mais pour le pire.
17 ...
18 D’abord, en effet, lorsque vous vous réunissez en assemblée
j’apprends qu'il y a des divisions Byz TR Nesparmi vous
et je le crois en partie.
18 ...
19 Car il faut aussi qu’il y ait Byz TR Nesparmi vous des sectes, afin que ceux qui ont fait leurs preuves soient manifestés parmi vous.
19 ...
20 Quand donc vous vous réunissez ensemble
ce n'est Vdès lors pas pour manger le repas du Seigneur.
20 Quand donc vous vous rassemblez
ce n'est pas comme il serait juste pour le jour du Seigneur, vous mangez et buvez.
21 Chacun, en effet, prend en avance son propre repas pour manger
et un tel a faim
tandis que tel autre est ivre.
21 ...
22 N'avez-vous Byz TR Nesdonc pas des maisons pour manger et boire ?
Ou méprisez-vous l’Église de Dieu
et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ?
Que pourrais
Vpourrai-je vous dire ?
Vous louerai-je ?
En cela je ne vous loue pas.
22 ...
23 Car j’ai reçu moi-même du Seigneur
ce que je vous ai aussi transmis :
le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré
prit du pain
23 ...
24 et ayant rendu
Vrendant grâces, le rompit et dit :
Byz TR— Prenez, mangez : — Ceci est mon corps Byz TR Nesqui [est] Byz TRrompu pour vous
faites cela en mémoire de moi.
24 ...
25 De même il prit aussi le calice après avoir soupé, en disant :
— Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang
faites cela toutes les fois que vous en boirez en mémoire de moi.
25 ...
26 Car toutes les fois que vous mangez
Vmangerez ce pain et que vous buvez
Vboirez Byz V TRce calice
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
26 ...
27 Ainsi donc, quiconque mange
Vaura mangé Byz V TRce pain ou boit
Vaura bu le calice du Seigneur indignement
sera coupable du corps et du sang du Seigneur.
27 ...
28 Mais que l'homme se mette lui-même à l'épreuve
et qu’ainsi il mange du
Vde ce pain et boive au
Vde ce calice ;
28 ...
29 car celui qui mange et boit Byz V TRindignement
c'est son propre jugement qu'il mange et boit
ne discernant pas le CorpsByz TR du Seigneur.
29 ...
30 C’est pour cela, que parmi vous, beaucoup sont malades et débiles et qu’un grand nombre
Vque beaucoup se sont endormis.
30 ...
31 Si nous nous jugions nous-mêmes
nous ne serions Vcertainement pas jugés.
31 ...
32 Mais quand nous sommes jugés par le Seigneur, nous sommes corrigés
afin de ne pas être condamnés avec le monde.
32 ...
33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres.
33 ...
34 Si Byz TRcependant quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui
afin de ne pas vous réunir pour votre jugement.
Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.
34 ...
4–7 le chef découvert Histoire de voiles Avec l'installation de populations musulmanes dans les pays post-chrétiens, la présence visuelle du foulard islamique a donné une nouvelle actualité aux élaborations halakhiques de Paul. À l'exception de fondamentalistes, les commentateurs en soulignent le caractère relatif à la culture de son temps.
De fait, la discipline concernant la tête couverte ou découverte pour le culte, de même que la signification du voile pour les femmes, ont beaucoup varié.
Au moins une image médiévale juive célèbre montre clairement des hommes et des femmes priant ensemble et revêtus de voiles de prière identiques.
Par ailleurs, le voile des femmes sert autant la « modestie » qu'il peut être au service de la séduction, comme de nombreux peintres surent le montrer :
Enfin, dans la discipline juive traditionnelle (Milieux de vie), les hommes ne sont pas moins voilés que les femmes.
Le talit (judéo-araméen : טלית « habit », prononcé talit en ivrit, talith dans certaines communautés séfarades, talèth dans celles d’Afrique du Nord, talis, tolis ou talès en hébreu ashkénaze) est un vêtement à quatre coins pourvus de franges.
23–26 Institution de l'Eucharistie
23ss le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré prit du pain Contemplation
Réalisée pour le maître-autel de l'église de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs puis transféré à Port-Royal de Paris, le tableau montre l’étonnement des apôtres au soir de la dernière Cène. L’aiguière au premier plan rappelle le lavement des pieds précédant l’institution de l’Eucharistie (Jn 13,5) : le peintre lie étroitement le service des autres au sacrement, selon la volonté du Christ lui-même (Jn 13,14).
La gestuelle des apôtres traduit leur étonnement devant les paroles et les gestes de Jésus « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » (Lc 22,19 //). Jean esquisse un mouvement de retrait, deux autres se le montrent du doigt ; main sur le cœur, Pierre se penche vers le Christ... L’émotion palpable est contenue par des visages pleins de dignité. Judas, reconnaissable à son vêtement jaune orangé, du jaune symbolisant la trahison, n'a pas le regard fuyant de maintes représentations : il a le regard fixé sur son Maître. Mais la main sur la hanche, bourse en main, il semble osciller entre scepticisme et moquerie.
Jésus le sait (Lc 22,21), mais il demeure totalement tourné vers le Père: il vient de consacrer et se donne à jamais comme pain de Vie.
26 ce pain Contemplations
Les deux croix se répondant, celle au-dessus de l'autel et celle de la chasuble, et les rayons de lumière convergeant non vers l'hostie mais vers le chef du saint tendent tous à illustrer que saint Vincent de Paul est un autre Christ qui agit ici en sa personne (in persona Christi).
Le panneau de droite du Triptyque de la Rédemption situé sur le mur gauche de la nef représente une image de la vie quotidienne du commandant Desvallières sur le front. À la première heure, un prêtre célèbre la messe au milieu des tranchées. C’est le moment central de la consécration du pain et du vin. Les fusils sont déposés, les casques retirés et les visages recueillis. Sur la droite, une sentinelle casquée veille. Pour cette composition, ; un prêtre, l’aube et la chasuble jetées sur l’uniforme, élève le calice au-dessus des créneaux ; la pierre de l’autel est posée à même les sacs de terre du parapet ; la tranchée dessine l’amorce d’un boyau où des hommes à l’entrée des sapes suivent l’office. » (Vallery-Radot) Son élève, , trouve avec son maître les harmonies voulues pour rendre éclatante cette cérémonie au creux d’un boyau. La famille Guéneau de Mussy, amie des Desvallières, a offert ce vitrail et celui du Poilu emmené par deux anges, « In memoriam », « En souvenir » de leur fils François, lieutenant mort lors de l’attaque du Fort de Douaumont le 22 mai 1916.
reprend un croquis de guerre réalisé sur le front d’Alsace en 1916 où il a souvent organisé la célébration de l’office. « C’est la messe aux premières lignesLe programme iconographique déployé par ; le Christ médiateur, « inclinant les cieux » pour venir bénir l’humanité ; les Apôtres, qui symbolisent toute l’Église militante, élevant leurs aspirations vers le Seigneur. »
occupe quatre grands caissons au plafond de l’église. « a représenté le Triomphe de l’Eucharistie — l’hostie, dans un ostensoir rayonnant, adorée par les anges. Puis, dans les trois compositions qui se succèdent en descendant la nef : Dieu le Père et le Saint-Esprit, dans leur gloireEn 1938 à 77 ans,
commença ce travail sur sainte Thérèse de Lisieux pour l’illustration du livre d’Henri Ghéon, projet qui n’aboutit pas. Quelques-unes de ses aquarelles furent alors exposées chez Druet en 1938. Le peintre, admiratif de l’humble carmélite de Lisieux, présenta deux grands panneaux au Salon d’automne 1938, qui illustrent les deux rencontres de la sainte avec le Christ lors de sa première communion représentée sur cette toile, et le jour de sa mort dans Ascension de Sainte Thérèse. Avant le salon, Marguerite Desvallières écrivit à sa fille France l’impression qu’avait produite sur elle cette Première communion : « Quant à papa il a fait quelques illustrations mais surtout une assez grande sainte Thérèse de Lisieux au pied d’un Christ que je trouve superbe sous une voûte de roses éclairées par des cierges. » Les deux compositions provoquèrent l’enthousiasme de la critique : « Le grand peintre chrétien Georges [sic] s’est consacré cette année à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Une toile infiniment touchante nous montre sa première communion, où le Christ couronné d’épines, à l’expression douloureuse, se penche paternellement sur la petite Sainte ployée à genoux, entourée de roses et d’un buisson de cierges » (Charnage). Goulinat parle de trois panneaux de « la vie ardente de Ste Thérèse » mais remarque surtout que l’artiste « met au service de sa foi toutes les ressources d’idées créatrices dont nous avons souvent vanté la richesse ». Cette première communion reste l’une des œuvres les plus importantes d’une longue série de méditations de Desvallières sur la carmélite de Lisieux qui l’inspirera jusqu’au seuil de sa vie avec les illustrations du livre Thérèse Martin de Louis Chaigne (1948).